Le fait que tu fasses un pavax sur un épisode aussi vide me fascine et m'inquiète un peu.
Tales of the Tardis
Classic Doctor Who duos are reunited as they board a very special TARDIS on a nostalgic voyage through space and time.
En cours | GB | 90 minutes |
Science-Fiction & Fantastique | BBC iPlayer, | 2023 |
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Avis sur l'épisode 1.07
Avis favorable | Déposé le 24 juin 2024 à 00:46 |
Ce Tales of the TARDIS surprise à le mérite d’être complètement intégré au canon dans l’épisode 8 de la dernière saison. Pas de réintroduction verbeuse, pas de grandiosité dans les décors : Ruby et le Doc semblent fatigués, dans un TARDIS éteint, et surtout, se retrouvent cette fois pour revivre une histoire qui est très actuelle. Il y a bien une mention honorifique de Sarah Jane pour la forme, mais globalement ça s’arrête là.
C’est le fragment inédit le plus court de tous les Tales, et il est un peu trop pauvre en contenu à mon goût. Même si forcément, comme Ruby et le Doc ne se connaissent pas si bien que ça, pas grand-chose d’excitant à raconter sans faire de ce Tales une scène coupée du final de la saison 14. Mais ils auraient pu au moins aller un peu plus loin dans l’aspect récit au coin du feu et références. Cela dit, la première scène reste excellente grâce à un point tout bête: la remise en contexte. L’épisode fait dire à Ncuti Gatwa que Pyramis of Mars, au fond, c’est un peu de l’appropriation culturelle et que c’est ce qui a causé toute l’histoire, ce qui est vrai à la fois dans le récit et derrière les coulisses. Le showrunner de l’époque voulait un épisode plus “exotique”, et ça s’est traduit en 1975 par des clichés qui véhiculent des valeurs que la série aujourd’hui, rejeterait. Cela vaut aussi bien pour Pyramids of Mars que pour d’autres épisodes de l’âge “d’or” de Tom Baker.
Il faut donc composer avec cet héritage qui a aussi permis à la série d’être là où elle est aujourd’hui. Et je trouve que pour une série britannique, c’est important. J’aime bien la façon dont c’est géré ici. L’épisode classique en lui-même est très bon, et il a le mérite ici d’être remasterisé avec quelques effets spéciaux modernisés, de quoi donner à Sutekh une aura digne de sa future rencontre avec Fifteen. La façon dont l’épisode est intégré à la suite, avec un Sutekh projeté dans le futur et banni à l’aide d’une technologie TARDIS, est inquiétante de cohérence. C’est… tout. Car il n’y a rien d’autre à dire. La deuxième scène est en effet très limitée. Elle n’explique pas pourquoi Sutekh revient sous une autre forme, elle ne fait pas le lien (qu’elle pourrait largement faire) avec les mythes et la puissance d’invocation de Wild Blue Yonder par exemple, etc. C’est un simple teasing sur une fin de l’univers si le Docteur ne défait pas Sutekh. La première scène, aussi courte soit-elle, est assez géniale, la seconde est presque skippable. Et au milieu, on tient là un épisode qui n’est pas le meilleur ni le pire de cette mini-série, mais le seul remastérisé. C’est donc à la fois le meilleur et le pire Tales en termes de continuité, selon ce qu’on préfère. Comme je juge surtout les scènes inédites, c’est loin d’être mon préféré car je trouve qu’il est trop timide avec les liens avec le présent, mais sa seule idée de réappropriation culturelle en scène d’introduction m’a suffi. |
Quasi impossible de noter cet épisode tant il ne s'y passe rien. Ça aurait pu être l'occasion d'un chouette dialogue entre Ruby et 15th, mais à la place, ça enchaine les banalités comme ja-ja.