Image illustrative de Tales of the Tardis
Image illustrative de Tales of the Tardis

Tales of the Tardis

Classic Doctor Who duos are reunited as they board a very special TARDIS on a nostalgic voyage through space and time.

En cours GB 90 minutes
Science-Fiction & Fantastique BBC iPlayer, 2023
13.86

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Avis sur l'épisode 1.06

Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 24 juin 2024 à 00:02

Ça fait six fois qu’on le voit mais le décor du TARDIS mémoire, que c’est kiffant ! Purement fanservice, mais fait avec tendresse, parfois même intégré au scénario (comment ne pas réintroduire Ace avec sa batte de baseball ?) et ici l’ouverture prend vraiment le temps de laisser Sophie Aldred retomber dans son personnage.

Les objets ne sont pas que décoratifs, le jeu d’échec est au centre et remplace presque le foyer TARDIS pour venir représenter le débat entre Ace et son Professeur. Comme l’échiquier occupe une place centrale dans The Curse of Fenric, c’est une excellente introduction, qui accompagne le dialogue entre ces deux amis qui évoquent des “undercurrents”, des effets de bord qui se trament sous des courants plus forts, un terme qui revient aussi de façon clé dans le serial.

ACE: Dangerous undercurrents. DOCTOR: I taught you to dive beneath the surface. To be unafraid. Let’s dive together this time. Into the water.

Ici, l’hologramme de The Power of the Doctor est mentionné ouvertement avec une vraie tendresse qui se dégage entre Aldred et McCoy. Les acteurs ont vieilli et comme d'hab il faut l'adresser, mais l'explication du Docteur est cette fois celle de Seven et elle est à son image : ambigue, tu sens qu'il est en maîtrise de tout et qu'il n'en partage pas plus de la moitié.

ACE: You got old.

DOCTOR: Time-streams are a funny thing. In some, I regenerate. In others, I don’t. It’s all a matter of perspective.

Seven est aussi un de mes Docteurs classiques préférés et on comprend ici immédiatement pourquoi. Ce minisode fait complètement honneur à son ère, sa relation avec Ace, son intelligence notamment. Il sait directement ce qu’est un Memory TARDIS, contrairement à Five ou Six, tout semble normal pour lui.

DOCTOR: It’s a Memory Tardis. A special place, for old friends to come together. To share stories, to remember

Ce qui est assez génial ici c’est que toute la thématique du TARDIS mémoire auquel on accède par un voeu, est relié de façon totalement fortuite mais très cohérente à l’histoire personnelle d’Ace qui a commencé par un voeu pour rejoindre les étoiles et qui a été un des twists les plus marquants (bon certes, l’un des seuls) de la série classique.

ACE: Sometimes I wish I’d never left. That I’d stayed with you forever. DOCTOR: Ah, well. That’s the thing. You see, this place, this is forever.

C’est franchement presque comme si le concept de cette mini-série avait été créé avec cette team et cette histoire en tête. Le cahier des charges d’un Tales of the TARDIS (se retrouver, parler d’une ancienne histoire, revenir sur les conséquences et les non-dits notamment concernant les émotions des personnages) s’intègrent tellement bien à l’épisode choisi et au contexte, qu’on pourrait presque avoir eu cet épisode dans une série moderne en format flashback.

DOCTOR: We return here whenever we like. With a wish. ACE: That’s how I met you, remember? With a wish.

Tout de suite on sent tout de même que cette dynamique Doc/Compagne est bien plus complexe et bien plus riche que la plupart des autres (voire toutes ?).

DOCTOR: Our pain comes to define us, Ace. Alongside the joy. ACE: Good people died that day. So many lives were ruined. DOCTOR: Others were set in motion.

Ça fuse ça fuse, et l’épilogue démontre directement tout l’intérêt de ces Tales : donner suite et parler des non-dits sur les classiques. Voir le Docteur s’excuser d’avoir manipulé Ace, après que celle-ci souhaite plutôt partager la faute, c’est sans doute le développement qu’on aurait du avoir dans une saison 27 ou 28 de la série. L'idée de savoir si l'influence du Docteur était une bonne ou une mauvaise chose vis à vis de la personne qu'Ace est devenue, est aussi très bien gérée.

DOCTOR: We never talked about it. What happened that day. That was my fault - always on the move, always eager for the next adventure.

C’est clairement un best-of de tous les autres Tales of the TARDIS comme de l'ère de Ace, avec presque une référence à chaque épisode où figure cette compagne. Elle nous parle de ce qu’elle devient (ouf, on n’évoque pas des enfants ou une moitié, mais juste son évolution d’adulte). Ou encore, on a le Docteur qui évoque même à nouveau l’idée qu’il surveille de temps à autres la grand-mère maternelle d’Ace, les fameux “courants de fond” qu’il a contribués à créer, idée légèrement abordée dans le précédent. Ou enfin, des sentiments non-dits qui se disent pour la première fois (”I love you”, la relation père/fille), et une bonne dose de fanservice doux avec la reprise de leur dernier dialogue dans Survival.

ACE: I loved you, you know. Like the dad I never had. I never said it before but I did. I still do. DOCTOR: And I loved you.

Excellente conclusion, peut-être le meilleur fragment de Tales, avec une ouverture sur le futur positive et un beau bilan entre Ace et son professeur, bilan à mi-parcours presque, tant il reste encore possiblement l’univers infini au bout de leurs doigts. Leur plaisir final de revoyager ensemble est d’autant plus contagieux qu’il s’agit du duo Docteur/Compagnon qui s’est probablement fait le plus voler du temps et du développement, à cause de l'annulation de la série. J’aime tellement que la série soit du genre à assumer ses choix passés et à faire fi de ça pour intégrer son passé avec tendresse, pertinence et amusement !

Le concept en a sous le pied et pourrait faire office de tremplin pour un nombre de spin-offs fous.


Avatar Koss Koss
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 25 novembre 2023 à 16:41

L'alchimie entre les deux acteurs est palpable et est peut-être la meilleure des classiques. On a vraiment l'impression qu'ils ont passé leur vie ensemble, se retrouvant par intermittence, comme de vieux amis. Je trouve que la dynamique professeur-élève est une très bonne conclusion des classiques, avec une compagne qui arrive à tenir la dragée haute au Doc. Je comprends même rétrospectivement le choix de Billie - Twelve qui repose sur une dynamique similaire pour venir conclure l'ère de Moffat. C'est parfaitement logique. La fin laisse entre-voir un retour d'Ace et effectivement, on sent que le personnage en a encore sous la pédale.

Chouette série de six épisodes. Ca mérite une seconde saison avec les personnages de New Who : Les Ponds - River, Clara et l'égo de Moffat, Rose et sa mère, Nardole en solo, la Fam, etc. Il y a réellement de quoi faire.

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Episode 1.02
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Episode 1.05
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Episode 1.06
Épisode 6
Episode 1.07
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