Whitney est vraiment super, sans doute le meilleur perso de la saison comme dit Nick. Et même si elle rencontre comme par hasard l'une des 6 victimes de Noah du pays dans un aéroport bondé, tous les dialogues de fin sont superbement écrits.

C'est aussi assez tragique de voir Helen s'excuser et prendre toute la responsabilité, et de voir ressortir cette horrible scène du jacuzzi.

Big up pour Colin qui est le fiancé le plus bg et gentil du monde "tu m'as trompé ? mais je t'aime voici un tableau de toi et je vais emmener tes frères et soeurs manger une glace". 

Hallelujah, après 9 épisodes de sa dernière saison, The Affair se décide à ... raconter quelque chose. At least.

Et en effet, qui de mieux pour évoquer #MeToo que Noah Solloway? Il représente typiquement ces hommes qui ne comprennent pas le phénomène, ne comprennent pas ce qu'on reproche à leurs comportements et se portent en victime de femmes fabulatrices et intéressées. Mais l'équilibre reste précaire, car le point de vu n'est pas tranché et on sous-entend souvent qu'en effet, Noah est un gentil gars, un peu maladroit en matière de séduction, voir naïf, mais innocent de ce qu'il est accusé. Et la vérité va surement venir de Withney, décidément le meilleur personnage de cette dernière saison. Sa discussion avec une des victimes de son père (rencontrée par le plus grand des Hasards du Destin, mais passons) était vraiment bien et ouvre les yeux du personnage et des spectateurs. 

Et se faire ouvrir, les yeux du spectateurs en avait besoin, car l'épisode, même si il apporte enfin quelque chose, n'est pas folichon, surtout dans la partie Helen qui dure presque 40 minutes (l'épisode dure 75 minutes, les salauds) qui se traînasse comme pas possible et se réduit à une successions de scènes où l'un des personnage reçoit une mauvaise nouvelle par téléphone (il faudrait revoir, mais je pense que c'est une scène sur trois). Heureusement Super-Withney débarque et on peut espérer un léger mieux pour les deux derniers épisodes qui restent. Même si le Mal est déjà fait et que rien ne pourra pas, sauf miracle, relever le niveau indigne de cette dernière saison.