Ce final montre bien que dans les films et séries la présence de dialogues à chaque instant n'est jamais une absolue nécessité et pourtant aujourd'hui son utilisation devient trop présente.... Un acteur, un regard, une expression... tous ces éléments valent mille mots. La scène finale de cet épisode en est le parfait exemple tout en étant peut-être même l'une des plus réussie du petit-écran. Elle offre une conclusion proche de la perfection à une bonne série.

Après la grosse claque de l'épisode précédent, la série en remet une couche pour nous offrir un final mémorable et quasi parfait. The Shield aura mis un peu de temps avant de me convaincre totalement, mais depuis la saison 5, c'était vraiment un pur régal.

On sait tous à quel point il est difficile de convenablement terminer une série, d'autant plus lorsqu'il y a eu 7 saison de qualité plus ou moins homogène.

Ce final est à la hauteur de ce que nous a montrer la série durant ces 7 saisons! et les dernières minutes de silence nous laissent KO. Un grand final pour une grande série!

Une fin énorme pour une série énorme!

Je craignais un happy end bien bateau et ben je ne suis franchement pas déçu.

Dans tous les épisodes, la Strike team arrivent à s'en sortir de manière miraculeuse et jusqu'au bout on se dit "Allez Vic, agit bordel !" et rien, l'image du héros prend un sacré coup serré dans son costume à 30 dollars.

Bon bah voilà, la fin est juste parfaite, on ne peut plus juste, pas de grand spectacle et beaucoup de silences. L'intrigue se termine de façon extrêmement pragmatique, pas d'happy ending, et tous les membres de la Strike Team sortent par la petite porte, mais c'était inévitable.

Après, dommage que l'affaire de Dutch et de Lloyd ne soit pas bouclée, j'aurais bien voulu que Dutch ait son dernier moment de gloire, mais bon, l'épisode arrive à nous faire comprendre que Dutch y arrivera.

Quel final!!!!! la meilleur fin possible pour ce flic qui a force de jouer aux malins a tout perdu!!!!! Magnifique, 7 minutes de silences qui marqueront à jamais l'histoire de la télé!!

Je n'ai pas grand chose a rajouté a l'avis donné par mon cher compère Koss.

J'ai été énormément touché par le nombre et l'intensité des silences sur certaine scène, alors que the Shield a toujours (ou presque) été adepte de la musique pour faire passer les émotions. Cette fois si le silence a d’autant plus de force.

Il est juste dommage que l'histoire du candidat black a la mairie arrive si tardivement. C'est peut être le seul bémol de ce final.

J'avoue avoir mis du temps à écrire mon avis sur ce final de The Shield. Que dire d'original ? Qu'ajouter de plus à tous ce que j'ai pu déjà lire ? Je vais quand même m'y aventurer, sans arme dans les rues de LA.

A dire vrai, les final de série sont souvent ratés. Il est extrêmement douloureux pour une équipe créatrice de conclure une série, surtout si elle a duré longtemps. Du coup, les showruners préfèrent s'attacher à leurs personnages et leurs donner une fin bisounours. De BSG à Lost, la liste est longue.

Ce Final va donc s'attacher à nous coller une série de mandale dans la face, tout au long de l'ultime partie de son final. Celui-ci réussi la prouesse à nous faire détester son personnage principal que nous avons côtoyé pendant 6 ans et à qui nous avons tout pardonné. Le pardon n'a plus lieu ici. Il avait déjà été effacé par la brillante scène de l'épisode précédent (probablement la meilleure scène du cop-show) où Vic confesse l'intégralité de ces crimes face à une Olivia Murray médusée. The Shield, contrairement à énormément de séries, n'oublie pas son passé. Dans cet épisode, Vic paye cash ces crimes qu'il n'a eu de cesse de repousser. Et le spectateur, qui a tout vu, ne peut plus passer l'éponge. C'est d'ailleurs la grande force de ce final : nous donner envie de revoir la série, d'un œil totalement différent, du coté de Claudette ; le seul personnage honnête et droit de la série qui paye de sa vie son attachement à ses valeurs. Pour Shaw Rayan, le message est clair : la noirceur/le mal est partout. La réunion autour du gâteau de Tina n'est qu'une illusion destinée à conjurer ce qui se passe dans les rues de LA. Au fond, si Vic Mac Kay est, en quelque sorte, punit par la morale américaine, son système de pensée et son mode de fonctionnement ont vaincu et Aceveda peut tranquillement devenir maire.

Ps: J'aurais mis une note maximale si il n'y avait pas cet arc chiantissime sur le prophète candidat à la mairie. Arc qui arrive bien trop tard dans la saison pour être un tant soit peu intéressant.