The Wire
Sur écoute
Quand la police s'efforce de démanteler un réseau tentaculaire de trafic de drogue et du crime à Baltimore.
Terminée | Américaine | 59 minutes |
Drame, Crime, Drama | HBO, Jimmy | 2002 |
5 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
Avis sur l'épisode 4.11
Avis favorable | Déposé le 12 octobre 2013 à 19:56 |
Simplement la meilleure saison jamais produite toutes séries confondues. La maîtrise est totale de bout en bout. |
Avis favorable | Déposé le 29 décembre 2012 à 04:00 |
Ça, dans The Wire, c'est l'épisode de l'espoir. Tu le reconnais aisément, il se situe toujours en fin de saison, souvent vers le 10-11ème épisode et te fait croire que la situation globale va s'arranger. Tous les personnages connaissent un mieux qualitatif et on ne voit pas comment les choses ne pourrait pas s'améliorer. Pourtant à bien y regarder de plus près, on se rend compte que le vers est déjà dans le fruit. Cette année, le montage alterné entre Lester fouillant des dossiers et la réunion des donateurs avec le maire fait bien prendre conscience de l'ampleur de l'impasse. C'est cela qu'il y a de terrible avec cette série : la sensation constance qu'il n'y a aucun bons choix à faire. La sensation que le système va constamment dans le mur. McNulty lors du discours de Carcetti n'est pas dupe. Et nous non plus. |
Cette saison continue d'impressionner et de rester constante dans le "très bon". Elle est pour moi un peu moins percutante/passionnante que la 3.
J'essaye depuis longtemps de mettre la main sur le truc qui me gêne et je pense que c'est juste que les personnages de la 3, leurs histoires et leurs scènes me parlaient plus. Dans la 4 l'histoire des enfants est un coup de frais dans la série mais elle ne s'imbrique pas aussi bien avec l'intrigue politique que le concept d'Amsterdam.
Aussi il y a la répartition des intrigues un peu bancale, avec Omar qui fait pop de temps à autres, des personnages dont on entend plus parler sans trop comprendre pourquoi (Cutty, l'ex de Carcetti). J'adore Bubbles, c'est un de mes personnages préférés, mais là je ne vois pas où son intrigue mène.
Ce qui fait que je n'arrive pas à dépasser le 15, il y a toujours un truc qui manque. Cette saison fait plus office de transition, peut-être.
Néanmoins pour parler de cet épisode, malgré toujours les défauts que j'ai cités un peu plus haut, il se place parmi les meilleurs. On sent vraiment une montée en puissance depuis quelques épisodes, c'est cool.
La classe de Colvin et sa relation avec Namond c'est vraiment du génie.
Voir les répercussions d'un minuscule détail lors d'un épisode précédent (le collègue de Bunk qui raccroche à un appel avec un bon "Fuck you Bunk" car ce dernier lui avait fait une connerie) aussi grande sur un des gosses, c'est aussi un coup de génie. Faut suivre par contre, car si je ne m'étais pas forcé à me souvenir de ce détail avec la conviction qu'on en reparlerait, je ne m'en serais pas rappelé.
J'ai eu un peu de mal à comprendre comment Rawls n'a pas pu comprendre qu'il n'était que le pantin de Carcetti pour mener Daniels au top, c'est carrément Valchek qui doit lui faire la remarque... L'orgueil lui a grillé ses neurones, sans doute. En tout cas l'intrigue politique reprend un peu des couleurs avec cette très bonne réplique de Carcetti "ma première coupe de merde". On assiste en fait à la ville dans une complète impasse et on se dit en effet qu'on ne pourra jamais rien y changer.
A ce sujet ça me donne un peu peur pour le final de la série que je sens déjà hyper prévisible, avec la réplique cynique d'un personnage anodin ou "banal", qui va conclure le dernier épisode sur l'image d'un Baltimore destiné à répéter le même cycle sans s'en sortir. Enfin, on verra bien.