Un final bouleversant autant dans sa première moitié à couper le souffle dans l'animation et l’expérience procurée, que dans la seconde qui prend à revers tout l'anime avec un pseudo-twist parfaitement cohérent qui met en lumière Kaori différemment.

Sur 22 épisodes il y a eu certes beaucoup de moments presque trop banals, mais ce final semble donner un sens à chacun d'entre eux. C’est assez magistral comme séquence, avec une écriture sobre, un épilogue plutôt léger pour l’ensemble des personnages, cette tranche de vie touche pourtant à son terme en brillant à travers son duo de protagonistes.

Je suis hyper fan quand un media aussi génial que l’animation met en parallèle une autre forme d’art et la sublime, et c’est totalement ce que véhicule l’anime ici dans son propos sur l’apothéose d’un moment éphémère pour toucher en plein coeur son public.

Je n’oublierai jamais ces moments non plus, et je pense que ce final savait parfaitement où toucher la corde sensible : à part peut-être axer un peu plus le point de vue des parents de Kaori (ce qui aurait pu me faire tirer encore plus de larmes), toutes les notes sonnent justes et aucune n’est manquante, surtout sur l’enfance de Kaori condamnée mais décidant de donner tout ce qu’elle a pour accomplir ses rêves et arrivant ainsi à déborder de créativité.

La performance finale reprend d’ailleurs les profils dessinés du premier opening culte, qui prouve donc que l’anime savait très bien où il allait (comme le twist éclaire d’ailleurs différemment tout le premier épisode au printemps), inscrivant pour toujours cet anime dans le panthéon des grands !