Better Call Saul

Six ans avant de croiser le chemin de Walter White, Saul Goodman, connu sous le nom de Jimmy McGill, est un avocat qui peine à joindre les deux bouts, à Albuquerque, au Nouveau-Mexique. Pour boucler ses fins de mois, il n'aura d'autres choix que se livrer à quelques petites escroqueries. Chemin faisant, il va faire ...

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Terminée	Américaine, US	45 minutes
Aventure, Drame, Crime, Drama, Comédie	AMC, NETFLIX (FR)	2015

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2.08 - Fifi

Fifi

Mike, accablé de toutes parts, tente de reprendre le contrôle de sa vie. Jimmy saisit sa chance quand une opportunité se présente à lui de façon inespérée.

Diffusion originale : 04 avril 2016

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Diffusion française : 04 avril 2016
Réalisat.eur.rice.s : Larysa Kondracki
Scénariste.s : Thomas Schnauz
Guest.s : Brendan Fehr , Cara Pifko , Elisha Yaffe , Josh Fadem , Kerry Condon , Manuel Uriza , Mark Margolis , Rex Linn , Sherman Allen , Anthony Garcia , Joshua Nathaniel Melendez , John Trejo , Steve Stafford , Robert Grossman , Richard Bacca , Sarah Minnich , Abigail Zoe Lewis , Vincent Fuentes , John Christian Love , Audrey Moore , Julian Bonfiglio

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Jo_
Rédacteur

Avis favorable

Déposé le 11 avril 2016 à 17:56

Semaine après semaine, Better Call Saul continue à être bon.

Après la relation entre Jimmy et Kim investiguée dans l'épisode précédent , on explore cette fois-ci celle entre Chuck et Jimmy. Chacun joue au chat et à la souris, en espérant être le chat. Bien entendu, on sait que cela finira mal. On se demande juste comment, et à quel point les différents protagonistes vont en pâtir.

Côté Mike, on continue d'attendre. Et dieu que cette attente est jouissive. Je ne parlerai pas de la scène d'ouverture puisque tout a été dit. Du grand BCS, comme à l'habitude !

OSS
Membre

Avis favorable

Déposé le 06 avril 2016 à 18:59

J'aimerais aussi qu'il y ait plus d'épisodes par saison, 13 comme BB ça pourrait le faire facile.

Parce que là chaque semaine... Je prends un de ces pieds...

Déjà ce pré-générique, pour l'instant clairement le meilleur de la série, digne de BB au top de sa forme. Jusque dans la respiration de la caméra et absence de plan fixe, propres à BB au contraire de BCS.

On est baladé à gauche à droite par ce camion, à moins que ce ne soit par la caméra. Ou bien, plus probablement, par Tio. En tout cas c'est génial et comme souvent, la destination étant connue, c'est le voyage qu'on retiendra.

Au delà de ça, on pouvait pas rêver une meilleure couverture pour les Salamanca que marchands de glaces. C'est brillant.

De nuestra familia a la suya.

Pour le reste, malgré un pied qui reste un peu en back up sur le frein (Mike j'en peux déjà plus d'attendre - c'est d'ailleurs sûrement pour ça que Gus l'a engagé lui et pas moi), chaque partie est plutôt réussie. Il se passe pas mal de choses et comme d'habitude la mise en scène est parfaitement juste. Notamment sur ce joli plan très large de Kim isolée seule devant sa nouvelle agence, rejointe par Jimmy son dernier allié.

Sinon Hamlin est étonnamment cool sans que ça me semble incohérent. Chuck défonce. Nacho hiberne. Tio fait la loi.

Maintenant tout est en place à tous les niveaux. Je veux voir Tio de moins de 50m la semaine prochaine. J'en veux encore plus. Car c'est trop bon, et des pralines telles que ce pré-générique, je ne les trouve que chez ce vieux Vince.

En tout cas je suis pas sûr de ce que prépare Mike, mais je suis clairement dans la Team Salamanca.

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Koss

06 avril 2016 à 23:59

Ouais 13 épisodes pourquoi pas. Mais pas 20. 20, pour moi, c'est trop.

Contrairement

12 avril 2016 à 23:23

Dans la fond, cette histoire de 20 épisodes, c'est l’idée frivole de gros gourmands qui en veulent plus, on est bien d'accord. Il est probablement impossible de fournir 20 épisodes par an tout en maintenant les standards de qualités que s'impose BCS. Quand une série propose des saisons de 20 épisodes, je pense qu'on peut préjuger sans trop craindre de se tromper que ce sera un peu de la merde (c'est vérifiable empiriquement ^^). A ce propos, même la cadence de 13 épisodes par an est, paraît-il, difficile à maintenir, surtout quand au souci du travail bien fait s'ajoute une production particulièrement lourde à mettre en œuvre, avec des lieux de tournages éparpillés. Les mecs sont alors obligés de travailler en flux-tendu, en réalisant les épisodes au fur et à mesure de leur écriture (du coup, Gilligan n'est la plupart du temps pas sur le plateau de tournage, trop occupé à brainstormer le ''scénario'' avec son équipe). En farfouillant dans les bonus de Breaking Bad, j'ai été surpris d'apprendre à quel point la production se réalisait sur le fil du rasoir, avec une vue assez courte sur l'horizon narratif. Quelques exemples parmi d'autres : 1. Au moment où l'épisode 6 de la saison 3 était en train d'être tourné, avec Costabile dans le rôle de Gale, les scénaristes ignoraient qu'ils allaient faire mourir le personnage à la fin de la saison. 2. Quand ils ont commencé à tourner les premiers épisodes de la saison 2, la maison de Jesse a changé de propriétaires, et les nouveaux occupants ont entamé des travaux, rendant le tournage à l'intérieur impossible. Toute la storyline sur Jesse qui se retrouve sans abris, puis qui emménage à côté de chez Jane, est donc une astuce scénaristique pour faire face à un problème technique. Il n'est pas impossible que toute la partie Jane vienne de là, et que les scénaristes n'aient eu aucune idée, en début de saison, du lien qu'il y aurait entre le crash de l'avion et Walter. 3. Dans un genre similaire, le devenir et l'utilité du M16 montré dans le coffre en 5.01 étaient inconnus des scénaristes : ''On va placer une arme lourde dans un flash forward, et on verra bien ce qu'on pourra en faire le moment venu''. Je soupçonnais pas un tel degré d'improvisation dans une série si cohérente, ni même toutes les contraintes temporelles qu'engendre la production d'un si grand nombre d'heures par an. Dans ma conception une saison formait un tout intégralement pensé avant d'être réalisé. Qu'ils s'en tiennent donc à 10 épisodes, ce sera très bien comme ça :) Juste un peu plus de densité, par pitié !

OSS

13 avril 2016 à 00:38

Très intéressant Contry, je me doutais pour les points 1 et 3 que c'était pas vraiment voire pas du tout défini, mais le 2 est une belle preuve que l'effet papillon se joue à pas grand chose. C'est sûr que pour l'écriture de BCS, ça demande beaucoup de travail de prendre en compte tout ce qu'il s'est passé dans Br Ba, le nombre de références étant hallucinant. Si on a le sentiment que l'équipe est arrivée à maturité, c'est sans aucun doute parce que c'est le cas. On ne travaille pas la huitième année (car on est bien à la huitième) comme la première ou deuxième. C'est donc logique que l'écriture paraisse plus maîtrisée que pour Br Ba au même âge. Concernant la saison à 20 épisodes, on a évidemment tous compris que c'était une boutade, Br Ba n'ayant jamais dépassé les 13 (comme toutes les séries d'AMC et même toutes les séries du câble). Mais un peu plus que 10 me semblerait possible. 13 serait idéal, mais peut-être pas tous les ans. On verra les saisons prochaines. La 3 restera sur 10 en tout cas, c'est signé. Pour ma part je n'ai rien à redire à propos de la densité, ce serait même mal venu puisque j'ai rarement vu une série aussi régulière dès les première saisons.

Contrairement
Membre

Avis favorable

Déposé le 05 avril 2016 à 16:51

C'est toujours aussi propre, mais je commence sérieusement à être agacé par la lenteur de la mise en place. Pourquoi tout ça doit-il être si fastidieux ? Ils comptent faire combien de saisons pour se permettre de traîner autant ? 25 ? Quand est-ce qu'on va avoir le droit à une tension dramatique un peu plus relevée ? Ils ont réussi avec succès dans ce qu'il y avait de plus difficile, à savoir nous intéresser aux petites histoires somme toute assez chiantes de cabinet d'avocat, mais cette belle machine tourne à vide. La tomate est prête, il faudrait peut-être songer à envoyer la farce maintenant... Même si les intrigues psychologiques sont excellentes, on aimerait plus de Jimmy dans le désert avec Tuco, plus de Jimmy au tribunal (ou dans des salles d'interrogatoire), et un peu moins de Davis & Main ou de Kim qui passe des coups de fil. Là, y'a trop de pâte et pas assez de garniture. Aussi excellente soit-elle, de la pâte toujours de la pâte, c'est chiant, surtout quand t'en manges qu'une miette par semaine.

Si chaque saison comportait 20 épisodes, ça m'irait, mais là, au rythme de 10 par an, c'est du gâchis de lambiner autant. J'espère vraiment que les dux derniers épisodes annonceront clairement un arc narratif durable, avec une véritable tension, pour la saison prochaine.

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Koss

05 avril 2016 à 17:31

"Si chaque saison comportait 20 épisodes, ça m'irait," Je peux me tromper mais je pense que tu trouverais ça bien pire si il y avait 20 épisodes par saison; Moi en tout cas, oui.

Contrairement

12 avril 2016 à 23:24

Haha, tu as sans doute raison ! C'est la désagréable impression d'avoir assisté à une saison-année creuse qui m'a fait dire que j'en voulais 10 de plus, histoire qu'on en arrive aux choses sérieuses. Mais évidemment, s'il s'agit de 10 épisodes aussi peu mouvementés que ceux qui les précèdent, ça risquerait d'être encore plus ''insupportable''.

Koss
Rédacteur

Avis favorable

Déposé le 05 avril 2016 à 15:24

Jimmy et Chuck jouent au échec pendant tout l'épisode, mais à la fin, c'est Jimmy qui gagne. Pour l'instant...

Pendant ce temps-là, Mike fait... Des trucs. Et la réal monte encore d'un cran.

Critique à venir.