Très belle critique de cet épisode. Effectivement, on ne voit pas comment Kim peut sortir indemne de cette situation : que ce soit sur le plan relationnel (sa relation avec Jimmy) ou celui de sa survie, maintenant que Lalo est au courant.
Better Call Saul
Six ans avant de croiser le chemin de Walter White, Saul Goodman, connu sous le nom de Jimmy McGill, est un avocat qui peine à joindre les deux bouts, à Albuquerque, au Nouveau-Mexique. Pour boucler ses fins de mois, il n'aura d'autres choix que se livrer à quelques petites escroqueries. Chemin faisant, il va faire ...
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Terminée | Américaine, US | 45 minutes |
Aventure, Drame, Crime, Drama, Comédie | AMC, NETFLIX (FR) | 2015 |
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5.08 - Transporteur
Bagman
Une course fort lucrative de Jimmy pour Lalo se transforme en une exténuante odyssée dans un désert aussi torride qu'hostile.
Diffusion originale : 06 avril 2020
Diffusion française :
06 avril 2020
Réalisat.eur.rice.s :
Vince Gilligan
Scénariste.s :
Gordon Smith
Guest.s :
Daniel Moncada
,
Luis Moncada
,
Gabriel 'G-Rod' Rodriguez
,
Kenneth Trujillo
,
Corey Michael Eubanks
,
Conrad R. Padilla
,
Algin Mendez
,
Christopher M. Campos
,
Orion Carrington
,
Giancarlo Beltran
,
Tony Sedillo
,
Alvin Hysong
Tous les avis
Avis neutre | Déposé le 17 avril 2020 à 00:17 |
Je trouvais que Better Call Saul hésitait trop souvent entre forger sa propre identité et suivre les traces de sa grande soeur, ici elle semble faire un choix très clair. Pas celui que je préfère mais c'est déjà un choix ! Beaucoup aimé la scène où Kim entre définitivement dans le jeu. Le passage où Mike défend sa vision des choses est en effet bien mené et a réussi à m'émouvoir, ce qui est rare avec ce perso. Pour le reste, je ne rejoins pas le train de la hype, les super-pouvoirs de Mike, les aléas des voitures, cet épisode m'a plus ennuyé qu'autre chose. |
Avis favorable | Déposé le 11 avril 2020 à 00:48 |
Alors, émerveillement ou désillusion ? Pris individuellement, l’épisode est bon. Pour l’instant, c’est celui qui se rapproche le plus de Breaking Bad que ce soit stylistiquement ou narrativement. Néanmoins, l’attente était trop grande et il manquait une scène choc pour marquer à jamais les esprits : comme le meurtre de l’enfant dans « Dead Freight » (S5E5 de Breaking Bad) ou le suicide de Chuck dans « Lantern » (S3E10). En considérant l’ensemble de l’œuvre, « Bagman » apparaît comme une pierre fondatrice de la transformation de Jimmy. Le point de non-retour est atteint pour tous les personnages. Tout s’accélère : Jimmy doit se défaire des reliques de son passé (sa voiture, le thermos offert par Kim, son innocence) et alors qu’il est sur le point de se laisser mourir, Mike lui rappelle qu’un être cher l’attend, Kim. « She knows, she’s in the game now. » Nous qui nous inquiétions du sort de Kim, devrions désormais en être terrifiés. Quel somptueux moment de télévision ! |
Avis favorable | Déposé le 08 avril 2020 à 19:49 |
Sans aucun doute l'épisode le plus "Breaking Badien" de la série. Il faut le dire clairement que ces derniers temps j'étais un peu en froid avec Better Call Saul, dans le sens où la série avait réussi à m'exaspérer à force d'avancer de deux pas pour en reculer de trois. Il fallait donc absolument que je me réconcilie avec et retrouve un tant soit peut d'excitation quant à la suite des événéments. Vince Gilligan a su toucher la corde sensible avec ces réminiscences de la série mère, c'est-à-dire : scènes d'action, désert muet, tension palpable. Mais, rien n'a plus frisé la perfection, à mes yeux, que la rencontre inattendue entre un Lalo Salamanca plein de nonchalance et de vice, avec Kimberley Wexler-Goodman - rarement vue aussi peu confiante, voire tremblotante. Parallèlement, mais faisant toujours echo à ce qui est dit plus haut, il y a également cette fameuse phrase dans l'épisode prononcée par Mike - voulant absolument tout dire par rapport au destin de Kim : "She's in the game, now". Oui, Kimberley Waxler est désormais totalement impliquée dans ce nouvel imbroglio amorcé par son très cher Jimmy. Sauf que cette fois, à l'inverse de Mike (qui le dit si bien : lui, ayant toujours fait soin de ne pas mêler sa famille à toutes ces histoires en ayant su donc faire preuve de conscience), Jimmy - en pensant bien faire en faisant preuve de transparence avec sa nouvelle épouse - va ironiquement causer la perte de cette dernière. Parce que, comment peut-il en être autrement maintenant que Lalo est au fait de son existence ? Comme ce dernier le dit si bien, et de manière la plus anecdotique et nonchalante possible : "So you're his wife?", accompagné d'un faux air étonné - voire ingénu -porteur d'une signification forte. En bref, pour en revenir aux scènes d'action, force est de constater que l'on vient d'assister au moment ultime où Jimmy est définitivement brisé psychologiquement. Telle une chenille se métamorphosant pour devenir un papillon, nous venons d'être témoin de sa sortie de chrysalide : les beaux jours de l'avocat fonciérement bon mais à la morale fluctuante sont derrière lui, pour déjà laisser place à ce que l'on connaît du futur criminel sans foi ni loi. |
Avis favorable | Déposé le 08 avril 2020 à 10:44 |
"She is in the game." Quand Better Call Saul a été annoncé, beaucoup de fans se sont imaginés une série, telle que nous la présente cet épisode : Mike, Saul, des gangsters et le désert. C'est nettement l'épisode de BCS le plus proche de Breaking Bad. C'est d'ailleurs pour cela qu'il est dirigé par Vince Gilligan, qui s'était pourtant un peu éloigné du show. C'est l'autre versant de l'épisode "4 Days outs" où Jesse et Walt se retrouvaient seuls dans le désert et il y a même des rappels au pilot de la série, à l'épisode To'hajiilee mais aussi à El Camino quand Jesse va dans le désert avec Todd. Là où Walt utilisait son intelligence pour s'en sortir, Saul se sauve avec Mike en faisant la seule chose pour laquelle il est doué : une arnaque. Là où l'épisode touche au génie (et je pèse mes mots), c'est que pour se faire, il utilise la couverture de survie, qui renvoit bien évidement à son frère pour se faire. Couverture qu'il avait d'ailleurs évidemment refusé lorsque Mike la lui tend la nuit d'avant. Chuck n'est absolument pas présent dans cet épisode, son fantôme est pourtant bien présent dans toute la dernière saison. Il y a quelque chose d'absolument poignant à voir Saul revêtire une dernière fois les habits de son frère pour s'en délaisser une fois le coup réussi, avant que Mike ne la piétine dans un dernier plan saisissant. Quel épisode ! Un des tous meilleurs de la série, qui touche plusieurs fois au sublime, notamment dans cette scène où Mike explique à Saul qu'il fait tout ça pour mettre sa famille en sécurité. Or, ayant regardé Breaking Bad, nous savons bien que sa belle-fille et sa petite fille n'auront pas l'argent. L'absurdité de l'ensemble de la situation et le tragique du personnage du personnage de Mike est ainsi immédiatement souligné et renforcé par le ton que prend Jonathan Banks quand il prononce ce mantra. PS : La cadillac nettoyée en début d'épisode est peut-être celle que Saul aura dans Breaking Bad, surtout maintenant qu'il n'a plus de voiture. |
Avis favorable | Déposé le 08 avril 2020 à 09:28 |
Après la fusillade, j’ai croisé les doigts tellement fort pour que ce ne soit pas Mike le sauveur providentiel. Car cela m’aurait demandé de vraiment trop plier la réalité pour que cela soit crédible. Manque de pot, c’est bien lui, du coup ça ouvre plein de questions. Pourquoi fait-il ça ? Comment surtout ? Comment a-t-il suivi Saul sur des dizaines de kilomètres sans être vu ? Comment a-t-il par chance être, au moment de l’arrivée des méchants, suffisamment bien placé et en hauteur par rapport à ces cibles ? Bref, cela m’a refroidi, un moment, même si très BB dans l’idée avec souvent des moments d’actions plus cartoonesques que réalistes. Une fois avalé ça, l’épisode est très bien, Gizmo et Jo raconte pourquoi il est bien. J’ai d’autant aimé, car cela m’a donné envie de revoir Gerry de Gus Van Sant. |
Avis favorable | Déposé le 07 avril 2020 à 22:23 |
Baser un épisode uniquement sur l'intéraction entre deux personnages, dans un décor aussi ouvert que fermé (oui, tout finit par se ressembler dans le désert), c'était un pari franchement osé. Better Call Saul l'a tenté, et je dois avouer que c'est réussi. Tout fonctionne particulièrement bien. L'esthétisme est somptueux, et je me suis retrouvée à ne pas voir le temps passer (ce qui n'était pas arrivé depuis un petit bout de temps). Il y'avait un côté "127 heures" que j'ai vraiment apprécié. L'intimité entre Mike et Jimmy leur permet de s'ouvrir l'un à l'autre et de constater leurs différences de traitement envers leurs proches. La scène suivante, avec Kim, nous prouve d'ailleurs à quel point Mike a raison. J'imagine que cela ne sera pas sans conséquence pour la suite. Très bel épisode en tout cas. Je suis vraiment agréablement surprise. J'espère que la fin de la saison va continuer sur cette lancée ! |
Avis favorable | Déposé le 07 avril 2020 à 12:05 |
Que c'est beau... Les plaines désertiques du Nouveau Mexique et des billets, tout est dit. C'est le purgatoire des personnages de Vince Gilligan (ici réalisateur) et Peter Gould, là où tout finit. la série sublime plus que jamais auparavant ces décors en nous rejouant la structure scénaristique déjà éprouvée (avec talent) dans Breaking Bad : 2 personnes que tout oppose coupés du reste du monde, face à eux-mêmes et à leur destinée. C'est un épisode pivot, plus que n'importe quel autre. Better Call Saul a longtemps rechigné à s'avouer comme un spin-off de Breaking Bad, affirmant toujours sa propre identité, son propre ton, tout en poursuivant en parallèle des sous-intrigues plus ou moins convaincantes autour du cartel. Mais cet épisode confirme enfin un cap de franchi, tant tout évoque la série-mère tout en offrant un climax cohérent à la saison et à la série. Le plus tragique dans l'escapade de Saul reste sans doute la visite que Kim fait à Lalo, sans doute sa plus grosse erreur car - comme le rappelle Mike à Jimmy - le meilleur moyen de mettre ses proches en sécurité est de les garder loin de cet univers. On retrouve donc ici un vrai travailler d'horlogerie, amplifié par notre point de vue omniscient sur la série. Le si taciturne Mike se révèle en réalité être une "bonne" version de Walter White, acceptant de se salir les mains dans l'espoir de réellement mettre les siens à l'abri. Une révélation d'autant plus déchirante que nous savons que Mike mourra en ne laissant rien à ses proches. Tel Mike préservant la moindre goutte d'eau, connaissant la valeur de chaque gorgée, la série fait feu de tout bois pour prouver son talent et son intelligence. Plus que 2 épisodes... |
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Pas grand choseà ajouter aux analyses ci dessous. Quant à moi, j'avoue que tout le début m' a ennuyé, mais 16 tout de même parce que ce désert est toujours filmé de façon fascinante, plus naturellement la scène de Kim...