Bon ben voilà, une série de plus terminée. J'ai beaucoup apprécié ce final, presque plus que l'épisode 14. Une série qui va me manquer, car ce genre de show se fait de plus en plus rare. C'est peut-être la fin de série la plus satisfaisante qui existe. Maintenant, si je regarde globalement sur les 5 saisons, je ne peux hélas pas affirmer que ça fait partie de ce que j'ai vu de mieux. C'est très bon, excellent, ça marque vraiment, et je pense durablement. Avec Walter White, une icône du petit écran est née, au même titre que Fox Mulder et consorts. L'histoire dans sa globalité est géniale. La série a sa particularité au niveau de la réalisation, de l'ambiance. Mais, selon mes goûts, y'a mieux.

Un final qui prend le contre-pied des précédents en offrant une porte d'espoir et un Walter White qui admet ses erreurs et cherche une sorte de rédemption.

C'est fini, c'est propre, c'est bien. On pourrait qualifier tout ça de "sans saveur" par rapport aux deux précédents. Mais c'est justement cette banalité qui conclue la série qui est savoureuse. En fait, j'aurais été satisfait avec presque toutes les fins, ce qui inclut forcément d'autres que celle que nous avons eu. Je pourrais comme - visiblement - pas mal de fans, espérer une autre fin, une fin plus grandiloquente entre Jesse et Walt (qui ne se parlent presque pas).

J'aime beaucoup la théorie ambigue comme quoi tout est imaginé par Walt. D'où le fait que pour la première fois, la ricine fonctionne et tue quelqu'un. D'où le fait qu'il n'a des dialogues qu'avec Skyler, Todd ou Lydia, mais pas avec ses deux fils, peut-être parce qu'il n'imagine pas ce qu'il pourrait dire de plus.

Bien sûr Ozymandias reste l'aboutissement en ce qui concerne tous les enjeux de la série, la touche finale qu'un artiste met à son oeuvre. Mais il faut bien signer cette oeuvre d'art ensuite, en quelque sorte. Là intervient Felina : c'est une signature, qui a tout de même le bon goût de laisser le doute sur tout ce qu'on voit.

Au risque de faire peu original, je termine sur un grand merci à Vince Gilligan et à tous les autres, parce qu'ils le méritent pour avoir créer une série qui a changé la façon dont on conçoit une fin de série selon moi.

le coup de la mitrailleuse n'est pas la plus grande réussite de breaking bad, cependant, le reste de l'épisode est magistrale.

Excellent final pour Breaking Bad. Je regrette juste le manque de surprise et de scène OMFG comme il y avait dans Ozymandias, qui restera le meilleur de la série.

Breaking Bad c'est terminer. Après Fringe voilà donc ma deuxième grosse série qui s'en va.

Un final simple et efficace, c'est peut-être prévisible mais c'est tellement bon qu'on ne peut cracher dessus. La libération de Jesse et ce petit moment de torture intérieur entre tuer Walt ou non, est tout simplement magnifique.

Bravo BB et merci.

Voila c'est finis et une fin des plus logiques. Il n'y avais pas plus de cinq fins possibles pour Breaking Bad, et une seule qui valait la peine. Cette dernière étant magnifiquement misse en scène.

Adieu BB

Il fallait bien finir un jour ou l'autre. Là où Dexter s'est lamentablement planté, Breaking Bad réussi. J'aurai voulu plus, bien évidemment. Plus de quoi ? Je serais incapable de répondre. En fait, je ne voulais pas que ça finisse peut-être, tout simplement...

Voila un épisode finale qui conclu honorablement cette série qu'est Breaking Bad !

J'en suis déja nostalgique !

Bon bah ça devait arriver.

Et quand c'est arrivé, j'étais heureux. J'étais bien. Alors que depuis le début je croyais que quand Breaking Bad se terminerait, je serais triste, je serais mal. La série m'a quitté en me laissant l'impression qu'elle m'avait laissé tout ce qu'elle avait à me donner. Dans un état entre la satisfaction, la nostalgie et la joie.

Je n'entrerai pas dans les détails concernant cet épisode mais je l'ai trouvé superbe. Il n'y avait pas la place pour deux ozymandias, ce n'aurait d'ailleurs pas été nécessaire.

Je trouve intéressante la théorie dont on a parlé sur le forum, selon laquelle cet épisode ne serait pas réel. Mais elle ne change en fait pas grand chose à ma perception de Felina. On ne peut pas affirmer qu'elle soit vraie ou fausse, il y a sans doute un peu des deux.

Je pense contrairement à certains que Breaking Bad n'a jamais été très réaliste mais a toujours assumé d'être une fiction (j'en ai déjà parlé sur ma réponse à goulou), et ainsi des détails que certains vont trouver grotesques ne me gêneront pas plus que ça, j'y vois même plutôt du sens ou un moyen de rappeler quelque chose : le fait que les méchants soient nazis montrent bien qu'ils ne sont qu'un prétexte, le fait que le plan de Walt soit bancal c'est parce qu'il est affaibli, le fait que ça réussisse quand même c'est parce que comme dit Jesse "Mr White is luckier than you", si personne ne le remarque c'est peut être effectivement parce que c'est un fantôme (le plan où il s'éloigne de la fenêtre après avoir vu Junior)...

Ce qui me plait surtout c'est qu'on aura eu plusieurs fins à la série (j'en vois plutôt quatre que deux), et que finalement chacun y aura trouvé son compte :

"La happy end" : 5.08 (si Hank n'était jamais allé chier)

"La fin ozymandias" : 5.14 (ou "la fin de Walter White" - celle qui donne un sens à tout ce qui a précédé dans la série et la rend intemporelle)

"La fin triste/logique" : 5.15 (si on considère que Walt meurt en réalité tout seul dans sa cabane ou qu'il se fait arrêter par les flics)

"La fin Breaking Bad" : 5.16 (ou "la fin de Heisenberg")

Ce sont d'ailleurs mes quatre épisode préférés de la série (j'avais longtemps hésité à -et aurait dû- foutre 19 à Gliding over all qui est je trouve très sous-estimé et certainement l'épisode le mieux réalisé et le plus breakingbadesque de la série).

Bref, Felina aura permis d'apporter quelque chose d'autre qu'Ozymandias, peut-être pas aussi fort mais plus représentatif de la série, et de ce qui a fait que je l'ai aimée sans modération pendant 5 saisons. En cela, je pense que c'est la meilleure fin possible. Et en cela, ces fins se complètent, et je ne pourrais en choisir une pour en sacrifier une autre.

La chimie, c'est l'histoire du changement. Breaking Bad aussi.

Merci Vince, tu m'as changé. J'ai même tendance à croire que tu m'as rendu meilleur.

Tout était dans l'alchimie.