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"Pour me venger de l'absence de Alf sur le site, je mets ici une citation de l'ignoble Bernard Werber : "L'amour comme épée, l'humour comme bouclier". "
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Avis sur les épisodes
Un mot me vient après le visionnage de ce dernier épisode : dommage. Car quand on voit des séries insignifiantes, qui tournent en rond dès la deuxième saison (la liste est très longue) se renouveler pour au moins 10 saisons, et quand on sait que cette magnifique série qui aurait encore tant de choses à raconter s'arrête déjà... Il y a de quoi se dire que c'est dommage (c'est la version polie).
Ce dernier épisode est parfait en tous points. Il y a tout ce qui fait de la série ce qu'elle est : de l'humour, beaucoup d'émotions, de grandes réflexions sur des sujets universels, une immersion d'époque des plus réussies ces dernières années, tous supports confondus, et enfin, une découverte d'acteurs phénoménaux. On passera sur l'actrice principale tant c'est évident (j'espère qu'elle aura une belle et longue carrière) mais mon véritable énorme coup de coeur est pour l'acteur qui joue Matthew (R.H. Thomson) : c'est celui qui, du premier au dernier épisode, m'aura procuré les plus vives et intenses émotions. Je ne connais pas sa notoriété au Canada (visiblement moyenne, vu sa filmo), mais pour moi un tel acteur a largement l'aura des plus Grands.
Je suis donc triste, à l'idée de ne plus jamais voir ce petit monde à l'écran, et en colère à l'idée de voir que la conjoncture actuelle encourage tant d'autres projets, excusez-moi d'être vulgaire mais la colère ne sort que comme ça : merdiques au plus haut point. Ceci démontre notamment que certains sujets évoqués dans la série, dont l'action se situe à la fin du XiXiè siècle, sont malheureusement encore d'actualité.
Trois épisode palpitants pour un début de saison vraiment prometteur.
Visuellement c'est très beau, on en prend plein les mirettes à chaque plan. La BO est excellente. Et l'histoire peut paraître classique mais je pense que le fait que les personnages deviennent difficilement attachants tient à deux choses : d'abord, le fait qu'il s'agisse un animé, et ensuite, la comparaison de la trame narrative avec le naturalisme de Zola, où tout se déroule indépendamment de tout type de morale humaine. On sait alors que tout peut arriver, ce que promet de belles choses pour la suite.