2 jours 8 heures 51 minutes devant l'écran
Moyenne
13.6
Nombre de notes
73
Nombre d'avis
31
23
Favorables
2
Neutres
6
Défavorables
Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Avis sur les épisodes
L'avis de Contrairement sur
How I Met Your Mother / 7.14 46 Minutes
Si on prend How I Met Your Mother pour ce qu'elle est, à savoir une simple sitcom, cet épisode est très bons. Les gags y sont divers et nombreux, avec des situations humoristiques et des acteurs sympathiques et hilarants - tout ce qui compose un bon épisode de sitcom. Après, si on veut que les personnages est un traitement plus dramatique, on cesse les sitcoms, et on regarde un soap opera. Mais on ne peut pas reprocher à How I Met Your Mother la légèreté de ses storylines, puisque par essence, ils importent peu dans la série. Du coup, je considère que cet épisode est bon, et que cette saison en générale est d'aussi bonne qualité que les précédentes. (et ce même s'il y a des incohérences structurelles, comme le drame de cette séparation de quelques jours, et l'indifférence générale à l'absence de la donzelle de Marshall pendant plusieurs épisodes).
L'avis de Contrairement sur
How I Met Your Mother / 9.02 Coming Back
Les gags sont bons, et l'épisode n'est pas trop parasité par des scènes affligeantes qui me font mettre la main devant les yeux. C'est tout ce que j'attends de cette série, et elle a fait le job pour cette reprise.
L'avis de Contrairement sur
Misfits / 3.04 Episode Four
Que cette série est une vaste plaisanterie, c'est une évidence qu'il est inutile de discuter. Cependant, ça me pose quelques problèmes dès que la facétie se fait trop molle pour m'accaparer entièrement, et qu'elle me laisse l'opportunité de réfléchir cinq secondes sur ce qui se passe dans la mascarade.
Ca va paraître stupide d'avancer ce genre de considérations à propos d'une série aussi légère que Misfits, mais les postulats et les incohérences sont trop gênants. Pour n'en citer que quelques uns :
- les scénaristes adoptent bêtement la théorie historique de l'hitlérisme selon laquelle le phénomène du nazisme est rendu possible par la seule existence d'Hitler, s'opposant à l'intentionnalisme (puisqu'apparemment, la mort d'Hitler règlerait tout)
- Kelly revient avec le souvenir d'avoir changé le cours des choses, ce qui suppose qu'elle a également le souvenir de toute sa vie dans la version parallèle de l'histoire (autrement dit, d'un coup, devant son casier, sa mémoire se remplie de 22 années d'existence en plus, avec ses souffrances, ses rencontres, ses attachements, etc., ce qui ne la gêne pas le moins du monde, et ne semble déranger personne)
- les êtres humains possèdent un caractère déterminé a priori, qui se manifeste selon les circonstances, et non pas un caractère acquis, qui se fait par l'expérience ; on est schopenhauerien parmi l'équipe scénaristique de Misfits, et non pas sartrien (puisque les personnages possèdent les mêmes caractères dans les deux réalités, et les vertus d'un personnage qui se manifestent dans une réalité semblent être possédées par ce même personnage dans l'autre réalité)
- etc. etc.
Quand une farce ne me distrait pas assez pour me laisser penser tout ça lorsque j'en profite, c'est qu'elle est mauvaise. Et elle l'était effectivement.
Du reste, la réalisation est toujours plutôt soignée (mais ça, c'est une tendance générale des séries depuis quelques années), ce qui fait plaisir.
L'avis de Contrairement sur
The Killing (2011) / 4.03 The Good Soldier
Ayant consommé coup sur coup True Detective et Utopia avant de m'attaquer à cette quatrième (et très inattendue) saison de The Killing, je me rends compte qu'il existe un gouffre qualitatif entre les séries abouties que maîtrisent parfaitement leurs créateurs, et celles qui au contraire échappent à leur contrôle (souvent par excès de prétention). The Killing est sans doute un projet moins ambitieux que TR ou Utopia, mais il est réussi sur tous les plans, et avec une grande modestie. Pas péteuse pour un sou, c'est bien agréable. Devant The Killing (je pense surtout - et même uniquement - aux saisons 3 et 4), à aucun moment je n'éprouve le besoin de mettre ma main devant mes yeux - signe d'une profonde consternation - parce qu'un personnage est supposé nous ébahir par la profondeur de ses réflexions (ce qui est constant dans Hannibal ou True Detective - et notablement moins dans House) ou parce qu'une dramatisation vire au pathétique le plus navrant. Ce début de saison n'a rien de foireux, et je pense qu'il serait difficile de trouver des poux à ces 3 épisodes. Sans être virtuose, c'est vraiment d'une propreté impeccable.