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Derrière ce gloubiboulga, il y a quelque chose. Elle a l'air pas mal cette histoire de poison mortel. Mais hey, regardez, les filles se font attaquer sur la plage ! Et hey, elle n'est pas un peu reloue la grand-mère acariâtre ?! Et la mère d'Ace est là aussi ! Et le Doctor fait des trucs...
Stop. Pitié le monteur. Prend une pause tisane. Fait un truc de ta vie, mais pas ça.
" Professor, I'm not a little girl. "
Enfin ! Enfin, un truc à se mettre sous la dent. Ace qui s'emACE-ipe (ce jeu de mot ne fonctionne pas). Ace est vraiment le centre de cette histoire dont on commence à percevoir la métaphore sur la guerre froide derrière ce zapping incessant de scènes. Tous les moments de "vraie croyance vraie" sont chouettes et le discours de Seven (qui a l'air absent la moitié du temps) est super réussi.
Mais quelle tannée quand même. Quelle tannée...
Le truc est que l'ère Seven-Ace, je ne l'ai pas vu. Donc les pay-offs magiques sur les échecs, Ace et ce personnage de la saison 25, ça me passe complètement au-dessus.
Je vois juste un immense gâchis. La dernière scène voit Ace plonger dans la mer, libérée d'un poids, comme dans les meilleures pubs de shampoing. Mais moi, j'aurais bien aimé voir ça DANS l'épisode. À aucun moment, c'est montré. On te met uniquement devant le fait accompli au moment où elle comprend que ce petit bébé est sa mère (pas la plus affinée du tiroir à couteaux Ace pour le coup). Pour une quelconque progression narrative, je vais aller gentiment me rhabiller.
C'est tout ce qui m'inspire ce quatuor d'épisodes : des possibilités, bien présentes, mais balancées à la hâte n'importe comment, sans soucis de cohérence thématique, où les scènes se superposent comme des kaplas montés par ton cousin de quatre ans.
Je reste avec mon jus d'orange. Peut-être qu'un jour en revoyant ces épisodes (pitié non), je l'agrémenterai de trucs cool hein. Mais en attendant, je termine la soirée seul et je vais me coucher.
Binaire. Non binaire.
La capacité de RTD de toujours retomber sur ces pieds est réellement admirable. En partant d’un seul mot, balancé il y a quinze ans, il parvient à reboucler avec une thématique actuelle, qui devient le thème de l’épisode. Et là où c’est super fort, c’est que ça colle avec le fait que le Docteur ait été une femme.
Avec une seule idée - trois mots - RTD créé un épisode cohérent, un manifeste politique trans / non binaire / agenre bien plus fort et résonnant que trois saisons de Chibnall.
Le tout dans un épisode très drôle, magnifique (la lumière bordel), mélodieux et émouvant. Et puis… et puis, il y a cette scène de Tennant qui court autour d’un immense Tardis, riant et criant, comme une nouvelle scène, un nouveau terrain de jeu à explorer. Le retour à la vie.
Oh yeah, we are so back.