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Avis sur les épisodes
Jonathan Groff est très beau, il faut le dire.
Une chouette épisode, bien drivé par la dynamique Groff-Gatwa et on se fout un peu de la partie sur Ruby, même si j'étais content de retrouver Indira Varma (quoique légèrement en surjeux parfois). C'est du DW très classique, mais qui fonctionne bien.
Cela étant dit, il faut quand même souligner la constante de RTD sur le lore, qui en six épisodes : entérine le TimelessChild, fait du Docteur l'inventeur du nom des Daleks, invente la bigénération, confirme Ruth et donc aussi Richard E. Grant (!) comme ça, hop gratos.
Il y a décidément beaucoup trop de PNJs à UNIT.
Sacré RTD. Il est très fort en teasing et tout l'épisode repose là-dessus. On est pris dedans et ça reste vraiment efficace (surtout le passage avec la fenetre temporelle). C'est suffisamment bien fait pour qu'on passe sur tout le coté artificiel de la structure de l'épisode (le fait par exemple que le Doc demande pile l'aide de UNIT juste avant le discours de Susan).
Bon épisode, mais qui aura (je pense) du mal à passer un éventuel révisionnage et qui reste très dépendant de la qualité de l'épisode suivant.
Je pense qu’il faut collectivement admettre qu’on ne sera jamais satisfait d’une fin de saison de Doctor Who. C’est comme si le potentiel absolu du show restait toujours limité par l’imagination du scénariste. La fiction peine à combler les manques de la science-fiction.
Le paradoxe de l’épisode est que son plus grand défaut est sa plus grande qualité. Forcément, la résolution autour de Ruby est très décevante et frôle le n’importe quoi, la flemme et toujours et encore cette non capacité de RTD2 d’aller au bout de ses idées. En revanche, et ça il faut lui reconnaître, les émotions sont toujours présentes. La double scène « retrouvaille avec la mère » et « adieu du docteur » sont très réussis. Le cœur de l’épisode reste sa meilleure partie et c’est sans doute le plus important.
Cela donne malgré tout une fin au goût d’inachevée à cette saison qui a manqué d’épisodes, qui a accumulé les mystères par dessus la jambe et qui manque d’un payoff correct pour laisser un sentiment agréable.
Ce n’est pas impossible, toutefois, que RTD, habile jongleur, parvienne à rattraper toutes les balles qu’il a lancé dans les deux prochaines saisons. C’est souvent là même où il a été le meilleur. Je lui laisse le bénéfice du doute, mais il a malheureusement perdu (à mes yeux) une bonne partie de sa crédibilité avec ces huit épisodes.
Encore un random épisode classique de Doctor Who qui il doit en exister 158. Dieu me préserve de les regarder un jour d'ailleurs.
C'est fait de manière mécanique : un monstre puissant, le Docteur arrive et au lieu de confronter le méchant, ça va se tourner autour pendant quatre épisodes. Dès le premier, tu sais que ça va être méga chiant.