The River
On commence avec LA grosse nouveauté du mois, The River. Portée par les réalisateurs de Paranormal Activity et produite par Spielberg (encore), la série suit une équipe de sauvetage sur les traces d’un aventurier célèbre, mystérieusement disparu en Amazonie. Mais leur remontée de l’Amazone va se révéler plus dangereuse que prévue, d’autant que d’inquiétants phénomènes paranormaux se produisent autour d’eux.
Malgré un synopsis prometteur, on déchante très vite après le visionnage du pilot. La série a en effet décidé de plonger le téléspectateur directement dans l’histoire, sans prendre le temps de s’attarder sur le reste. Résultat : des personnages inconsistants et ridicules, à la psychologie unidimensionnelle, dont les relations et les motivations nous sont expédiés durant les 10 premières minutes, sans prendre le temps de les introduire convenablement.
L’histoire de manière générale n’est guère mieux lotie : la série est une accumulation de situations déjà vues, les personnages secondaires meurent sans que personne ne s’en émeuve et surtout, la série ne parvient pas à poser l’ambiance angoissante qu’elle est supposée mettre en place. L’utilisation à outrance du fantastique rend le tout plutôt ridicule et pour ce qui est de la terreur, on repassera. Les monstres divers et variés - et involontairement comiques - s'enchaînent sans qu’aucun des personnages ne se questionne sur leur présence (des phénomènes paranormaux se passent autour d’eux ! Ben ouais, c’est normal quoi, non ?) et l’on en vient à se demander si la production ne nous prendrait pas pour des imbéciles incapables d'attendre deux ou trois épisodes que survienne le fantastique.
Au final, The River ressemble plus à un pot pourri composé de Rec, Lost et Paranormal Activity qu’à une vraie série originale. Les quelques bonnes idées de réalisation, distillées au compte goutte, ne parviennent pas à compenser l’utilisation massive de procédés gros comme des maisons et l’on en vient parfois à considérer la série comme un nanar, sans pour autant la poser comme telle. Reste les plans de l’Amazonie, plutôt rafraîchissants, qui ne parviennent toutefois pas à sauver une série sans ambiance, mystère et horreur.
Smash
Le mois dernier, nous vous avions donné notre opinion sur la nouvelle série de NBC, Smash. Les avis étant plutôt partagés, nous avons décidé d’y revenir ce mois-ci, après avoir regardé plusieurs épisodes.
Le premier point à noter est qu’une partie des membres ayant participé au précédent bilan et ayant vu le pilot se sont arrêtés à ce dernier ; bien que la série soit plus mature et délaisse le “fun” (note de CAD: la niaiserie insupportable) de Glee, elle n’en reste pas moins une série “comédie musicale” et ne devrait pas faire changer d’opinion ceux qui y sont allergiques.
Passé ce point, la série se révèle un bon divertissement. L’intrigue possède de véritables enjeux, sait où elle va (ce qui, actuellement, n’est pas toujours évident) et la diversité des storylines permet à chacun de trouver un personnage qui l’intéresse. Le casting est de très bonne facture, de même que les numéros musicaux qui, en plus d’être bien intégrés, sont assez soignés. Tout ces éléments permettent donc d’instaurer une ambiance sympathique et légère qui rend la série fort divertissante.
Après, on n’échappe pas à quelques clichés et stéréotypes ici et là mais c’est un peu le propre des comédies musicales. Mais cela ne devrait pas gêner les amateurs du genre qui prendront sûrement plaisir à suivre la création du spectacle. Sans grande prétention, la série n’est peut-être pas le hit attendu mais elle reste tout de même un excellent divertissement.
La critique du pilot, par Moolfreet.
Kaboul Kitchen
Depuis la rentrée, Canal+ semble s’intéresser aux comédies. Après Platane de et avec Eric Judor, c’est une autre comédie qui a été diffusée ce mois-ci : Kaboul Kitchen. Cette dernière suit Jacky (Gilbert Mecky), propriétaire du Kaboul Kitchen, un restaurant où tous les expatriés d’Afghanistan viennent faire la fête. Tout roule pour lui jusqu’au jour où sa fille débarque pour faire de l’humanitaire.
Cette comédie caricaturale sur les différences culturelles entre la France et l’Afghanistan partait d’une bonne intention : de bons acteurs et une histoire originale. Malheureusement, elle s’engouffre trop souvent dans le soap bas de gamme et un peu facile, comme peuvent nous le proposer TF1 ou M6. Dialogues maladroits, réalisation moyenne avec caméra tremblante et situations dignes des soaps ne permettent pas à la série de se hisser à la hauteur des autres séries de la chaîne (Braquo, Pigalle La Nuit...). Dommage.
Spartacus
Amateurs de gladiateurs, d’arènes et de testostérone, vous allez être ravis : Spartacus est de retour pour une seconde saison depuis le 27 janvier. Intitulée Spartacus : Vengeance, cette dernière reprend là où Blood and Sand s’était arrêtée, à ceci près que Spartacus est désormais interprété par Liam McIntyre (suite au décès d’Andy Whitfield). Après un an et demi d’attente, les fans vont donc avoir du neuf à se mettre sous la dent.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette saison démarre sur les chapeaux de roues. Le changement d’acteur ne se fait pas vraiment sentir et la série joue toujours sur son visuel et son ambiance : on retrouve du sang, du sexe et du complot comme pour la première saison, rien de neuf de ce côté-là.
La vraie bonne idée en revanche a été de sortir les intrigues de l’arène et du camp d’entraînement. L’histoire évolue donc à une plus grande échelle et de nouveaux enjeux se dessinent. Les personnages secondaires ne sont pas en reste : la série ne se focalise plus que sur Spartacus mais fait la part belle aux autres personnages, comme Crixus ou Gaius Glaber. La saison se paye même le luxe de lier son histoire avec celle de son spin-off (Gods Of The Arena), ce qui n’est pas pour nous déplaire. Bref, la série confirme et ne devrait pas décevoir ceux qui ont aimé la première saison.
The Straits
Un petit tour du côté de l’Australie à présent avec The Straits, sorte de Sopranos à l’australienne. On y suit Harry Montebello (joué par Brian Cox, vu dans Kings) à la tête d'un empire de la drogue et de l'argent sale. Avec l'appui de sa famille, il règne d'une main de fer sur les affaires locales et décide d'impliquer un peu plus encore ses enfants pour assurer sa succession.
Présentée comme un drame, il semble que la série soit, pour le moment, plutôt légère. Elle pose tranquillement les différents enjeux mais tout se passe assez calmement, le patriarche mène sa barque sans secousses alors que l’on aurait pu s’attendre à des situations plus tendues. Le pilot d’une heure quarante-cinq se révèle d’ailleurs un peu trop long et le rythme de la série est plutôt lent. Là encore elle prend son temps.
Elle n’en reste pas moins très divertissante. Sa capacité à alterner passages tragiques et gags purs et simples, bien que déroutante au premier abord, participe grandement à son charme et les différents personnages, non manichéens, la rendent très plaisante.
En fin de compte, la série n’est peut-être pas d’un niveau incroyable mais c’est un divertissement de bonne facture qui offre de bons moments décalés et des scènes assez justes émotionnellement, ce qui devrait amplement suffire pour vous convaincre.
Woodley
Portée par Franck Woodley, la série suit ce comique enfermé dans un costume d’oeuf géant qui subit les coups du destin mais qui parvient toujours à se relever, grâce à son acharnement. Pour une série privilégiant les situations aux bons mots, la dynamique n’en est pas moins très efficace. Touchante et poétique, Woodley a convaincu les quelques membres qui l’ont regardée : pourquoi pas vous ?
La critique du pilot, par Sephja.
I Just Want My Pants Back
Une nouvelle série MTV, c’est quasiment la grosse bouse assurée : entre adaptations ratées et gros nanars, il faut être passionné pour y trouver de l’intérêt tant les bonnes surprises sont rares (on se calme le fan-club Teen Wolf). Cette fois la chaîne nous propose I Just Want My Pants Back, adaptée de la nouvelle éponyme de David J. Rosen's : l’histoire d’un groupe de jeunes dont l’un d’eux essaye de récupérer son pantalon.
Bien évidemment, la série se révèle être un très gros vide. Bien que l’écrivain soit crédité pour l’adaptation de sa série, c’est bien MTV qui a tout dirigé. En gros, elle a choisi un public cible : les jeunes urbains entre 20 et 30 ans. Elle a ensuite recherché des figurants pouvant incarner le rôle de hipsters sur Craiglist. Une fois tout ce beau monde réuni, elle a contacté toutes les marques qui voulaient faire du placement de produit, puis tous les groupes qui voudraient passer leur musique dans la série (c’est le groupe Wavves qui a gagné). Puis elle a essayé de faire une histoire avec ces éléments.
Du coup, la série se contente de superposer un par un les clichés sur les hipsters ou plus globalement les jeunes “cools”, le tout dans un puritanisme américain exacerbé par la réputation adolescente de la chaîne. Et ceux qui pensent tenir là un nouveau nanar à la Teen Wolf, passez votre chemin.
Pour plus de mauvaise foi, vous pouvez lire la critique de notre spécialiste, CAD !
Danger 5
Encore une série australienne qui devrait ravir les amateurs de nanar : Danger 5. La série met en scène un groupe d’agents secrets pendant la seconde guerre mondiale dont la mission est de tuer Hitler. Au vue des trailers, la série promettait du grand n’importe quoi, restait à le confirmer.
Et après avoir vu le pilot, nous pouvons vous le dire : c’est bien du grand n’importe quoi. Ne s'embarrassant pas avec l’histoire, le pilot nous offre en vrac un ours qui joue du piano, des chiens qui parlent allemand, des figurants qui meurent plusieurs fois, un grand chef à la tête d’aigle, de l’alcool et des clopes mais surtout, surtout, des scénaristes complètement drogués. L’histoire, bien que complètement incroyable, se révèle au final être plutôt cohérente et l’ensemble des acteurs est raccord avec ce concept de séries d’espionnage fauchée digne des années 70.
Truffé de faux raccords, d’effets spéciaux en carton pâte et d’acteurs avec des accents terribles, le pilot se révèle proche du Saint Graal du nanar télévisuel, et ce n’est pas pour nous déplaire. A consommer au 1000ème degré sans modération.
La critique du pilot par Sephja.
Inside Men
Inside Men est une mini-série comme les Anglais aiment en produire. Celle-ci raconte comment trois employés d’un entrepôt bancaire vont organiser le plus grand casse de l’histoire britannique.
Et c’est plutôt une bonne pioche. L’intrigue est certes classique mais est menée de manière efficace : le découpage sous forme de flashback/flashforward permet de dynamiser le tout et de dévoiler des informations-clés de l’intrigue au moment opportun. Chaque épisode reconstitue quelques-uns des évènements qui ont conduit ces trois employés modèles à commettre ce braquage, et le puzzle se construit au fur et à mesure, ce qui est très plaisant à suivre.
Mais c’est surtout l’évolution des personnages et de leurs motivations qui intéresse ici. Elle n’est pas sans rappeler celle d’un certain Walter White de Breaking Bad, le tout étant servi par un casting de qualité. Une bonne pioche donc.
Pan Am
Pan Am, c’était l’un des gros projets de la rentrée sur ABC. La série suivait ainsi les employés d’une compagnie aérienne dans les années 60, quatre hôtesses et deux pilotes. Malheureusement, les faibles audiences auront eu raison d’elle et c’est donc un serie finale auquel on a eu le droit ce mois-ci, l’heure pour nous d’en faire également un petit bilan.
Le premier problème de Pan Am a été son manque de clarté dès le départ : beaucoup trop vague, elle n’a pas pris le temps de développer convenablement les storylines (pas forcément intéressantes) des hôtesses, et les a parachutées rapidement dans des histoires d’espionnage par toujours bien choisies.
Malgré une révision de ses ambitions à la baisse, la série a finalement atterri en douceur via une conclusion correcte, qui évite le piège du cliffhanger inutile malgré quelques raccourcis scénaristiques. Au final, Pan Am ne restera pas dans les annales mais elle aura fait connaître de nouvelles actrices, comme Karine Vanasse ou Kelli Garner, que l’on reverra peut-être la saison prochaine dans d’autres séries.
La critique du final par Sephja
Borgen
Ce mois-ci, la chaîne franco-allemande Arte diffusait Borgen, une série danoise qui suit Birgitte Nyborgb, politicienne accédant aux plus hautes fonctions de l’état. La politique étant un thème à la mode ces temps-ci, la série vaut-elle le coup d’oeil ?
Indubitablement oui ! La description du système politique danois est très claire et représentée à la perfection. Les tractations entre les différents partis, lorsque Birgitte monte son gouvernement, sont passionnantes et résonnent d’autant plus en cette période électorale. Les liaisons entre politique, journalisme et économie sont également très bien représentées et apportent la vision de l’envers du décor de toute la campagne politique.
De plus, le fil rouge se tient tout au long des épisodes et contribue grandement à la cohérence de la saison. Enfin, le personnage principal est attachant : Birgitte est droite dans ses convictions et audacieuse dans ses décisions. Et c’est une femme de pouvoir qui n’en oublie pas pour autant sa famille. Bien que “classique” de ce point de vue, la série ne plonge pas dans les clichés faciles et chaque choix politique aura des conséquences sur la vie de famille.
En bref, une série à voir !
Blue Bloods
Toujours en France, on zappe cette fois sur M6 qui diffuse actuellement Blue Bloods. L’occasion pour nous de revenir sur la première saison de cette série de CBS, qui marque le retour de Tom Selleck et de sa célèbre moustache sur le petit écran dans un cop show.
Et déjà, le premier point à noter, c’est que la série n’est pas vraiment un cop-show traditionnel puisqu’elle y ajoute également une dimension procédurale et une dimension soap, les histoires policières se recoupant au travers des histoires de famille (un peu à la manière des Cordiers, Juge et Flics). Et c’est probablement là sa plus grande faiblesse : elle n’arrive pas à mixer ces trois genres et au final, aucun d’entre eux n’est convenablement présenté.
On se retrouve donc avec des enquêtes policières bâclées et faciles et un aspect juridique superficiel. Le soap familial à base de société secrète arrive quant à lui comme un cheveu sur la soupe, ne développant aucun des personnages. Au final, la série devrait contenter les moins exigeants, fans du Mentalist et autres cop-shows faciles ; les autres iront voir ailleurs.
Justified
Le Deputy Marshall Raylan Givens est de retour depuis janvier mais comme nous n’avions pas pris le temps de visionner suffisamment d’épisodes pour en parler dans le dernier bilan, on ne le fait que maintenant.
Sur les premiers épisodes, on peut déjà vous confirmer que l’on assiste à un début de saison sur les chapeaux de roue. Ca flingue, ça dézingue. En bref, ça promet ! Les nouveaux bad guys (au premier rang desquels Neil McDonough) ont gagné en sadisme et en froideur ce qu’ils ont perdu en complexité... En espérant que cela ne nous fera pas regretter Mags Bennett et sa famille, pour laquelle on ne pouvait parfois s’empêcher de ressentir une vraie sympathie. Mais de ce point de vue là, le personnage de Limehouse a l’air véritablement prometteur.
Et la bonne nouvelle, c’est que, malgré l’épisode 2 un peu faiblard, qui nous narre une histoire de protection de témoin sans grand intérêt, Graham Yost et son équipe parviennent à conserver une véritable continuité d’une saison à l’autre. Les expériences -les casseroles ?- accumulées à Miami et surtout à Harlan vont bien finir par rattraper Raylan Givens. Quant à Boyd et Ava, ils sont toujours là, de plus en plus déterminés, intéressants et durs. Heureusement, car la mauvaise nouvelle, c’est que Winona, elle aussi, est encore là.
Royal Pains
Un final plutôt intéressant qui marque une vraie rupture entre les deux frères Lawson. L’occasion de relancer le show sur de nouvelles bases, tant la saison aura été inégale et décevante par certains aspects, surtout concernant Divya. En cherchant à dépasser le cadre du medical drama estival basique, Royal Pains se heurte aux limites d’un univers trop superficiel et d’une construction qui aura manqué de cohérence toute la seconde moitié de saison.
La critique du final, par Sephja.
White Collar
Un final impeccable, à l’image de cette saison. L’épisode final offre une conclusion esthétiquement superbe et très dynamique. La saison 3 a quasiment été une réussite totale, en tout cas, c’est pour le moment la meilleure de la série. Vivement Juillet pour la suite.
La critique du final, par Sephja.
Life’s Too Short
Life’s Too Short est la nouvelle série des créateurs de The Office (la version anglaise of course). Diffusée en novembre sur la BBC et co-produite par HBO, la série suit la vie de l’acteur nain Warwick Davis, vu dans Willow, la Menace Fantôme ou encore Harry Potter, le tout de façon décalée bien entendu.
Ceux qui sont familiers de l’humour de Ricky Gervais et Stephen Merchant ne devraient pas être perdus ; pour les autres, ce sera une bonne occasion de découvrir ces fervents défenseurs de l’humour british. Dans cette série tournée à la façon d’un faux-documentaire (un mockumentary) comme The Office, on se prend rapidement d’affection pour ce personnage très imbu de lui-même, qui n’hésite pas à rappeler à tout le monde qu’il est une star avant d’être un nain.
Warwick Davis se met en scène avec beaucoup d’autodérision ; et l’humour noir et embarrassant qui en découle est vraiment savoureux. Au final on se surprend même à être offensé lorsque son personnage est discriminé alors que bon, ça reste un nain.
On aurait aimé vous en parler, mais on n'a trouvé personne pour le faire :
- Outland
- How To Rock
- Parenthood Season Final
- The Exes Season Final
- The Increasingly Poor Decisions of Todd Margaret Season Final
Le bonus
Pour ceux qui l’auraient manqué, notre ami Gaetan (CAD) a participé à l’émission “Saison 1 Episode 1” du Mouv du 25 février. L’occasion pour vous d’avoir quelques avis supplémentaires sur les différentes séries présentes sur ce bilan et de connaître l’opinion de notre webmaster préféré sur la nouvelle moustache de Tom Selleck. Vous pouvez retrouver l’émission à cette adresse : http://www.lemouv.fr/diffusion-table-ronde-critique-n%C2%B02.
Merci Pierre !
Ce bilan est le fruit d’un travail de réflexion mené par différents rédacteurs et membres du site dans le but de vous aiguiller dans vos choix de série. Les opinions présentées ici n’engagent qu’eux et comme ils l’assument totalement, voici leur nom : Antofisherb, CAD, Dartagnen, Elpiolito, Fafa, Fitz, Malfadette, Puck et Sephja. Merci également à Puck pour la relecture. Si vous aussi vous souhaitez participer au prochain bilan, n’hésitez pas à venir donner de la voix sur le forum (et promis, on ne mord pas) !