Le Vrickavrack - Décembre 2017/Janvier 2018

Le 26 janvier 2018 à 06:58  |  ~ 23 minutes de lecture
Dark, Black Mirror, The End of the F***ing World, The X-Files, Marvel's Runaways, Maigret et plein d'autres... Ils sont critiqués ici.

Le Vrickavrack - Décembre 2017/Janvier 2018

~ 23 minutes de lecture
Dark, Black Mirror, The End of the F***ing World, The X-Files, Marvel's Runaways, Maigret et plein d'autres... Ils sont critiqués ici.
Par nicknackpadiwak

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Les Vœux du Président de Série-All à la nouvelle année est une tradition que l'on perpétue depuis toujours, enfin depuis que le site est devenu une vraie association et qu'on a un vrai Bureau, donc depuis six mois.

Silence dans le fond, ça commence !

 

Salut les copines et les copains, en un mot comme en cent, bonne année, bonne et heureuse, longue et vigoureuse, bisous, bisous. Meyffat c'est nul.

 

...

Ok, bref mais concis. Et moi qui espérais meubler mon introduction avec ces vœux, je suis chou farci.

Donc assez de perte de temps, voici le nouveau Vrickavrack.

 

 

Le Fonz du mois : Nardoudou

 

Nardole avec une couronne en diamants Avis très favorable

Nardole pouce en l'air Avis favorable

Nardole en peignoir, dubitatif Avis neutre

Nardole qui grimace Avis défavorable

 

 

Sommaire :

 

 

 

Arrow - Saison 6

 

Arrow saison 6

 

RasAlGhul : Je me demande si la saison va un jour se décider à démarrer. C’est terrible, il n'y a presque rien qui fonctionne cette année dans Arrow. On bâille, on s’ennuie, on se lasse. La terriblement irrégulière saison 4 (et mauvaise à partir de sa deuxième partie) réussissait encore à intéresser par le charisme de Neal McDonough ; malgré Michael Emerson et plusieurs vilains sympas, la seule émotion qui nous frappe en pleine figure est l’ennui. Pour les aventures de notre Archer vert, il va falloir trouver une solution à cette routine, sous peine d’aller définitivement vers la saison la plus mauvaise de la série.

Nardole en peignoir, dubitatif Avis neutre

 

 

Black Mirror - Saison 4

 

Black Mirror saison 4

 

Jo : Je crois qu'il faut que je me rende à l'évidence. Ma madeleine de Proust du malaise n'est plus. Son passage chez Netflix l'a définitivement faite disparaître. La série décrivant les dérives de la technologie s'est laissée absorber par ce qu'elle décriait. Davantage d'épisodes dans un temps réduit, une visibilité mondiale accrue, mais une qualité moindre. Bien moindre.

Fini le temps où je terminais le visionnage d'un épisode en position fœtale, me disant alors que l'humanité n'était qu'une vaste blague et que nous allions fatalement en plein dans le mur. Désormais, j'éteins ma télé, me dis que ce que j'ai vu était plutôt pertinent (parfois un peu dérangeant, parfois un peu touchant), et retourne vaquer à mes occupations. Je crois que ça y est, j'ai enfin fait mon deuil et admis le fait que je ne reverrai plus jamais de White Christmas.

Alors oui, mes notes globales sont bonnes et certains épisodes étaient vraiment intéressants à regarder. Mais avec le peu de recul que j'ai à ce jour, j'ai le sentiment d'avoir été bernée par un ersatz de Black Mirror. Une série de bonne qualité mais qui ne correspond pas à ce que j'ai demandé. En somme, qu'on m'a donné du Breizh Cola alors que j'avais commandé un Coca Zéro. Et finalement, rien que pour ça, mon avis sera neutre (car on ne plaisante pas avec les boissons pétillantes).

Nardole en peignoir, dubitatif Avis neutre

 

 

Brooklyn Nine-Nine - Saison 5

 

Brooklyn Nine-Nine saison 5

 

Jo : Brooklyn Nine-Nine est une série sans prétention. Depuis cinq ans, elle fait son petit bonhomme de chemin. Globalement sympathique à regarder, elle connaît des hauts et des bas, sans jamais atteindre des sommets d'hilarité ou de nullité. Or, j'ai eu le sentiment que cette saison 5 était celle de la maturité (oui oui, comme chaque nouvel album de Patrick Bruel). Dès les premiers épisodes, on retrouve un humour bien présent mais pas que. Les personnages semblent avoir gagné en réflexion, les sujets abordés sont sérieux... Bref, j'ai vraiment apprécié ce virage.

Sauf qu'il n'a pas duré longtemps. Dès l'épisode 6, Brooklyn Nine-Nine retombe dans ses travers, et la chute fait plutôt mal. Une montagne de puérilité et d'histoires plus insignifiantes les unes que les autres. Heureusement, l'intrigue de mi-saison a le mérite de rebattre un certain nombre de cartes et nous laisse un petit goût amer dans la bouche qui n'est pas pour me déplaire. Nous verrons ce que donne la suite, mais j'ai décidé de faire abstraction du petit passage à vide et de me laisser porter par les aspects nouveaux et positifs du show.

Nardole pouce en l'air Avis favorable


RasAlGhul : Brooklyn Nine-Nine ne redéfinit pas les tenants et les aboutissants des sitcoms, mais c’est tout de même plutôt satisfaisant, alors que l’on se trouve pile au milieu de la saison. Les personnages sont toujours aussi bons, l’humour est présent et certains épisodes réussissent clairement à émouvoir.

Le problème c’est que cette saison est également l’une des plus irrégulières de la série ; on a eu le droit à de véritables échecs (il suffit de se référer aux notes de Jo et moi-même sur le site pour le constater), qui réussissent à stopper abruptement le développement de la saison. En espérant que la deuxième partie soit moins erratique que la première, et que l’on retrouve des intrigues qui fassent honneur à nos personnages que l’on apprécie tant.

Nardole pouce en l'air Avis (allant vers le) favorable

 

 

Dark

 

Dark

 

Nick : Lors du pilote de Dark, on retrouve une pointe de surnaturel, il y a un enfant qui disparaît mystérieusement, un groupe de gamins qui se forme et un peu d'années 80. On se dit alors qu'on va assister à une version allemande de Stranger Things. Mais non, c'est autre chose, c'est mille fois mieux.

Car très vite, les similitudes avec la série de Netflix vont s'estomper et on va s'enfoncer dans les ténèbres profondes avec cette petite ville perdue au cœur des forêts où d'inexplicables kidnappings de mineurs ont lieu. Oui, Dark mérite son nom, l'atmosphère est poisseuse et pluvieuse et un brouillard de mystères enveloppe la série. Et même si elle n'est pas toujours évidente à suivre (beaucoup de personnages qu'on retrouve sur plusieurs époques), elle reste captivante et diablement efficace, sachant distiller les indices et les révélations tout en continuant à fasciner le spectateur avec l'opacité de son énigme. Très bien rythmée (on ne s'y ennuie jamais), ce mix de Broadchurch, Twin Peaks (les deux premières saisons) et Stranger Things en mode teuton est un diamant noir fascinant et addictif.

Nardole avec une couronne en diamants Avis très favorable


RasAlGhul : Je me suis pour l’instant arrêté à trois épisodes. Mais c’est très intrigant, et assez excellent. Les acteurs sont vraiment bons, l’intrigue est solide, il y a une vraie atmosphère, qui donne rapidement une vraie identité visuelle et thématique à la série. On est impliqué, parfois fasciné et toujours dans l’obscurité. Il est vrai que la série ne possède pas forcément un pitch novateur, mais l’ambiance est parfaite.

Le seul réel, et considérablement petit, défaut de la série au début réside dans la difficulté qu’on a de se souvenir des noms (et même si je suis pas une chèvre en allemand, la barrière de la langue n’aide pas). Surtout quand on revient dans le passé. Donc un conseil avant de regarder Dark, parce qu’il faut que vous regardiez Dark : faites-vous une fiche avec tous les noms des personnages !

Nardole avec une couronne en diamants Avis très favorable (pour l'instant)

 

 

Gomorra - Saison 3

 

Gomorra saison 3

 

Nick : La saison 2 de Gomorra avait trop joué la défense, attendant les derniers épisodes pour se porter à l'attaque. Heureusement, cette nouvelle saison se montre plus offensive et développe une intrigue en constant mouvement, confiante en sa force. Soit une représentation hyper-réaliste, anti-glamour et sans strass du banditisme napolitain et une absence de glorification de ses mafieux médiocres se promenant dans les quartiers délabrés, tuant de sang-froid pour des délits minables. Mais tout cette lie de l'humanité a quelque chose de captivant à regarder, surtout que dans cette saison, la cocotte-minute augmente encore en pression avec l'arrivée d'un beau-père peu commode et une Annalisa revancharde.

Les seuls bémols que je pourrais trouver sont : l'impunité inexplicable de ces criminels qui ne sont jamais inquiétés par la police, et surtout l'invulnérabilité de Ciro et Gennaro, les deux têtes de gondole du show. Certes, les deux acteurs sont impressionnants de présence à l'écran, mais alors que tout le monde meurt autour d'eux, ils en réchappent à chaque fois, aidés par la mansuétude des scénaristes ne désirant pas perdre ces deux monstres fascinants.

Mais malgré cela, c'est un vrai plaisir de retrouver une Gomorra en grande forme, pleine de tensions, de trahisons et de vendettas.

Nardole pouce en l'air Avis favorable

 

 

Jean-Claude Van Johnson

 

Jean-Claude Van Johnson

 

Nick : Jean-Claude Van Damme is back dans une série parodique où il tient son propre rôle. Enfin, pas vraiment, on nous explique que JCVD est la couverture de Jean-Claude Van Johnson, un agent secret qui profite des tournages de films et de ses exceptionnelles qualités d’athlète pour sauver notre monde. Aujourd'hui il sort de sa retraite et repart en mission avec le secret espoir de reconquérir Vanessa, l'amour de sa vie, agent secret elle aussi. Voilà pour le pitch de base. Alors, cette série ? Charge au vitriol contre Hollywood et crise existentielle ? Nope, pas du tout, ici l'humour se fait avec un mortier et pèse aussi lourd qu'un parpaing. Le scénario tente le grand écart entre parodie de films d'action et dérapage nawak (le double du futur, la machine à contrôler le climat), mais se vautre à cause du côté systématique et peu inspiré des gags.

De plus, la série, sous ses aspects d'auto-dérision, reste tout de même à la gloire de Van Damme, qui même s'il est parfois tourné en ridicule, garde les rênes du chantier et reste le plus grand et le plus fort. D'ailleurs les autres personnages sont inexistants, juste des clichés qui bougent (et particulièrement Vanessa, personnage versatile qui n'a pas d'autre fonction que de faire tourner en bourrique la star belge).

Bref un retour bas du front et pesant des tonnes de Jean-Claude. Truly déçu comme pourrait dire l'ancien Mr. Belgium.

Nardole en peignoir, dubitatif Avis neutre

 

 

Les Petits Meurtres d'Agatha Christie - Épisode de Noël

 

Les petits meurtres d'Agatha Christie

 

Elpiolito : Premier éloignement du canon pour les scénaristes de la série qui proposent pour Noël une enquête inédite non issue de l’œuvre d’Agatha Christie. Le résultat est en demi-teinte. D’un côté, la série confirme la bonne maîtrise de ses personnages principaux (étoffement du passé d’Alice et de ses années à l’orphelinat, Marlène et Noël, Laurence et les gosses) et propose une vraie ambiance de Noël, sans sombrer dans la facilité. De l’autre, l’intrigue est un poil poussive et la gamine orpheline est insupportable (et complètement hors sujet dans sa caractérisation).

Nardole pouce en l'air Avis favorable (parce que Noël)

 

 

Maigret - Saison 2

 

Maigret saison 2

 

Elpiolito : Mr. Bean en Maigret, je dois dire que j’étais très dubitatif. Force est d’avouer que Rowan Atkinson, même s’il manque un peu de carrure et de présence pour jouer le rôle de Maigret, arrive à parfaitement faire oublier le comique et livre une très bonne prestation. Le reste est relativement classique et plutôt fidèle au modèle, parfait comme policier du dimanche soir sur France 3 (oui, ce n’est pas non plus la folie furieuse et pétarade dans tous les sens).

Nardole pouce en l'air Avis favorable

 

 

Marvel’s Runaways

 

Runaways

 

RasAlGhul : Ce n’est vraiment pas transcendant comme première saison. Le problème, c’est que les scénaristes ont décidé de raconter leur histoire "à la American Gods", c’est-à-dire de se servir de leur première saison pour tout mettre en place. Comme une longue introduction. Et fichtre qu’elle est effectivement longue ! Longuette je peux même dire.

Les personnages ne sont pas inintéressants, loin de là. Ils se débarrassent – pour les ados – progressivement des gros clichés du début ; les parents sont souvent empreints d’une complexité bienvenue. Toujours est-il que l’action et la narration sont vraiment mis au second plan. Dommage, parce que le potentiel est clairement là. Faudra pourtant attendre la deuxième saison avant de voir tout cela. Elle a intérêt à être bonne.

Nardole en peignoir, dubitatif Avis neutre

 

 

Riverdale - Saison 2

 

Riverdale saison 2

 

RasAlGhul : Riverdale doit être la série qui m’a le plus énervé cette année. Parce que je l’ai souvent défendue, parce qu’elle a des qualités tout à fait objectives, malgré son côté teen show. Il y avait de bonnes compréhensions des tropes adolescents et un côté un peu subversif. Puis le mystère était également intrigant.

Mais après un début de saison en demi-teinte, et un progressif redressement, Riverdale a complètement pété les plombs. Elle ne s’est pas seulement enfermée dans une intrigue de Black Hood absolument ridicule et à la résolution toute moisie, elle a surtout – et cela est davantage intolérable à mes yeux – totalement perdu le contrôle de ses personnages. Notamment Betty et Jug, qui ne sont que l’ombre des super personnages qu’ils étaient il y a à peine une demi-saison.

Apparemment, Riverdale va revenir à sa formule originelle dans sa deuxième partie de saison 2. Je vais lui redonner une chance, mais les scénaristes doivent cruellement se reprendre.

Nardole qui grimace Avis très défavorable

 

 

Supergirl - Saison 3

 

Supergirl saison 3

 

RasAlGhul : Si l’on excepte ma favorite Legends of Tomorrow, Supergirl est véritablement la série qui s’en sort le mieux cette année, qualitativement parlant. Elle a connu un saut qualitatif assez substantiel pendant la pause d’été et il en ressort une série plus adulte, moins "à l’eau de rose". Alors certes, le retour de Mon-El a mis un peu de soap dans la série, et pas forcément pour le mieux.

Mais Supergirl réussit à raconter des histoires qui sortent un peu du moule traditionnel des séries de super-héros, et cela fait du bien (c’est l’une des raisons qui fait que j’attends Black Lightning avec impatience). Qui plus est, on a en plus droit à la véritable Légion des Super-Héros cette année, et avec une méchante comme Reign, tout me porte à croire que la deuxième partie de saison sera excellente !

Nardole pouce en l'air Avis favorable

 

 

The End of the F***ing World

 

The end of the f***ing world

 

Nick : J'ai toujours supposé que lorsque des créateurs venaient apporter leur projet de série aux producteurs de Netflix, il leur était demandé de résumer leur série en une phrase. Cela donnerait :

Pour cette série, cela serait Dexter meets Wes Anderson.

En effet, le pilote plagie sans vergogne tous les codes esthétiques du cinéaste. Cela se calme ensuite, mais les voix off alourdissent l'ensemble tant elles sont superflues et bavardes (comme dans Dexter).

Surtout, il y a un côté roublard dans cette série qui m'est extrêmement antipathique. Elle se donne l'air subversive, en témoignent ces tonnes de grossièretés dans les dialogues, tandis que pour éviter tout souci avec la censure, on met un F*** dans le titre. On y parle beaucoup de sexe, mais à chaque fois l'acte est repoussé pour diverses raisons. Et lorsque James se lance dans sa carrière de psychopathe, il tue... un violeur en série, ce qui est bien pratique et permet aux spectateurs de garder leur sympathie pour le personnage (ce qui aurait été moins le cas s'il avait tué un innocent ou un enfant). Faudrait que je pousse un peu plus loin le visionnage de la série, car on m'a assuré que cela s'améliorait, mais sur les trois premiers épisodes que j'ai visionnés, le côté "grande gueule, petit bras" de The End of the F***ing World m'horripile.

Nardole qui grimace Avis défavorable


RasAlGhul : J’ai franchement bien aimé cette nouvelle série Netflix. Le style m’a attiré, les dialogues sont percutants et les deux adolescents principaux réagissent comme des ados normaux, et vont surtout extrêmement bien ensemble. Il se dégage une véritable émotion de certains épisodes, surtout lorsque James et Alyssa sont au centre. La série n’évite bien entendu pas quelques écueils classiques dans ce genre de séries, mais globalement elle s’en sort vraiment bien.

La série de huit épisodes est en fait davantage un film divisé en huit plutôt qu’une série. Il faut la binger rapidement, pour rester dans l’ambiance délurée, parfois glauque mais assez humaine aussi de The End of the F***ing World.

Nardole pouce en l'air Avis favorable

 


The Flash - Saison 4

 

The Flash saison 4

 

RasAlGhul : Je l’avoue, je commence à devenir blasé des séries de l’Arrowverse. Enfin, surtout Arrow et The Flash. La première est médiocre depuis le début de sa saison 6, tandis que la deuxième continue sa route entamée depuis la saison 3, à savoir celle d’une série sans réelle ambition. Les personnages ne sont plus si sympathiques, les intrigues perdent en substance quand elles se veulent plus intelligentes qu’elles ne le sont en réalité, et, tout simplement, l’ensemble ne me fait tout simplement plus vibrer (vibrer, The Flash, vous l’avez ?).

Donc ce n’est pas avec un cœur léger que j’entame cette deuxième partie de saison de The Flash. Une saison 4 qui pourrait se révéler être la dernière que je regarde de cette série.

Nardole en peignoir, dubitatif Avis neutre

 

 

The Girlfriend Experience - Saison 2

 

The Grlfriend Experience saison 2

 

Nick : The Girlfriend Experience saison 2 est sortie en catimini, alors que la première avait bénéficié d'un énorme engouement des critiques. C'est un peu dommage, car cette deuxième fournée ne dépareille pas de sa grande sœur. La grande nouveauté est que la série raconte deux histoires indépendantes qui alternent un épisode sur deux.

La première raconte la rencontre d'une escort-girl et d'une femme influente sur fond de politique et de lobbying. On retrouve l'atmosphère glaciale de la première saison, un monde froid et déshumanisé où tout n’est que domination et perversité, où les riches font tourner le monde et s'achètent tout, y compris le corps des femmes. Des deux, c'est clairement l'histoire la plus intéressante, grâce notamment à son côté esthétique très épuré qui crée vraiment un univers à part. Niveau sexe, ce n'est clairement pas à mettre devant tous les yeux et les scènes sont assez crues, comme cette fellation filmée avec un portable à la limite du porno (même s'il s'agit probablement de prothèse).

La deuxième est celle d'une escort-girl qui doit témoigner contre son ancien amant et qui est prise en charge dans un programme de protection des témoins. Si on retrouve les thèmes de la série (perversion, voyeurisme) et une mise en scène plus chaleureuse, ce deuxième segment ne prend jamais son envol et est plus ennuyeux à regarder. Il est aussi nettement plus soft.

Mais, même si imparfaites, aussi sympathiques qu'un week-end en tee-shirt au pôle Nord et parfois dérangeantes dans leur thématique (il y a un côté un peu moralisateur à nous montrer de manière distanciée la déchéance de ces femmes), les deux parties bénéficient d'un trio d'actrices au top et restent une expérience singulière.

Nardole pouce en l'air Avis favorable pour Erica & Anna

Nardole en peignoir, dubitatif Avis neutre pour Bria

 

 

The Good Place - Saison 2

 

The Good Place saison 2

 

RasAlGhul : C’est vraiment une très bonne série ! Chaque fois que je pense que les scénaristes n’ont plus trop d’idées derrière la tête, ils arrivent à retomber sur leurs pieds narrativement parlant. Le retour de The Good Place dans sa saison 2 a été excellent, avec d’abord un épisode extrêmement drôle, puis un davantage intimiste et réalisant une sorte d’hommage à tout ce qui s’est passé jusqu’à présent.

On rajoute un cast toujours aussi excellent, Ted Danson en tête, et on a là une série qui ne déçoit jamais, qui fait rire et qui arrive à nous dévoiler la part d’humanité de tous nos personnages, qu’ils soient bons ou non. Un vrai coup de cœur.

Nardole avec une couronne en diamants Avis très favorable

 

 

The X-Files - Saison 11

 

The X-Files saison 11

 

Nick : La question est pourquoi.

Pourquoi ce nouveau retour après un comeback déjà laborieux l'année passée ? Pourquoi s'obstiner à ressortir du tiroir des personnages, des intrigues auxquelles plus personne ne croit, Chris Carter en tête ? Pourquoi continuer à utiliser les mêmes ficelles d'il y a vingt ans, la conviction et l'envie en moins ? Pourquoi David Duchovny a-t-il accepté de participer alors qu'il semble s'ennuyer comme jamais ? À part pour le pognon, je ne vois pas.

La saison 10 s'était déjà terminée sur un cliff racoleur trahissant sa promesse initiale de donner les réponses aux questions qui ont cours depuis plus de vingt ans ; cette nouvelle saison continue de creuser le trou de la honte. La mythologie est devenue un marasme créatif dans lequel la série est engluée. Et plutôt que de ramasser les pièces pour tenter d'apporter un dénouement probablement bancal, mais définitif, X-Files préfère l’acharnement thérapeutique et remet une pièce dans une machine à bout de souffle et d'idées neuves, quitte à s'enfoncer de plus en plus dans le grotesque. Un premier loner encore grippé et plombé par ses histoires de complots gouvernementaux, puis le second au scénario semblant provenir de 1997 ont prouvé qu'il ne fallait plus compter sur la série pour apporter du neuf et de l'original.

Donc pourquoi. Pourquoi je continue à regarder, alors qu'on me prend clairement pour un gogo ?? Si vous avez la réponse...

Nardole qui grimace Avis défavorable


 

Z Nation - Saison 4

 

Z Nation saison 4

 

Nick : Z Nation sort sa saison la plus convaincante depuis... en fait non, sort sa saison la plus convaincante tout court. En reprenant le format road-movie et une nouvelle aventure par épisode, la série a repris sa marche en avant et a proposé des épisodes bien sympas (exemple l'épisode 10 qui multiplie les clins d’œil aux "Huit Salopards" de Tarantino). Mais là où elle a assuré est que même sur ses épisodes les plus moyens, elle a toujours réussi à proposer une ou deux idées bienvenues. Alors que The Walking Dead s'effondre sur elle-même, Z Nation relève la tête et redevient la série fun et débile du début. Et cerise sur le gâteau, Michael Berryman et sa drôle de trogne nous offrent un caméo savoureux.

Nardole pouce en l'air Avis favorable

 

Et voilà !

L'auteur

Commentaires

Avatar RasAlGhul
RasAlGhul
Bon Nick, tu as arrêté ton rameur pour ne plus rien écrire sur The Good Place ?

Avatar nicknackpadiwak
nicknackpadiwak
(Pleurs) Je suis une grosse merde; sans aucune volonté (pleurs) Non, je rigole, je continue bien à m’entretenir, mais pas que sur The Good Place. Et du coup, je suis trop à la bourre sur cette 2ème saison pour écrire un avis.

Avatar CaptainFreeFrag
CaptainFreeFrag
My 2 cents : C'est très bien : Dark, The Good Place. C'est tout pourri : The End of the F***ing World. Voilà, à dans deux mois !

Avatar nicknackpadiwak
nicknackpadiwak
Merci CFF, je me sens moins seul sur The End of The F*** Bon Goût.

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