Alerte virus, alerte virus.
aaaaaaaa
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aa aa aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa aa aa
aa aa aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa aa aa
aa aa aaa a a a a aa aa aa
aa aa aaaaaaaaaaaaaaaaa aa aa
aa aa aaaaaaaaaa aa aa
……
Vous l’avez ? Non ? Sérieux ?
Et là, c’est mieux ?
C’est la même chose pourtant…
On reprend : Oooooppps, your important files have been encrypted.
Dammit, isn’t it ? If you see this text, then you cannot watch another series because your computer has been contaminated by a virus called Vrickavrack. Just because you opened this file, you curious. And nobody (not even Chloe O’Brian) can recover your computer without our decryption service. And if you don’t recover your computer, every time you’ll want to watch a series, only the third season of Twin Peaks will play. Yes it’s very not pas très sympa.
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Good afternoon, XO, XO, bisous.
Mr. Robot
Le Fonz du mois : Jelena Ostapenko
Avis très favorable
Avis favorable
Avis neutre
Avis défavorable
Sommaire :
- American Gods
- Better Call Saul
- Blood Drive
- Death in Paradise
- Doctor Who
- Le Bureau des Légendes
- Master of None
- Missions
- Outcast
- Preacher
- Sense8
- The Handmaid's Tale
- The Leftovers
- The Mist
- Twin Peaks
- Unbreakable Kimmy Schmidt
American Gods
Nick : American Gods est un étrange objet. Sorte de gloubi-boulga de scènes nawaks avec des divinités anciennes et nouvelles qui se déclarent la guerre dans l’Amérique d’aujourd’hui, d’introductions en forme de contes pour adultes, d’un duo formé d’un Leprechaun et d’une zombie sexy en train de se putréfier, d’une Gillian Anderson en reine des cosplays, de scènes de sexe délurées et de gores festifs. Ça pourrait être kitsch, grotesque et outrancier. Et cela l’est. Mais c’est aussi sacrément fun, excitant et attachant. L’autre série décalée du moment s’appelle Twin Peaks et elle s’apparente à une décevante masturbation intellectuelle. American Gods évoque d’avantage une orgie charnelle, quelque chose de pas raisonné et un peu épuisant, mais vraiment surprenant et jouissif.
Avis très favorable
Better Call Saul - Saison 3
Galax : Beau bébé que cette saison 3, la série parvenant à garder une qualité constante à chaque fois qu’elle revient. Elle nous offre de plus en plus de moments forts, notamment ce fantastique épisode rupture du procès, et continue à creuser ses personnages principaux. Pour autant, le côté sélectif de la série ne fait que se confirmer à mes yeux, étant donné qu’elle fait de plus en plus reposer l’appréciation de ses intrigues sur le fantôme de Breaking Bad dans la mémoire du fan. À ce titre, le retour de l’antagoniste préféré de la série-mère et de l’intrigue des cartels apporte beaucoup moins à Better Call Saul que ce à quoi je m’attendais, que ce soit en tant que série à part entière ou en tant que spin-off. Plus que jamais, Better Call Saul reste cette série hyper calculée, chaque passage étant réglé avec une précision chirurgicale, les personnages avançant dans une direction connue à l’avance... Dans la bataille du chaos contre l’ordre, Better Call Saul se place en totale opposition vis-à-vis de sa grande sœur, et malheureusement pour moi, si j’admire beaucoup ce que fait cette vision des choses, mes tripes sont en face, et mon plaisir de regarder avec…
Avis : comme toujours, favorableutre (j’ai le droit de dire ça ?)
Koss : Il faut reconnaître une grande œuvre quand elle survient en face de nous. Better Call Saul en possède toutes les caractéristiques. Et même plus. Là où Breaking Bad avait choisi la voie du scénario à rebondissements, son spin-off va creuser ses personnages jusqu’au bout de leurs contradictions, jusqu’à l’étourdissement. La route a été douloureuse pour beaucoup de personnages (et elle le sera encore), mais tout le long de cette saison, dieu que cette tragédie grecque fut belle !
Avis très très favorable
Blood Drive
Nick : Dans le futur en 1999 (!), se déroule une course de voitures assez spéciale où les perdants des étapes sont exécutés et où les voitures roulent… au sang humain. Un gentil flic se retrouve à y participer contre son gré en compagnie de Grace, conductrice sexy au caractère bien trempé.
Le pire du Post-Nuke des années 80, fauché et opportuniste, est de retour avec Blood Drive qui marie Fast & Furious (grosse voiture + jolie pépées) aux films Grindhouse des années 70. On est vraiment dans l’état d’esprit des productions Syfy : à savoir des objets volontairement nuls, à regarder au deuxième, troisième voire dixième degré, réalisés et produits par des besogneux qui se contentent de copier ce qui a été vu ailleurs, n’ayant pour seul objectif que de gagner de l’argent à moindre coût. Ici, tout est outrancier, que ce soit la violence gratuite, le sadisme, la pauvreté/vulgarité des dialogues ou le look des participants à la course.
Beaucoup moins fun et beaucoup plus gênant est le sort réservé aux femmes dans cette série, uniquement cantonnées à de la chair à baiser ou des proies à découper pour nourrir les voitures (ex : les cheerleaders). Même topo pour Grace, mini short, soutien-gorge apparent, passant l’épisode à lécher des sucettes d’un air aguicheur, se servant de son physique pour attirer les violeurs et s’en servir de carburant et proposant même à la fin du pilote, pour gagner la course, de se faire sodomiser en conduisant (parce que soudainement les voitures fonctionnent à l’adrénaline). Bref, un personnage féminin très vraisemblablement écrit par des hommes qui y projettent leurs fantasmes.
Tant de mauvais goût et de racolage, même assumés, finit par rester sur l'estomac.
Avis défavorable
Death in Paradise - Saison 6
Elpiolito : Une sixième saison dans la veine des précédentes, avec beaucoup de soleil, de l’humour, quelques très bons crimes et d’autres bien capillotractés (celui du final notamment). Le gros changement est la passation de pouvoir entre Kris Marshall et Ardal O'Hanlon qui donne lieu à un double épisode plutôt bien ficelé entre Sainte-Marie et Londres. Le nouveau venu s’en sort bien même s’il faudra qu’il s’affirme plus par la suite. À noter également quelques développements intéressants du côté du personnage de Dwayne. En revanche, pas de changement du côté de Joséphine Joubert qui conserve, sans démériter, son titre d'acolyte la plus tarte et la plus potiche d’une série policière.
Avis favorable
Doctor Who - Saison 10
Galax : Cela devait bien finir par arriver étant donné la nature de la série, mais Doctor Who a enfin chuté. Sans nul doute la pire saison de la série depuis longtemps. Cette année la série a été en sursis : non prévue à la base par son showrunner qui souhaitait partir, la saison se veut rafraîchissante tout en étant un "retour aux sources" de la série après des intrigues sans doute jugées trop compliquées ? Résultat totalement sans saveur pour une bonne moitié des épisodes de la saison, cas rare même dans ce show où l’inconnu nous attend chaque semaine. La faute à deux compagnons insipides voire énervants par moments, mais surtout, des scripts de scénaristes tiers très en-deçà et un showrunning bien plus pauvre qu’à l’habitude. Au point où j’avais très peur que la saison soit la plus oubliable de toutes avec la nouvelle ère qui approche et qui l’effacerait totalement des mémoires. Fort heureusement, Doctor Who reste Doctor Who, et même après avoir brisé toutes nos attentes, elle effectue un rattrapage de folie sur la fin avec d’excellents épisodes de conclusion, parvenant à donner du sens à l’ensemble du run du Douzième Docteur et annoncer un final d’ère dantesque à Noël. Merci donc à Peter Capaldi, à Missy et au final de saison pour avoir sauvé cette dernière. Steven Moffat semble partir sur une note haute, mais c’était tout juste !
Avis : favorableutre (j’aime bien cette formule en fait)
Koss : Steven Moffat : "J'ai fait cette saison de Doctor Who parce qu'avec Mark [ndlr : Gatiss], nous n'avions pas encore trouvé un héros iconique de la télévision sur lequel nous pencher. Maintenant que c'est fait et que Matt Lucas fera un excellent Dracula, je peux tourner la page de Doctor Who. Alors oui, pour cette dernière année, je me suis retrouvé à sec en terme d'idées. La seule chose que j'avais en tête c'est expliquer la jonction entre Missy et le Master. Tout le reste fut du remplissage et du recyclage. J'ai même repris directement des idées que j'avais développées dans The Curse of Fatal Death et les fans n'y ont vu que du feu. Fou quand même la capacité des gens à oublier le passé et à crier au génie dès que je re-maquille un thème et/ou un bout de scénario avec une couche de vernis. J'aurais su cela plus tôt, je me serais fait largement moins chier sur mes saisons précédentes.
Voilà. Merci en tout cas à la BBC qui m'a grassement rémunéré pour ce surgelé Lidl."
Avis défavorable
Le Bureau des Légendes - Saison 3
Koss : La seconde partie de la saison 2 était déjà de très haut niveau. Cette année, c’est encore mieux. Après les évènements de la saison dernière, Malotru se retrouve dans une mauvaise posture. La DGSE va tout faire pour le ramener parmi eux. Il faut ici saluer la performance de Kassovitz qui joue la quasi-intégralité de la saison, seul. Exit la pesante voix-off des deux premières saisons, l’action est immédiatement présente à l’écran. Les moments de bravoure vont s'enchaîner pour ponctuer un récit riche, sans cesse renouvelé par les twists et autres rebondissements.
Et même si tout n'a pas été parfait (quelques atermoiements dans la narration) il y a eu de très beaux moments. Le fonctionnement à l'américaine de la série (unité de production et reconduite automatique année après année) rend l'ensemble très solide et franchement grisant.
La série pourrait presque se terminer sur le dernier plan sublime de l’épisode. Elle a, en effet, bouclé toutes les intrigues qu'elle traînait depuis le début. Il y aura cependant une quatrième saison avec une confrontation "fraternelle" qui s'annonce des plus intéressantes.
Avis très favorable
Master of None - Saison 2
Koss : Burrata, pasta, curry, pizza, deli sandwich… On a beaucoup dégusté dans cette saison. Les plats se sont enchaînés aussi vite que les références cinématographiques. Plus que jamais cette saison a ressemblé à un compte Instagram. Le compte de ce pote riche qui a la belle vie.
Il faut pourtant parvenir à passer les deux premiers épisodes où Aziz Ansari s’est clairement fait plaisir dans un voyage en Italie aussi inutile que grandiloquent. À partir du troisième épisode, commence la vraie saison. Celle qui raconte une comédie néoromantique italienne à New-York, entrecoupée d’épisodes concepts : l’hommage à "New York I Love You", l’épisode sur Thanksgiving, etc. Ansari aime les bonnes et belles choses et cela transpire de partout. Les plans séquences, parfois très complexes, s'enchaînent (au minimum un par épisode) pour créer une huitaine d’épisodes maîtrisés aussi bien dans la forme, que dans le fond. Aussi crémeux et roboratif qu’une belle burrata.
Avis très favorable
Manew : C’est avec joie que je vois ce qui est certainement ma série favorite de ces deux dernières années prendre fin... du moins temporairement. Voir une série qu’on aime partir ou faire une pause est souvent triste, mais personnellement je suis content que ça s’arrête parce qu’il n’y a pas eu de loupé, et je n’en aurai que des bons souvenirs. Master of None, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est une série sur l’amour… Enfin non, il s’agit plutôt d’une série sur un acteur raté. Quoique, non, je pense que c’est plutôt sur New-York et... enfin… je ne sais pas vraiment au final, mais surtout je m’en contrefous, parce que dans cette série, créée par le "Curry Man" Aziz Ansari, on y voit des scènes banales de la vie de tous les jours qui peuvent toucher n’importe qui. Et ce n’est pas n’importe quelle vie, puisque c’est la vie d’aujourd’hui ! Mention spéciale aux seconds rôles, tous excellents, dans cette série qui oscille constamment entre l’humour, la romance et parfois le reportage.
Avis ULTRA SUPER FAVORABLE 3 SPÉCIALE ÉDITION
Missions
Nick : Une équipe de bras cassés est coincée sur Mars où ils tombent, entre autres, sur un astronaute russe déclaré mort depuis soixante ans n’ayant pas vieilli ou sur une construction martienne en pierre venant de… l’Atlantide.
Ah, ça faisait longtemps que la fiction française n’avait pas proposé une sitcom aussi drôle. Depuis Kaamelott, tiens. Des personnages à la ramasse, des situations grotesques, des péripéties tirées par les cheveux, Missions est une excellente parodie de… attendez on me dit dans l’oreillette que je me trompe, qu’il ne s’agit pas d’un comique volontaire. Zut.
Eh oui, malheureusement, Missions est un nouveau ratage d’une fiction française et reconduit les défauts habituels (jeu des acteurs inconstant et écriture approximative), des références super appuyées à la limite du plagiat (Alien, Le Silence des agneaux, 2001, Michael Biehn dans Abyss, Contact, ça fait beaucoup, non ?), des gags pesant des tonnes (donner la voix d’Homer Simpson à l’ordinateur central, gros LOL de MDR). Le summum du ridicule est atteint lorsque les acteurs, pour mimer un trajet dans un véhicule sur un terrain accidenté, se secouent dans tous les sens. Jean Rollin aurait apprécié.
Après, le rythme est plutôt bon (dans la première partie de la saison du moins, après cela traînasse pas mal), les twists sont là, cela ne dure qu’une vingtaine de minutes par épisode, mais niveau qualité d’écriture, c’est du niveau d'un gamin de onze ans jouant dans sa chambre avec ses fusées miniatures. Triste, triste.
Avis défavorable
Outcast - Saison 2
Nick : La première saison était un équilibre précaire entre une forme de terreur (des démons endormis dans des personnes se réveillent soudainement et leur font agresser violemment leurs proches) et les clichés les plus conventionnels des scènes de possession et d'exorcisme. Intelligemment, la série, consciente de son incapacité à renouveler les codes des films d’horreur, préférait miser sur les personnages. Malin, mais parfois ennuyeux. Pour cette seconde saison, Outcast ne change pas son fusil d’épaule et rejoue la même partition. Comme il a fallu beaucoup de patience pour terminer la première saison, on est beaucoup plus réticent à remonter dans le wagon et refaire un tour de train fantôme dont on connaît déjà le parcours.
Avis neutre
Preacher - Saison 2
Nick : Après une première saison en demi-teinte qui n’a pas soulevé l’enthousiasme des foules, Preacher revient pour une saison 2 qui a repris dans une presque totale indifférence. Cela n’est pas bon signe pour la durabilité du projet.
Jesse, le prêtre possédé par un esprit, le Genesis, qui lui permet de contrôler les êtres humains, Tulip et Cassidy le vampire psychopathe se retrouvent à prendre la route à la recherche de Dieu himself, tandis qu’un cowboy indestructible sorti de l’Enfer les poursuit pour les tuer.
Alors que la saison 1 jouait de manière pas toujours très honnête avec la montre, se contentant de claquer ici et là des scènes fortes, sans jamais vouloir réellement démarrer son récit, cette deuxième saison est nettement plus rythmée, en étant tout aussi timbrée, le schéma road-movie convenant mieux à la série. C’est aussi beaucoup plus violent, même si les crânes explosent et les membres sont arrachés dans un esprit potache et inoffensif, tel l’ado qui fait dans la provoc trash pour se faire remarquer et bidonner sa classe.
Tout cela ne vole pas très très haut, mais le spectacle, pour l’instant, est vraiment plaisant pour qui aime ce genre de série barrée.
Avis favorable
Sense8 - Saison 2
Galax : Sense8 est la série qui s’est fait couper l’herbe sous le pied par excellence. Les créateurs doivent fortement se mordre les doigts d’avoir été aussi minutieux et réservés en saison 1. Résultat, en saison 2, ils tentent de corriger la trajectoire en multipliant les scènes où les sensitifs communiquent tous ensemble ou à deux, et passent la cinquième (oui, même pas la seconde) pour l’arc narratif principal de la série, parfois jusqu’à l’absurde – certains personnages sortant littéralement de nulle part en sachant absolument tout sur tout. Même si certains points du scénario, voire même des jeux d’acteur sont bancals, et que les intrigues des personnages – beaucoup plus intéressantes cette année – sont toujours inégales, Sense8 a tout de même le don d’offrir de très belles scènes, autant belles pour les yeux que pour l’esprit, et reste suffisamment atypique et intéressante pour qu’on puisse lui pardonner ses erreurs.
Avis : j’attends d’avoir vu le dernier épisode pour cela, mais probablement favorable
Jo : Sense8, cette saison, ça a un peu été comme un rendez-vous Tinder. Après la découverte de la première rencontre, après les premiers regards... après un tel coup de foudre finalement ; on attendait beaucoup de cette seconde entrevue, la boule au ventre et le cœur à l'envers. Pourtant, les discussions deviennent plus pragmatiques, plus terre-à-terre, parfois un peu trop. Terminé l'égocentrisme, il faut s'intéresser à d'autres personnes(ages), et on n'en a pas tellement envie, parce qu'on est bien, entre nous, à continuer à se découvrir. On ne souhaite pas vraiment que quiconque casse notre petite bulle de bonheur. C'était bien parti. Pourtant, un ex(flix) est venu couper court à notre relation naissante. Il est arrivé avec ses gros sabots, et a déclaré que notre rendez-vous était terminé. Pas le temps de protester, que notre coup de cœur était déjà parti avec lui. Tristesse et incompréhension.
Heureusement que ce dernier a réussi à s'échapper pour nous offrir bientôt un dernier verre...
Et il a intérêt à être savoureux, ce mojito.
Avis favorable
The Handmaid's Tale
MarieLouise : Portée par une Elisabeth Moss (Peggy de Mad Men) magistrale, The Handmaid’s Tale réussit à combiner casting, photo, scénario et personnages impeccables. Même si elle flirte parfois avec l’étalage gratuit de tout le catalogue des horreurs qu’on peut infliger à une femme (combien de viols, de tortures physiques et psychologiques de toutes sortes, sont montrés en seulement dix épisodes ?), cette dystopie hyper réaliste parvient à rester nuancée et presque porteuse d’espoir. (Et moi maintenant, j'ai envie d'épouser Elisabeth Moss. C'est malin.)
Avis très favorable
The Leftovers - Saison 3
Galax : Il était déjà difficile de parler de The Leftovers lors de sa première saison tant la série reposait presque exclusivement sur la charge émotionnelle qu’elle amène sur le spectateur… alors imaginez pour sa dernière saison ! Entre temps, les spectateurs curieux sont petit à petit devenus des fans lors de la saison 2, et ont été totalement hystériques pour cette troisième et dernière saison – déjà ! Quel plaisir de voir que la série part tout simplement avec à la fois sa meilleure saison, son meilleur épisode, son meilleur speech, sa meilleure scène, sa meilleure larme, et juste un des meilleurs spectacles qu’il m’ait été donné de voir dans toutes les séries. Que c’était triste ! Et que c’était beau !
Avis ultra favorable (ne passez pas à côté)
The Mist
Nick : Under The Dome, le retour ? Quasiment car The Mist, nouvelle adaptation d’une nouvelle de Stephen King (déjà adaptée dans un film sympa et possédant une fin des plus géniales de noirceur) en reprend, sans trop se fouler, tous les codes. Soit des personnages mal écrits ou archi-revus ailleurs : le papa cool, la maman casse-couille (la nouvelle Lorie ?), le meilleur pote homo pour les personnages principaux. Les seconds rôles sont souvent bâclés et réagissent de manière convenue et débile (les parents jaloux et méchants destinés à mourir ou les flics qui jettent en prison le soldat venu les prévenir du danger).
Pour passer le temps et de peur d’ennuyer le spectateur, ce joli petit monde accumule les péripéties crétines (la fille à la capuche qui se bat avec chaque homme qu’elle rencontre ou le papa qui libère les prisonniers et se sert en armes dans l’armoire du commissariat, alors qu’il a juste vu le brouillard et ne s'est pas fait attaquer). On ajoute aussi des relents conservateurs (parents, si vous laissez votre fille faire la fête, elle se fera forcement violer).
Il y a quand même quelque chose de dommage, car les scènes dans le brouillard sont plutôt réussies et le gore bien présent. Mais The Mist est parti pour emprunter les rails sans risques et sans passion de Under The Dome ou Fear The Walking Dead. Uniquement destinée aux amateurs de ce genre de séries (oui, cette phrase est condescendante).
Avis neutre
Twin Peaks - Saison 3
Jo : Toute personne qui me connaît un peu sait à quel point je suis attachée à cette série, ses personnages, son univers, et surtout son générique ! Alors forcément, savoir que Twin Peaks revenait pour une saison 3 remplissait de joie mon petit cœur de rockeur. Les trois premiers épisodes ont complètement répondu à ce que j'attendais : de la Black Lodge, des discours énigmatiques, du Cooper (trois pour le prix d'un), et même du BOB... Je n'étais que bonheur et allégresse.
Puis, sont venus trois autres épisodes. Non pas qu'ils étaient mauvais, non, mais simplement terriblement frustrants. Pas assez de Twin Peaks, des anciens personnages anecdotiques, un Cooper léthargique dont on ne souhaite qu'une chose, c'est qu'il sorte de sa torpeur… J'en suis même venue à penser quelques instants (honte à moi) que David Lynch n'avait plus grand-chose à nous offrir. Sentiment que j'ai vite souhaité abandonner. Fort heureusement, mon déni aura servi à quelque chose, puisque l'épisode 7 est venu contrebalancer tout cela, en proposant une intrigue fouillée et une avancée conséquente. Quant à l'épisode 8, je n'en parle même pas... J'ai visualisé un tel OVNI télévisuel que je ne sais toujours pas quoi en penser, presque une semaine après l'avoir vu.
Bref, Twin Peaks a repris. Objectivement, je ne sais pas ce que la saison 3 vaut réellement. Elle est peut-être en deçà des attentes des fans, même si finalement, on a tous des attentes différentes. Subjectivement, c'est jouissif. Et je crois bien que je vais rester dans ce déni, parce que ça fait des années que je n'avais pas attendu un épisode de série chaque semaine avec une telle impatience !
Avis très favorable
Nick : Passé un pilote déstabilisant, cette troisième saison de Twin Peaks a vite ressemblé à une douche glacée. Soit quelque chose de pas agréable, long, répétitif, ennuyeux, une succession de scènes étranges sans lien entre elles, ne formant jamais un récit un tant soit peu intéressant. De plus, crime de lèse-majesté, Lynch et Frost ont osé transformer le meilleur personnage de la télévision toutes époques confondues en un débile muet et hagard. De même à tous ceux qui étaient ravis de revenir dans la cité des pics jumeaux, cette troisième saison fait un gros bras d’honneur et n’y met que rarement les pieds et uniquement pour des scènes dispensables. Opaque et frustrant, Lynch n'en fait qu'à sa tête et donne l'impression de se payer la nôtre.
Avis neutre
Unbreakable Kimmy Schmidt - Saison 3
Koss : Je n’ai vu que les premiers épisodes, mais pour l’instant c’est bien laborieux. Passée l’habile parodie des clips de Beyoncé et les quelques fulgurances çà et là, l’ensemble tourne un peu à vide. Il faut dire que la multiplication des citations cryptiques (si tu ne sais pas à quoi la blague fait référence tu es foutu) n’aide en rien. Pas si incassable que ça, cette série, finalement.
Avis neutre
Bonnes vacances, les amis !
(Merci à Jo et Manew pour leur participation à ce numéro du Vrickavrack !)