On est en confinement ! On va tous mourir ! Il est temps d'outrepasser les barrières et les limites qu'on s'est imposées ! Soyons fou, bravons les interdits, sortons pour organiser une partouze géante, let’s be wild !!
En attendant que l’armée reçoive l’ordre de tirer à vue sur toute personne en dehors de chez elle (la prochaine étape selon moi), l’équipe de Série-All vous propose un Vrickavrack spécial confinement où on explose le concept original et où on vous propose plein d’idées de séries, mais aussi de films, musiques, etc., etc., pour vous permettre de bien vivre, voire survivre à cette quarantaine.
Le Fonz du mois : la Solitude
Avis très favorable |
Avis favorable |
Avis neutre |
Avis défavorable |
Sommaire :
- LES SÉRIES
- Amour fou
- Better Call Saul
- Dave
- Dickinson
- Dracula
- Kidding
- Meurtres au paradis
- Miracle Workers
- Mythic Quest : Raven's Banquet
- The Plot Against America
- The Sinner
- Zoey's Extraordinary Playlist
- Les séries que Nicknackpadiwack compte regarder durant ce confinement
- Les séries que Nicknackpadiwack ne compte pas regarder durant ce confinement
- LA MUSIQUE
- Baxter Dury : The Night Chancers
- Brigitte Fontaine : Terre Neuve
- En attendant Ana : Juillet
- Futuro Pelo : A Bigger Splash
- Girl Band : The Talkies
- Katerine : Confessions
- Purple Mountains
- Tindersticks : No treasure but hope
- Murray Gold
- Christopher Larkin
- Hans Zimmer
- LE CINÉMA
- Evil Dead
- Le Parrain
- LA LECTURE
- Calvin et Hobbes
- L'intégrale Conan
- L'intégrale Fabcaro
- L'intégrale Maigret
- L'intégrale Marvel
- La Nostalgie de Dieu
- LES JEUX VIDÉO
- Red Dead Redemption 2
- South Park, le bâton de vérité
- The Legend of Zelda : Breath of the Wild
- LES JEUX DE SOCIÉTÉ
- Minivilles
- Mr. Jack
- Dixit
- Piratatak
- LA SÉLECTION ENFANT
- Travaux d'extérieur
- LA SÉLECTION ADULTE
- Les séries :
- BONDiNG
- Now Apocalypse
- Les livres :
- Petites Luxures
- La Femme de papier
- Brigitte Lahaie, les films de culte
- Les sites internet :
- Peepoodoo
- Les séries :
Les séries
Amour fou
Nick : Amour Fou est un thriller psychologique en trois épisodes d’une heure et qui vaut surtout pour le retour de Clotilde Hesme à l’écran. À part ça, même si c’est assez efficace et qu’on peut prendre un certain plaisir à suivre cette histoire alambiquée, il est demandé de fermer les yeux sur les grosses approximations du scénario qui n’hésite pas à sacrifier la crédibilité pour l’efficacité. Dommage, Clotilde méritait tellement mieux. Avis défavorable.
Better Call Saul - saison 5
Galax : Je n'ai pas vu la nouvelle saison de Better Call Saul, je suis ici uniquement en infiltré pour vous dire qu'au lieu de perdre votre temps, profitez donc de votre potentiel temps libre pour regarder l'excellent film Breaking Bad, El Camino, ou même, pourquoi pas, se refaire l'intégrale ! Allez, on connaît tous le fameux "nan mais c'est la meilleure série, il faut trop que je la revois un jour...", qu'on ne fait jamais. C'est le moment !
Marie-Louise : La cinquième saison de Better Call Saul est dans la même lignée que ce qu'elle nous a proposé depuis ses débuts : c'est un pur régal. Elle se joue de nous (ou est-ce avec nous ?) et sait toujours nous surprendre : vous pensiez le chemin de telle ou telle intrigue tout tracé, vous pensiez que la suite allait être évidente, vous pensiez connaître à l'avance le destin des personnages ? Que nenni, Vince Gilligan et Peter Gould vous prennent par la main et vous emmènent découvrir LEUR série. N'écoutez pas les viles personnes qui vous diront que vous perdez votre temps. Continuez de regarder Better Call Saul. (J'ai en plus vu sur internet un professeur de médecine éminent de l'hôpital de Leménil-Mitry (commune de Meurthe-et-Moselle, 3 habitants) que la série tenait éloigné le Covid-19 ; cela serait donc un crime que de l'ignorer.) Avis très favorable.
Nick : Ceux qui ont abandonné Better Call Saul ne sont pas obligés de revenir, car cette cinquième saison ne révolutionne pas le show et continue sur la lancée de la très controversée précédente : Jimmy devient de plus en plus Saul, Mike patiente toujours et attend le début de Breaking Bad, idem pour Nacho qui joue les utilités. Le puzzle continue à se mettre en place, mais cela se fait très très lentement. Au point que cet immobilisme apparent devient irritant. Oui, mais voilà, il y a des tonnes de petits trucs (une réalisation au top, une ambiance, le timbre de voix de Bob Odenkirk) qui fait que cette série exerce toujours chez moi du désir et une fascination incontrôlable. Avis favorable.
Dave
Nick : Dave raconte l’histoire, a priori tirée de sa vraie vie, de Dave Burd, alias Lil Dicky, blanc-bec qui veut réussir dans le milieu du rap. Et s’il a le flow, il est loin d’avoir le style et a beaucoup de mal à s’intégrer dans un milieu où l’hyper-virilité règne. Dave, la série, est un chouette divertissement, porté par des personnages attachants et plein de bons moments et de séquences drôles. Une belle découverte. Avis très favorable.
Dickinson
Manoune398 : Première série lancée par Apple TV+ à l’automne dernier, Dickinson voit la très belle et talentueuse Hailee Steinfeld se distinguer dans le rôle d’Emily Dickinson. La série ne plaira pas à tout le monde, car elle en fait trop au début et veut se montrer top djeuns, mais elle parvient à instaurer un climat plus authentique au fil des épisodes. C’est piquant, frais, parfois émouvant et surtout : c’est divertissant ! Avis favorable.
Dracula
Nick : Une production typique de l’écriture Moffat & Gatiss qui déterrent le roman de Bram Stoker pour mieux se le réapproprier (et le trahir). Comme attendu, on trouve dans cette mini-série pleine d’idées, du mauvais goût assumé, de scènes fortes et de twist tordus. Dracula joue à la maline, mais le fait bien. Jusqu’au dernier épisode où, à force de vouloir faire n’importe quoi, elle tombe dans le ravin. Dommage car les deux premiers épisodes sont bien chouettes. Avis neutre.
Kidding - saison 2
Nick : Je me pose un peu la question du pourquoi de cette saison 2 de Kidding. Sans être affligeante, elle n’apporte pas grand-chose et se contente de reproduire ce qui avait été vu dans la première. Jim Carrey est toujours fascinant et creepy, les tensions familiales explosent, mais à l’image de ses délires à la Michel Gondry trop discrets, on reste un peu sur le seuil de la porte d’entrée de Kidding et on observe les personnages de loin, sans s’investir. Avis neutre.
Meurtres au paradis
Elpiolito : Je ne le répèterai jamais assez : Meurtres au paradis est un excellent remède contre la morosité ambiante. Elle montre le sable, le soleil, la mer, le beau temps, des gens qui font la fête, dans des bars. C’est léger, c’est frais, ça fait du bien si vous êtes enfermés depuis plusieurs jours. Bon, il y a aussi des meurtres et des enquêtes, globalement plutôt réussies. Disponible sur Amazon Prime (sept saisons à mon dernier comptage) et à la TV le lundi soir (s’ils arrêtent de la déprogrammer pour cause d’émission anxiogène sur le coronavirus !). Avis très favorable.
Miracle Workers - saison 2
Nick : On reprend les mêmes (acteurs/actrices) et on recommence... un truc totalement différent. La première saison ne volait pas super haut, mais restait sympa à regarder ; ici, j’ai du mal à comprendre l’intérêt de cette suite. Située au Moyen-Âge, avec de nouveaux personnages, il n’y a à voir qu’une suite d’épisodes en mode standalone, sans véritable fil conducteur, à l’humour majoritairement basé sur l’anachronisme et le caca. Quelques gags font sourire, on doit à la sympathie qu’on éprouve pour les acteurs/actrices de ne pas trop s’ennuyer, mais Miracle Workers saison 2 ne quitte jamais le niveau du truc vaguement amusant à regarder que si on est bien disposé. Avis défavorable.
Mythic Quest : Raven's Banquet
Nick : On retrouve à la tête de Mythic Quest une partie de la team de It’s Always Sunny in Philadelphia, et Danny Pudi – alias Abed dans Community – fait partie du casting. Voilà qui devrait faire venir du monde. Et en plus, cette sitcom qui se passe dans le sein d’un studio chargé de développer un jeu vidéo MMORPG est vraiment pas mal, punchy et peuplée de personnages hauts en couleur, siphonnés ou névrosés. Le tout est assez drôle, en tout cas cela monte en puissance (je n’ai vu que la moitié de la saison) et la série semble partie pour prendre place dans nos cœurs à côté des cultes The Office, Parks and Recreation ou Community. Avis favorable.
The Plot Against America
Manoune398 : Bon, là c’est plus compliqué. Ce n’est pas frais, lumineux ou bienveillant, mais c’est de David Simon et Ed Burns (yaaaaay !). The Plot Against America est une uchronie qui raconte l’Amérique si Lindbergh-le-fasciste avait été élu président en lieu et place de Roosevelt, Amérique qui serait donc devenue pro-Hitler, etc., etc. Seul le premier épisode a été diffusé, en tout cas je vais continuer de la regarder parce que c’est intéressant et bien fait. Mais ça ne remonte pas le moral. Vous comprenez pourquoi. Avis favorable.
The Sinner - saison 3
Manoune398 : Matt Bomer. Si vous souhaitez voir la descente aux enfers de ce personnage énigmatique interprété par le charmant Mr. Bomer, cette troisième saison de la série d’anthologie The Sinner est faite pour vous. C’est sombre, magnétique, cash, et oui, on voit Matt Bomer torse-nu alors arrêtez de me poser la question ! Avis favorable.
Zoey's Extraordinary Playlist
Manoune398 : Alors là, si vous êtes passé(e)s en mode dépression dû au confinement, Zoey's Extraordinary Playlist est faite pour vous ! Jane Levy est formidable dans ce rôle lumineux, honnête, drôle et bienveillant. Tous les personnages sont cools, il y a de la musique (mais ce n’est pas lourd comme une comédie musicale pourrait l’être, je dis ça pour les relous qui n’aiment pas les comédies musicales, beaucoup de répétitions dans cette phrase je sais c’est fait exprès !), l’histoire est nouvelle, ça change les idées et c’est idéal pour ce début de printemps alors que vous êtes coincé(e)s sur votre canapé, lit, ou canapé-lit suivant la grandeur de la pièce dans laquelle vous vous trouvez. Bref.
Les séries que Nicknackpadiwack compte regarder durant ce confinement
- High Fidelity : L’adaptation série du roman culte de Nick Hornby, mais avec une femme comme personnage principale.
- Kingdom saison 2 : Où un pays asiatique lutte contre la propagation d’un virus. Où vont-ils chercher ces idées ?
- Zerozerozero : Par la team de Gomorra, on y suit la mondialisation du trafic de drôle, avec la question du moment : ces gens sont-ils confinés aussi ?
Les séries que Nicknackpadiwack ne compte pas regarder durant ce confinement
- Épidémie : Pas envie, trop d‘actualité.
La musique
Nick : Des albums du moment chaudement recommandés :
Baxter Dury : The Night Chancers
Brigitte Fontaine : Terre Neuve
En attendant Ana : Juillet
Futuro Pelo : A Bigger Splash
Girl Band : The Talkies
Katerine : Confessions
Purple Mountains
Tindersticks : No treasure but hope
Sinon, une chouette série de vidéos où les auteurs font le boulot énorme de répertorier tous les samples utilisés par des artistes (Daft Punk, Moby, Beastie Boys, etc., etc.) et où on tombe un peu de haut, en réalisant que ces derniers ont un peu tout volé chez les autres. Mais l’important reste que c’est la Musique et nous qui l’écoutons les grands gagnants de ces réappropriations. Le lien : The Samples Edition
Galax : En ces temps où beaucoup sont contraints de télétravailler, je vous propose mes meilleures playlists concentration :
Murray Gold
L'incontournable Murray Gold derrière la bande-son de Doctor Who (saisons 1 à 10), avec du tire-larmes, de l'épique, de l'ambiance, bref, pour tous les goûts.
Christopher Larkin
L'excellente Christopher Larkin et ses musiques atmosphériques avant tout, avec quelques pointes de creepyness. Il est derrière l'OST du jeu vidéo Hollow Knight, qui est, au passage, un jeu extraordinaire à tester absolument.
Hans Zimmer
Et enfin, l'hypnotisant Hans Zimmer qu'on ne présente plus, derrière cette fois-ci la bande-son du chef-d'œuvre Interstellar. Attention à ne pas mettre le volume trop élevé, ça y va fort parfois niveau orgues !
Le cinéma
Evil Dead
Nick : La trilogie Evil Dead est ressortie dans un très beau coffret Blu-ray. Idéal pour se reprendre une belle tranche de gore. Pour ceux que ça intéresse, je ferai prochainement un bilan sur le forum de Série-All.
Le Parrain
Elpiolito : Vous vous êtes forcément dit : « Un jour, quand j’aurai le temps, je me ferai les versions longues du Seigneur des Anneaux d’affilée » ou « Je regarderai Le Parrain ». Ce moment est enfin arrivé : si vous êtes confiné et ne pouvez pas faire de télétravail, vous n’avez que ça à faire : profitez !
NB : Regarder les films Marvel d’affilée ne les rendra pas meilleurs et pourrait même impacter votre moral.
La lecture
Petit rappel avant de commencer : les livres (et tout le reste, d’ailleurs), on ne les commande pas sur Amazon. Des sites de vente en ligne alternatifs existent : Place des Libraires, votre libraire indépendant (certains se sont organisés pour livrer à domicile pendant le confinement), les sites directs des éditeurs, ou vraiment en tout dernier recours, la Fnac.
Calvin et Hobbes de Bill Watterson
Nick : Ce n’est pas nouveau, mais pour ceux qui ne connaissent pas, il n’est jamais trop tard pour découvrir l’intégrale de Calvin et Hobbes de Bill Watterson, qui raconte l’histoire d’un gamin turbulent qui s’ennuie tellement qu’il se crée un monde imaginaire où sa peluche devient un tigre parlant. Minimaliste, inventif, épuisant le concept de répétitions, léger, parfois profond ou existentialiste, Calvin et Hobbes est surtout, et tout simplement, la BD la plus drôle du monde.
L'intégrale Conan de Robert E. Howard
Nick : Les aventures de Conan avaient déjà été publiées dans les années 80 par la maison d’édition J’ai Lu. Mais les deux auteurs Lyon Sprague de Camp et Lin Carter derrière cette première sortie n’avaient pas trop respecté le truc et avaient intégré des passages écrits par eux aux textes originaux d’Howard, ou créé une chronologie qui n’avait pas lieu d’être. Heureusement, en 2007, la maison d’édition Bragelonne a ressorti l’intégrale des histoires, en extrayant les passages ajoutés, et les a publiés dans l’ordre où Howard a écrit les histoires. Et c’est franchement recommandable. Parfois un peu répétitives, les aventures du Cimmérien, composées de petites nouvelles de quelques dizaines de pages, sont un excellent divertissement dépaysant où notre barbare préféré fend des crânes, découpe des bras, emballe des filles et combat des serpents géants ou autres monstruosités.
L'intégrale Fabcaro
Nick : L’humour loufoque et savoureusement décalé du génial et prolifique Fabcaro fera beaucoup de bien et surtout nous rappellera avec nostalgie le monde absurde qu’était le nôtre avant le confinement.
L'intégrale Maigret
Elpiolito : Avec soixante-quinze romans et vingt-huit nouvelles, Jules Maigret à de quoi vous occuper pour la durée du confinement et plus encore. Plongez au cœur d’enquêtes passionnantes où l’humain (si si, vous savez, cette chose que vous rencontriez avant) prime sur le sensationnel, où on résolvait des meurtres accoudés au bar avec une bonne bière et une bonne blanquette de veau. Le bon temps. Quoiqu’il en soit, la lecture d’un Maigret, n’importe lequel, reste un bon moment. Oubliez les adaptations télévisées plan-plan trop longues qui vous endormait dans le canapé et profitez de ce confinement pour donner sa chance à Maigret et découvrir son vrai visage, vous ne serez pas déçu. Évitez peut-être, pour commencer, les deux-trois premiers romans qui sont un peu déroutants. Mais Le Chien jaune ou La Tête d’un homme restent des valeurs sûres.
L'intégrale Marvel
Nick : La vraie intégrale Marvel (Spiderman, X-Men, Dardevil, Iron Man, Thor, Captain Marvel et j’en passe) qui vaut notamment pour ses premiers volumes où on retrouve du bon comics pop comme on les aime. Prévoir un sacré budget à 35 euros le livre…
La Nostalgie de Dieu par Marc Dubuisson
Elpiolito : Recueil de strips par Marc Dubuisson, La Nostalgie de Dieu raconte, dans son premier tome, comment un gars au bord du suicide est stoppé in extremis par Dieu. S’ensuivent des discussions qui conduisent Dieu en thérapie (second tome) avant la recherche d’un nouveau messie (comme Jésus, pas comme le footballeur) dans le tome 3. C’est drôle, grinçant, très noir, et si Dieu est vraiment tel que le décrit Marc Dubuisson, on comprend mieux ce qui nous tombe dessus. Normalement disponible sur La librairie lapin (s’ils livrent) ou en lecture gratuite des deux premiers tomes, toujours sur La librairie lapin (et si jamais vous les trouvez sur Amazon, vous ne serez jamais livré : l’éditeur ne fournit pas pour les commandes Amazon).
Les jeux vidéo
Red Dead Redemption 2
Nick : En ces heures où on doit rester enfermé chez soi, pourquoi ne pas enfourcher un cheval et galoper des heures durant au hasard d’une carte énorme et profiter du soleil couchant ? Ou faire 100 % des missions proposées : on en a pour environ entre soixante et cent heures de jeu (selon qu’on soit un expert ou une quille comme moi avec zéro sens de l’orientation et incapable de bien viser les méchants).
South Park, le bâton de vérité
Elpiolito : Ça fait quelques années qu’il est sorti et une suite a même vu le jour mais ce jeu vidéo reste, à mon sens, une excellent adaptation de la série TV éponyme. Suite quasi directe des épisodes de la guerre des consoles de la saison 17, South Park - Le bâton de la vérité est un jeu de rôle (RPG) où vous incarnez un nouvel enfant de South Park qui va se retrouver propulsé dans une guerre pour détenir le bâton de la vérité. On y croise tous les personnages de la série, le scénario part dans tous les sens et, bien entendu, le goût douteux de la série est de la partie. Clairement pas orienté gamer (et malheureusement sans VF), le jeu reste assez simple. Mais mettre des sondes annales dans le cul de Randy, ça n’a pas de prix. Disponible sur Uplay (et sûrement ailleurs).
The Legend of Zelda : Breath of the Wild
Galax : En ces heures où l'on doit rester enfermé chez soi, pourquoi ne pas enfourcher un cheval et galoper des heures durant au hasard d’une carte énorme et profiter du soleil levant ? Ou faire 100 % des missions proposées : on en a pour environ entre trente et cent heures de jeu, selon qu’on soit un expert ou... Bref, vous l'avez compris : Red Dead Redemption 2, Zelda, le temps du confinement est le meilleur temps pour s'échapper à l'aide d'un open world vaste qui nous transporte et dans lequel on peut s'investir pleinement. Zelda reste toujours le meilleur jeu sur Switch. Choisissez-en un, c'est le moment ou jamais !
Les jeux de société
OUBLIEZ.
Elpiolito : Non, sérieusement, oubliez : ça va mal se finir. Prenez le Uno par exemple : personne n’a les mêmes règles. Ce n’est pourtant pas compliqué : vous ne pouvez pas ajouter un +4 sur un +4 pour cumuler, ce n’est pas indiqué dans les règles ! Dites-vous bien qu’en cas de soucis avec les autres joueurs, vous êtes coincés ensemble pour minimum un mois : vous pensez vraiment que le jeu en vaut la chandelle ?
Minivilles
Elpiolito : Si toutefois vous voulez essayer, j’aime assez Minivilles et son extension Marina, une sorte de Monopoly par carte où vous devez construire des bâtiments et faire raquer les autres (les deux ensemble, Minivilles seul finit par assez vite tourner en rond).
Mr. Jack
Elpiolito : Pour des duos, Mr. Jack est un jeu de policier et voleur sur plateau où le policier doit deviner qui est Jack l’Éventreur parmi des personnages, et où Jack doit empêcher le policier de deviner. Un peu de stratégie sans être trop prise de tête.
Dixit
Galax : Un jeu vraiment universel qui peut plaire à tout le monde. Il se base uniquement sur des cartes imagées assez poétiques et souvent abstraites, libres à l'interprétation. Tour à tour, chaque joueur va jouer le rôle d'un "conteur" qui va choisir une carte de sa main et énoncer une petite phrase, un mot, un concept ou même une citation, à laquelle il pense en voyant sa carte. Tous les autres joueurs de la table doivent choisir une carte dans leur main qui correspond le mieux à cette idée, et les cartes sont rassemblées au milieu. Le but est alors de retrouver la carte à laquelle le conteur pensait. Un concept diaboliquement simple et fun, qui révèle les différences d'interprétation de chacun, et fait travailler son imagination – le but étant de ne pas énoncer un mot trop évident, ni de partir dans une métaphore trop perchée ! Bonus : faire une version où on ne joue qu'avec des références de séries. ;)
Le jeu est trouvable assez facilement en ligne sur un site externe sur lequel il faut s'inscrire, mais il peut aussi se faire simplement soi-même en imprimant des images stylées et en crééant soi-même son deck. Après tout, le maître mot est l'imagination ! J'ai découvert ce jeu avec un groupe d'amis il y a plus d'un an et on ne s'en lasse toujours pas. Bonus pour ceux qui aiment beaucoup le concept et voudraient encore plus de stratégie : le Dixit possède deux petits frères, le Mysterium, qui développe le concept pour en faire quelque chose de très abouti et assez technique sous forme de Cluedo coopératif, et l'Obscurio, jeu beaucoup plus stratégique avec un aspect loup-garou.
Piratatak
Nick : Un jeu où il faut construire son bateau et fuir les pirates. Idéal pour jouer avec des enfants à partir de cinq ans, Piratatak est un jeu plus subtil et stratégique qu’il en a l’air.
La sélection enfants
Elpiolito : Une pelle et une pioche. Si vous avez la chance d’avoir une maison avec un petit bout de jardin, donnez une pelle et une pioche à vos enfants et demandez leur de chercher les vers de terre. Ça devrait les occuper quelques temps (a priori, mes voisins le font et on n’entend pas les enfants).
La sélection « Hihiceysexuel » du confinement
Les séries
BONDiNG
Marie-Louise : La mini-série Netflix qu’on ne présente plus, diffusée au printemps 2019 (rappelez-vous, cette douce époque où l’actualité ne tournait pas encore en boucle sur le Covid-19… mais sur le mouvement des Gilets Jaunes). En sept épisodes d’une quinzaine de minutes, BONDiNG aborde, toujours avec bienveillance, une multitude de thématiques et de pratiques sexuelles. La série ne vous occupera pas trente jours, mais vous pourrez toujours essayer de prendre le temps de reproduire à la maison ce que vous avez découvert à l’écran…
Avec quel accessoire on la regarde ?
Un fouet à fessée en cuir : sa forme plate permet de produire un son très convaincant lorsque le fouet claque sur la peau, tout en épargnant la personne receveuse qui ne souffrira normalement pas trop...
Now Apocalypse
Marie-Louise : La série la plus libérée de l’année 2019. Il y a tout dans Now Apocalypse : du sexe homo, du sexe hétéro, du sexe solo, du sexe à plusieurs, du sexe vanille, du sexe bdsm, du sexe avec des jouets et même avec des aliens (enfin… les aliens sont plutôt dans un mauvais délire de viol, à vrai dire). Je regrette que la série ait été annulée à l’issue de sa première saison, mais le revisionnage n’est bien sûr pas interdit !
Avec quel accessoire on la regarde ?
- Si vous avez un clitoris, faites comme Kelli Burglund qui a choisi une valeur sûre : le vibromasseur de type Fairy. Attention toutefois, si vous voulez faire comme elle et vous en servir dans votre bain : prenez une version étanche et non électrique !
- Si vous avez une prostate : prenez le temps de découvrir ou redécouvrir de nouvelles sensations grâce au stimulateur prostatique, votre meilleur ami pour des plaisirs en solo ou à plusieurs…
Les livres
Petites Luxures de Simon Frankart, aux éditions Hoëbeke
Marie-Louise : Petites Luxures est un recueil de cinquante courtes histoires intimes d’anonymes, collectées puis illustrées par Simon Frankart. Les anecdotes sont parfois cocasses, parfois tendres, parfois crues, et les dessins aux lignes ultra épurées font de ce livre un bel objet d’art. On pourra toutefois lui reprocher son manque flagrant de diversité : beaucoup d’histoires hétérosexuelles, quelques-unes lesbiennes, mais aucune gay à l’horizon, et les corps représentés sont toujours jeunes et correspondant aux canons de beauté actuels. L’auteur nous prévient, dans son avant-propos : « Certains de ces récits vous feront sourire, d’autres vous ramèneront sans doute à votre propre histoire, mais quoi qu’il arrive, laissez toujours votre imagination divaguer et cheminer sur les sentiers espiègles du désir. » Un beau programme pour ces longues journées de confinement.
Avec quel accessoire on le lit ?
Avec une plume érotique, pour être en symbiose avec la douceur et la légèreté de cet ouvrage.
La Femme de papier de Françoise Rey, aux éditions de La Musardine
Marie-Louise : La Femme de papier, classique de la littérature érotique publié fin des années 1980, fait toujours son petit effet trente ans plus tard. Écrit à la deuxième personne du singulier, il relate les fantasmes d’une femme que l’on devine d’âge "intermédiaire", qui s’adresse à son amant à travers des envolées mi-oniriques, mi-érotiques. Même Patrick Poivre d'Arvor vous le recommande, alors foncez les yeux fermés !
Avec quel accessoire on le lit ?
Aucun ! À propos de ce genre de lectures, Jean-Jacques Rousseau a parlé de livres qu’on ne lit que d’une seule main. Profitez donc de ce dont la nature vous a dotés...
Brigitte Lahaie, les films de culte (collectif)
Nick : Superbe anthologie sur la très généreuse Brigitte Lahaie, avec moult interviews, critiques de ses films, anecdotes et magnifiques photos, de laquelle dégage une forme de porno joviale et libérée aujourd’hui un peu disparue.
Avec quel accessoire on le lit ?
Une maison de chasse en Sologne, des bottes en cuir ou tout simplement notre nudité.
Les sites internet (mais non, pas ceux-là, bandes de fripouilles)
Peepoodo
Nick : Une série disponible sur internet où des personnages tout mignons baisent, se font sodomiser, font des glory-holes ou apprennent à se masturber. Sous les dehors trash/régressifs, les épisodes de Peepodo font, l’air de rien, dans l’éducation sexuelle et parlent du sexisme, de maladies vénériennes, du plaisir prostatique ou de la masturbation féminine. À moins que cela ne soit l’inverse et que sous la caution de vouloir parler sexe éducatif, elle se donne dans le trash sans retenue et régressif. Quoi qu’il en soit, le résultat est fun, rigolo et donne l’image d’un sexe jouissif et décomplexé, le tout en cinq minutes par épisode. Que demander de plus ?
Le lien : Peepoodo
Bon confinement à tous et à toutes et surtout n'oubliez pas : ne sortez pas, même couvert.