De nos jours, les split-screens sont utilisés n'importe comment, souvent parce que les gens trouvent que ça fait beau ou stylé de diviser l'écran en deux.

L'intro de cet épisode rend hommage à cette figure cinématographique en lui donnant une utilité, une raison. Ou comment en cinq minutes réussir à montrer l'érosion d'un couple, qui regarde de moins en moins dans la même direction.

Et de ce couple qui commence à diverger de manière inquiétante, l'épisode nous montre le point de vue de Kim. On la voit perplexe, avec ce compagnon bavard prétentieux et arrogant en société (la réunion avec les collègues), puis taiseux lorsqu'il s'agit de parler de choses vrais, un compagnon qui continue ses petites magouilles souillant le métier idéalisé d'avocat. Mais surtout (c'est ce qui doit faire le plus mal à Kim qui est si attachée à l'estime de son image (les trophées qu'elle expose)), un compagnon qui possède une réputation désastreuse, celle d'avocat véreux.

Et alors qu'on pensait qu'elle allait sceller la fin de son couple, nouveau pied de nez des créateurs, car on nous fait comprendre qu'elle décide de le suivre dans ses manigances. Certes, c'est un procédé que Villigan a déjà fait, à savoir de nous faire croire que le couple va exploser, avant de rallier à la surprise générale Kim à la cause de Jimmy, mais cela reste efficace.

Et le "something's stupid" de la chanson dont est tiré le titre de l'épisode, ce n'est pas Jimmy ou Huell qui l'a fait, mais peut-être Kim!

Par contre, même si revoir les prémices du labo de meth a fait son petit effet, Mike et les constructeurs de l'impossible, c'est parti pour être bien relou....