Better Call Saul
Six ans avant de croiser le chemin de Walter White, Saul Goodman, connu sous le nom de Jimmy McGill, est un avocat qui peine à joindre les deux bouts, à Albuquerque, au Nouveau-Mexique. Pour boucler ses fins de mois, il n'aura d'autres choix que se livrer à quelques petites escroqueries. Chemin faisant, il va faire ...
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Terminée | Américaine, US | 45 minutes |
Aventure, Drame, Crime, Drama, Comédie | AMC, NETFLIX (FR) | 2015 |
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Avis sur l'épisode 4.05
Avis favorable | Déposé le 08 septembre 2018 à 21:15 |
Sympa, sans problème le meilleur de la saison, le plus appréciable/divertissant en tout cas. La scène pré-générique est bien drôle, Kim obtient une superbe intrigue quoique son parcours est assez prévisible désormais (et c'est un peu con car c'est bien le seul personnage inconnu du show - avec Nacho, ahem), et Jimmy fait du Jimmy façon saison 1. Mike se passera de commentaires. Je n'ai une nouvelle fois de plus pas aimé regarder une dizaine de scènes de personnages inconnus défilant dans un lieu que je ne reconnais pas pour ne comprendre qu'à la fin qu'il ne s'agissait rien de plus que d'une commande pour Gus, qui sort de l'ombre tel un antagoniste qu'on n'avait pas vu depuis 10 épisodes. Pour moins faire ma mauvaise langue je dirais que pour une fois, le fait que la série nous montre l'intrigue de Mike du point de vue d'un inconnu à qui on enfile une cagoule et qui n'est donc pas censé non plus savoir ce qu'il se trame, est un plus en terme d'immersion. Ca change de juste voir Mike sans accéder à ses pensées. (mais bon le gars sait quand même pour quoi il vient, alors le côté méta s'arrête assez vite). |
Avis favorable | Déposé le 05 septembre 2018 à 22:04 |
Il est tout de même fort, Bob Odenkirk., Car lors de cette introduction très très inattendu, le constat est flagrant : Saul Goodman est un tout autre personnage que Jimmy McGill. Il n'est pas seulement plus speed, comme sous coke, il y a quelque chose d'imperceptiblement différent. En remattant des vidéos de Saul dans Beaking bad, j'avais déjà ressenti la même chose : ce sont deux personnages incarnés par le même acteur, mais grandement différent. Si on met sur le côté la partie "Mike & Gus cherche un maçon pour construire le futur labo de meth", scènes très sympa pour ceux qui connaissent la série mère (les autres se demanderont leur utilité), l'épisode pas très spectaculaire m'a beaucoup plu, car on entre vraiment dans la psyché de Jimmy. On nous montre notamment : - que Kim a une conception très philanthrope du métier d'avocat, alors que Jimmy le voit de plus en plus comme une forme de pouvoir. (D'ailleurs, petit bémol sur cette activité de Kim qu'on découvre d'un coup et qui est un deus ex-machina tombé du ciel qui permet de montrer les premiers hics de sa relation avec Mesa Verde. BCS m'avais habitué à préparer sur un plus long terme de telles scènes-clés). - que Jimmy ne veut plus rester sur le canapé, mais est irrésistiblement attiré par le monde sauvage de la nuit. . D'ailleurs après s'être fait tabasser, lorsqu'il évoque avec nostalgie son passé glorieux où la rue le respectait ou du moins le voyait comme un semblable , parle-t-il de ses petits larcins de jeunesse ou son ancien métier d'avocat? - un enième tournant, qui s'il aurait été bien pris, aurait fait que Jimmy serait peut être rester Jimmy. Mais non, il a fallu qu'il rencontre le fantôme de son frère, en train d' hanter Howard pour qu'il se laisse une nouvelle fois attirer par les ténèbres. Donc comme souvent avec BCS, un épisode d'apparence anecdotique, mais très intéressant dans la description psychologique du personnage central. |
Avis favorable | Déposé le 05 septembre 2018 à 20:35 |
Gizmo parlait (avec brio) la semaine dernière de la thématique du deuil dans sa critique. Une sorte de parenthèse dans l'évolution de la vie des personnages. C'est comme si, dans cet épisode, Jimmy et Kim se prenaient cette pause en pleine face. Le prégénérique nous laissait penser que Jimmy allait devenir Saul bientôt, mais la fin de l'épisode nous fait deviner qu'il est encore trop tôt pour que ses magouilles fonctionnent parfaitement (d'ailleurs, il s'agit du premier prégénérique post-BB en couleur. Est-ce que cela signifie que l'on se rapproche de la transformation finale ?). Quant à Kim, son souhait "d'aider son prochain" lui revient en boomerang avec Mesa Verde. Reste à savoir quelles seront les conséquences directes et indirectes de ces comportements. Quant à Mike, rien à dire. Il fait du Mike ! (et on sait tous ce que ça signifie) |
Avis favorable | Déposé le 05 septembre 2018 à 15:34 |
Bel équilibre des histoires entre Mike, Jimmy, et Kim...(Galax ne va pas aimer ..)
Et un retour en prégénérique sur BB (Galax va tirer à bout portant..).
"Déjà ce bon vieux Saul perçait sous Jim McGill" (cherchez la référence..)
Je suis définitivement accro à cette série et à son atmosphère si particulière, quoiqu'il s'y passe... |
Kim et Jimmy sont dans la même pièce. Ils n’ont pourtant jamais été aussi opposé. Elle fait tout pour ne pas aller vers le bien (mais elle ira quand même) et il fait tout pour ne pas aller vers le mal (et il ira quand même).
Lentement (trop ?), ils vont s’éloigner dans un silence de plus en plus lourd. Il faut d’ailleurs noter que Jim finit bien par aller chez le psy, sauf que c’est le conseiller en probation qui en fait office. En prononçant cette phrase qui conclut l’épisode, il se conduit tout droit vers la scène qui ouvre l’épisode.
Du côté de chez Mike, c’est plus compliqué. Les saisons précédentes ces actions servaient de contrepoint à celle de Jim. Là, il sert surtout de support à Gus. Ce dernier devrait d’ailleurs être bien plus creusé. C’est pile LE moment pour faire cela. Il n’y en aura pas d’autres. Le coup qu’il reçoit semble aller dans ce sens. Nous verrons.
En attendant, j’ai quand même l’impression d’un troll avec cette histoire de laverie : « Ah ouais, vous aviez critiqué sur internet le fait qu’avoir un labo de drogue, en dessous d’une laverie, c’était pas possible ? Hé ben, on va vous montrer tout le mal que Mike et Gus se sont donnés ! ». C’est assez amusant de voir l’ampleur que prend cette justification à partir d’un simple élément de scénario de Breaking Bad.