Better Call Saul
Six ans avant de croiser le chemin de Walter White, Saul Goodman, connu sous le nom de Jimmy McGill, est un avocat qui peine à joindre les deux bouts, à Albuquerque, au Nouveau-Mexique. Pour boucler ses fins de mois, il n'aura d'autres choix que se livrer à quelques petites escroqueries. Chemin faisant, il va faire ...
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Terminée | Américaine, US | 45 minutes |
Aventure, Drame, Crime, Drama, Comédie | AMC, NETFLIX (FR) | 2015 |
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Avis sur l'épisode 4.02
Avis favorable | Déposé le 15 août 2018 à 16:38 |
Un épisode sympathique, qui ne me réconcilie toujours pas avec la série, mais je n'y crois plus vraiment, surtout avec le chemin qu'elle semble prendre. Heureusement qu'il y a deux excellentes scènes. Kim <3 Jimmy <3 (les autres, passez votre chemin et éjectez vous du show, merci) Plus de détails dans la critique où je tâcherai d'expliquer pourquoi Better Call Saul et moi, on ne s'aime bien qu'occasionnellement. |
Avis favorable | Déposé le 15 août 2018 à 16:03 |
Un épisode moins en tension que la reprise, mais qui reste malgré tout intéressant. Alors certes, l'action n'est pas pleinement au rendez-vous, mais est-ce que BCS a un jour été rempli de rebondissements ? Non, car ce n'est pas l'essence même de la série, selon moi. Alors oui, Chuck manque, mais j'ai le sentiment que son fantôme risque de planer jusqu'à la fin de la série. Il a d'ailleurs permis d'avoir à mon sens la meilleure scène de l'épisode entre Kim et Howard. Toute la partie Salamanca/Gus était très bonne aussi. J'ai juste trouvé l'intrigue de Mike un peu en dessous. Par contre, là où je rejoins Ninapawak, c'est sur ce sentiment que la série peut parfois faire du surplace. Cet épisode posait sans doute les bases de la quatrième saison (le pétage de câble de Jimmy, la dérive de Nacho, etc...), mais il faudra être vigilant à ce que ces bases ne perdurent pas dans le temps sous peine que l'on s'ennuie. |
Avis neutre | Déposé le 15 août 2018 à 15:33 |
Je n'ai pas un très bon feeling pour cette saison 4. Car on sait où la série veut nous emmener (pour Jimmy et Mike, concernant Nacho, il y a un flou, mais ce sera à priori plutôt funeste), mais comme on sait qu'il y a une saison 5 dans laquelle tout se fera très probablement et qu'en plus, il n'y a plus Chuck pour jouer au poil à gratter, j'ai un peur qu'une bonne partie des épisodes ne manquent d'enjeux et de tension. Comme celui-là, qui si il ne m'a pas ennuyé et qu'il possède de bons passages (le comique des sbires qui doivent parler à Hector dans le coma, le coup de gueule de Kim envers Howard ou la mort traumatisante finale) ne m'a pas emballé. Et si Breaking Bad a connu aussi des moments de ralentissement intense, on savait que cela pouvait redémarrer d'un coup et très fort (comme une montagne russe). Dans Better Call Saul, les "aventures" de Jimmy à Pole Emploi, d'Ignacio joue à la taupe inflitrée et de Mike garde sa petite fille risque de paraître un peu long. Une saison de remplissage? Je prie que Vince Gilligan me donne tort. |
Avis favorable | Déposé le 14 août 2018 à 18:04 |
Le "trois en un" cher à Galax continue, c'est à dire 3 (ou 2) histoires différentes ( Salamanca and co, Mike (gus faisant le lien entre les deux) et Jimmy/Saul). Mais cette fois, ce sont les deux premières qui dominent.. Perso, ça ne me dérange pas du tout,, parce que les 3 m'intéressent; Notamment celui qu'on n'évoque jamais: le gars qui passe de salamnca à Gus: maintenant, on sait comment, il n'a vraiment pas de veine, lui.. Joli numéro de Jimmy dans sa recherche d'emploi, quoique je n'ai pas bien compris ses motivations: du mal à ne plus être avocat? Pulsion d'auto destruction?? Quoiqu'il en soit, je me retrouve là dedans comme un poisson dans l'eau, l'épisode a passé rudement vite, et juste envie de voir le suivant.. Et pi merde, Gus, quoi;..! |
L'écriture de cette série est totalement hallucinante. Pour pouvoir pondre une scène comme celle d'Howard VS Kim, il faut être un sacré bon scénariste. Parce qu'au fond, aucun des deux protagonistes n'a tord. Tout le monde est dans sa vérité. Et pour faire ressentir ça au spectateur de manière aussi vive, où chaque micro mouvement de cil devient signe démonstratif d'une pensée, il faut tenir sa série de bout en bout. Il faut également être un sacré bon acteur comme Bob Odenkirk pour pouvoir fournir non pas une mais deux performances dans ce job interview. Car c'est bien Jimmy qui ouvre et Saul qui revient à la charge. Jimmy n'a pas le job, mais Saul oui. Parce que dans l'Amérique capitalistique ce genre de boniment (même auprès d'hommes pourtant bien éduqués) ouvre toutes les portes. Sauf que Saul lui ne veut pas du job. Il veut quelque chose de plus grand, de plus fort. Et Saul appelle ainsi Mike.
La série possède cette faculté absolument géniale (presque unique) et qui ne cesse de m'épater de proposer systématiquement quelque chose de surprenant (la réacion de Kim face à Howard, Nacho qui sort son gun, Saul dans son entretien, ect) mais qui pourtant est parfaitement raccord avec le personnage. A chaque fois, à chaque intonnation, c'est cohérent et précis.
Je reste toujours épaté par les "houlala, c'est un peu lent, on s'ennuie" en saison 4. Qu'avez-vous vu les saisons précédentes ? C'est du caviar à la petite cuillière et vous en foutez partout.