Jimmy McGill n’existe plus. Il a disparu dans cette dernière scène face à Hamilton : « Well, Howard, I guess that’s your cross to bear. »

Parce que si il y a bien une chose que Saul Goodman a toujours eu, une chose qui l’a défini saisons après saisons de Breaking Bad, c’est son absence de remord, quel que soit la situation.

Il avait été aisé de penser en fin de saison dernière que la mort de Chuck rendrait encore plus noire l’âme de Jimmy. Mais pas comme ça. Car, c’est précisément le fait de ne plus se sentir coupable de la mort de son frère qui constitue la dernière pichenette qui le fait basculer de l’autre côté. Et comme pour Walt, il est facile de voir que la fumée du titre de l’épisode (celle du générique dans BB) et celle qui s’échappe de la maison de Chuck n’est en réalité que l’âme de Jimmy, qui disparait. Il y a derrière ce plan formidable où Jimmy est seul sur un banc. Il se lève et le banc apparait vide. C’est ce même type de banc qui servira à Saul à faire de la réclame dans BB. La boucle est bouclée.

PS : Il faut vraiment s’appeler Galax pour ne pas apprécier Mike qui se fait le kif de sa vie en voiturette

Totalement étonnée aussi par les avis des mecs.. Me suis retrouvée immergée dans l'atmosphère de BCS dès le pré générique, effectivement remarquable, mais aussi tout au long de l'épisode.. même si la "partie mike" surprend au début, mais comme d'hab, a posteriori, tt se recoupe..

Et les réactions de Jimmy face au décès de son frère.. n'avez pas d'âme, ou quoi, pour trouver ça ennuyeux??

Après, c'est vrai, il faut s'habituer au 3 en 1, d'autant plus que ça continue à l'épisode 2

Allez savoir pourquoi, j'ai trouvé l'épisode vraiment excellent pour une reprise. Il a su tout de suite nous remettre dans le bain, après pourtant un an d'absence.

Déjà, la scène introductive est formidable. Je n'avais qu'une envie, c'est qu'elle continue. Entre le stress de Jimmy à l'hôpital et son chauffeur de taxi étrange, la tension monte tout de suite (d'ailleurs, j'ai eu l'impression que ce chauffeur avait un visage abîmé, comme brûlé. Se pourrait-il qu'il s'agisse d'un ancien personnage qu'on pensait disparu ?).

Le reste est tout aussi excellent. J'ai adoré les périodes de deuil par lesquelles passe Jimmy. D'abord le choc de la nouvelle, puis la tristesse, suivi de la jalousie pour terminer par une sorte de déni. Car oui, même mort, on fait bien comprendre à Jimmy que son frère restera meilleur que lui. Qu'il s'agisse du texte posthume, de la cérémonie ou des mots échangés, le constat est clair : l'avocat émérite de la famille, c'est lui. Est-ce pour cette raison que Jimmy semble complètement passer outre cette mort une fois l'enterrement passé ? A suivre, je pense.

Quant au reste, je ne le détaillerai pas autant, mais c'était tout aussi intéressant (Mike en Undercover Boss, j'ai adoré !). Vivement la semaine prochaine.