Deuxième partie sur l'affaire de Noah, qui suit un peu trop les trames habituelles de la série à mon goût. Déjà, j'ai l'impression qu'on s'enfonce encore plus dans les tréfonds du tragique et de l'hideux, sans jamais avoir aucune once de lumière. Quand on pense à des séries lourdes telles que SVU, les personnages ont des vies privées qui comptent et des relations avec les autres membres qui sont explorées. Mais ici, les relations interpersonnelles sont quasi inexistantes, et on n'a plus que la noirceur qui reste.

Je trouvais l'épisode précédent audacieux et novateur, mais celui-ci n'explore pas les opportunités : si Voight se montre sensible envers Noah et fait les éloges de la thérapie, il n'empêche que Noah n'est pas pris en charge (je me demande le degré de crédibilité ici) et leur relation n'est pas creusée, tout comme Nina et sa relation avec Voight.

J'imagine que Petrovic sera la remplaçante d'Hailey, un peu clichée style HPI/autiste, mais dont j'apprécie le fait qu'elle semble exprimentée — parce que l'équipe a besoin de gens ayant existé avant d'être embauché.e.s par Voight).

Bref, un peu trop sombre et noir pour moi, c'est une recette classique pour la série et l'épisode est bon dans son genre, mais ça manque cruellement d'humanité, c'est un peu lassant.