Cross-over avec les autres Chicago (que je ne regarde toujours pas). L'enquête prend un tour inattendu et plutôt dramatique pour Voight qui ne s'est jamais montré aussi touchant.

Très peu de violence ou d'agressivité une fois de plus, mais on peut le comprendre sur cette affaire particulière. La majorité de l'épisode se concentre sur le procès, et l'unité est loin d'être celle qui dirige. Trop de personnes sont concernées, ça les dépasse. Ce qui est intéressant, c'est de placer Voight dans cette position complexe. La série évite les clichés (genre, le faire pleurer), mais l'acteur fait du bon boulot et on perçoit un Voight un peu diminué, un peu abasourdi.

L'occasion d'évoquer le souvenir de Camille, ce que la série n'avait jamais fait. Le faire à ce moment-là était une bonne idée. Et la relation Erin/Hank est à nouveau exploitée, d'une manière très mignonne et familiale autant qu'émouvante. La présence de l'équipe est aussi révélatrice du lien entre tous.

Roman passe un peu à la trappe, du coup, mais Burgess prend les devants et les scènes au commissariat ne passaient pas pour les bouche-trous. Je n'aurais pas de cliff sur ça à la fin de l'épisode précédent à cause de la petite importance que ça a mais ça reste bien traité.

Un épisode différent, à part de par sa construction et sa nature. Sobre, émouvant, très réussi.