Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
Lire le résumé complet >
Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
0 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
Avis sur l'épisode 12.01
Avis favorable | Déposé le 19 juillet 2014 à 00:43 |
Le titre de cet arc démontre bien la folle inspiration des scénaristes. Les Robots ne sont qu'un prétexte à introduire un nouveau Docteur. Il en est souvent ainsi, de toute façon, lors des épisodes de régénération. Ainsi, si on passe outre cette intrigue de Robots peu captivante pour le moment, l'épisode tient parfaitement la route grâce à l'énergie déployée par Tom Baker, l'humour, et aussi Sarah Jane, qui n'hésite pas à prendre des initiatives et à enquêter, sans attendre que le Docteur la tienne par la main. |
Premier pas dans le grand monde pour Tom Baker, qui livre d'entrée une prestation drôle et mémorable. De ses essayages multiples de vêtements, à son énergie électrisante en passant par ses remarques loufoques mais toujours accompagnées de déduction pertinentes, le scénario s'éclate et Tom Baker avec. Ce Docteur est jeune, fait le pitre, mais est toujours aussi malin, et il redynamise parfaitement la série comme il se doit.
Les scénaristes ont eu également la bonne idée de créer le personnage d'Harry Sullivan, futur compagnon et médecin assez simplet d'UNIT qui se laisse complètement marcher dessus par le Docteur pour notre plus grand bonheur. Le passage où il fait de la corde à sauter est au départ complètement ridicule et est en fait un stratagème pour baisser l'attention d'Harry et l'attacher dans le placard, bernant les spectateurs au passage.
Sarah Jane joue les journalistes enquêtrices et c'est vraiment bon d'avoir des compagnes pas potiches qui prennent des risques. Exploiter le métier de Sarah Jane de base est aussi une bonne idée, la série le fait peu souvent avec ses compagnes. Et puis, même si Sarah Jane va inévitablement jouer le rôle de la compagne à sauver, c'est parce que c'est aussi elle qui fourre son nez dans les affaires des bad guy. C'est tout con mais le cliffhanger où elle ne crie pas, que ça fait plaisir pour l'époque !
Globalement Elisabeth Sladen est trop mimi et permet de découvrir les probables antagonistes de l'épisode. On sent que l'équipe de production du troisième Docteur (encore derrière cet épisode, puisqu'ils ne passeront le flambeau à Philipp Hinchcliffe et Robert Holmes que dans l'épisode suivant) a de l'expérience, puisque tout est globalement déjà-vu, mais limpide : la présentation du Think Tank, du scientifique Kettlewell un peu fou à l'origine du Robot et de la très bonne directrice Winters.
Le Brigadier fait aussi un retour en force et est toujours un aussi bon personnage à mes yeux. Inutile de voir en quoi il a toujours été un fan-favourite. Ses échanges avec Sarah Jane sont assez mignons :
La troisième partie de l'épisode est constituée de scènes principalement en vue à la première personne à travers un kaléïdoscope, qu'on devine être un Robot tueeeeur qui vole des plans top secret pour construire une arme. Oui, c'est bien sur cette partie là que l'épisode rame un peu, les séquences avec le robot étant un peu longuette et son design final n'étant pas très impressionnant, même si c'est une révélation tout de même efficace.
Malheureusement il est inévitable que les défauts vont être accentués dans les épisodes suivants, vu qu'ils ne bénéficieront pas autant de l'effet "Tom Baker arrive !". Reste que pour l'instant cette première partie est très honorable, bien rythmée et bien ficelée, avec un Tom Baker et une Elisabeth Sladen qui tirent la charrue comme jaja.
Comme le dit Gizmo, l'originalité du scénario ne vole pas extrêmement haut. En fait, on sent de plus que toute cette histoire est un dernier hommage tendre à toute l'ère "terrestre" du Troisième Docteur, avec ses compagnons scientifiques, ses intrigues à base d'invasion et de UNIT, et son ton résolument politique. C'est ici plus en retrait mais on mentionne tout de même par deux fois l'écologie, et le directeur du think tank scientifique anglais est une directrice, dont la première phrase est ouvertement un gros coup de pied contre les machos en mentionnant le chauvinisme.
Il est d'ailleurs amusant que le premier réflexe qu'a le Quatrième Docteur, c'est de vouloir se barrer à tout prix et que c'est Sarah Jane qui lui rappelle sa responsabilité envers UNIT, comme pour le ramener sur la Terre pour un dernier tour de piste avant de s'envoler loin de UNIT, presque à tout jamais.