Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Avis sur l'épisode 22.10
Avis défavorable | Déposé le 31 octobre 2018 à 23:49 |
Spoiler
Comme à chaque fois c'est un avis qui ne sert ici qu'à justifier une note en dessous de la moyenne. Mon avis (pas vraiment) complet dans la seconde partie. |
Le début de l’épisode est un pur calvaire. Je parle souvent du “syndrome de la série classique” où sur les 25 minutes d’épisode, on suit un peuple sur une planète quelconque s’agiter autour d’enjeux incompréhensibles pendant 15 minutes, avec quelques maigres scènes dans le TARDIS pour nous faire patienter, jusqu’à ce que le Docteur décide enfin de se bouger les fesses et que le scénario les amène ensemble.
J’ai dit aussi que jusqu’à maintenant cette saison, les épisodes qui auraient pu souffrir de ça ont été assez épargnés grâce au format 45 minutes : après tout, si voir le Doc et Peri s’engager dans l’action qu’au bout de 15 minutes sur 25, c'est assez gênant, quand c'est 15 minutes sur 45, ce n’est plus si grave…
Et puis il y a Timelash. Bordel. Timelash qui prend tous ces défauts et les accentue à l’extrême :
Bref c’est vraiment un calvaire et en plus c'est totalement convenu. On a une population contrôlée par une puissance cachée à l’aspect secret, une histoire d’ancienne guerre, un petit groupe de résistants, des couloirs que Peri résume très bien en “It’s all the same to me”, et on a même une grosse bêbête dans une caverne.
On ne bite globalement pas grand-chose, principalement parce qu’on n’en a rien à foutre. Même si l’épisode se donne énormément de mal pour nous prendre par la main. Tu sens la détresse du scénariste quand il fait dire à ses personnages : “Mais si, trucmuche que j’ai connu toute ma vie, nos ennemis les Bandrils, tu te rappelles ? Ils vont finir par intervenir !”. A deux doigts de supplier l’audience de retenir les noms importants.
Déjà que Doctor Who est kitsch de base, je vous laisse imaginer le degré de crédibilité avec cet épisode kitsch lui-même de 10 ans au sein de la série (on dirait un épisode sorti tout droit des pires heures du début du show).
Et puis…
Et puis tout bascule. Vraiment. Ça ne devient pas non plus phénoménal, mais les bonnes idées s’enchaînent.
Déjà, je suis un peu de mauvaise foi quand je dis que tout le début est entièrement à jeter : malgré les passages douloureux, l’épisode a su capter mon attention quand tous les personnages de la planète nous font vite comprendre que le Docteur est déjà venu les voir. Je pensais au début à une visite en hors-champ, façon The Face of Evil. Et puis WHAT, un des personnages a un collier contenant le portrait de Jo Grant ? Pardon ? C'est trop cool !
Idem, même si Peri est nunuche, et que ce qu’on lui fait faire est nul, j’aime toujours autant son côté blazé de tout (et ça c'est volontaire dans l'écriture). Le Docteur semble toujours au bout avec elle, mais ne peut s’empêcher de la supporter car il l’aime bien, et ça me fait bien rire :
Puisque je parle de lui : Six a globalement toujours de super vannes avec tout le monde, d’ailleurs :
La politique au début était certes un peu incompréhensible, et pas très efficace dans son message pour l’instant, surtout par rapport à Vengence of Varos un peu plus tôt. Mais il y a, à nouveau, quelques bonnes répliques :
Et enfin, l’épisode décide de sortir de son horrible cadre pour exploiter son concept de couloir temporel (un pitch assez okay), débouchant à n’importe quelle époque sur Terre, pour nous amener en 1885. Les scènes dans le passé sont beaucoup mieux : le personnage d’Herbert est super sympa et ferait un très bon pseudo-compagnon. Les scènes comiques fonctionnent toutes (Herbert dont la première réaction en voyant le Doc est de vouloir l’exorciser). Et même si je ne capte toujours pas l’intérêt de la moitié du scénar’, les idées sont là.
Il commence même à y avoir quelques bonnes répliques méta, comme Peri qui commente la pauvreté des décors, ce qui pardonnerait presque la réalisation.
Je ne sais pas si cette fin d’épisode est une simple éclaircie dans un script lourdingue bourré de problèmes et accompagné par d’immenses lacunes dans l’exécution. Ou si Timelash dévoile vraiment ses cartes et pourra rebondir.
En tout cas, cette première partie ne reste pas très bonne. Impossible avec un Docteur si absent au début, un visuel si hideux, des personnages secondaires pour la majorité aussi médiocres (et l’acteur du “ministre” est très bof). Mais c’est aussi loin d’être la pire chose jamais vue dans Doctor Who, ne serait-ce que cette saison.
C’est pas bon hein, mais curieusement, l’épisode passe du catastrophique au “hey, mais c’est pas con du tout ça, ça devient regardable !”, ce qui me rend drôlement curieux.