" Mais Holmes use en même dans son script de ressorts racistes (l'androgum)"
Gni ?
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Avis favorable | Déposé le 14 mai 2020 à 11:10 |
Le scénario est vraiment bien. Ca m'a fait un choc par rapport aux autres épisodes classiques que j'ai vu dont la tonalité tire systématiquement vers le nanard. L'idée d'avoir deux Docteurs au même endroit, mais à deux époques différentes est vraiment chouette. Le spectateur doit alors combler le gap entre les deux, même si il n'y a pas vraiment de surprise. Un petit mot sur Colin Baker (première fois où je le voyais), qui est désagréable au possible avec Peri. Mais paradoxalement, leur duo fonctionne bien. La dynamique du Docteur qui semble refuser une compagne qu'on lui a imposé est intéressante. Peri surjoue l'américaine (alors que l'actrice est anglaise) et l'idiote à plusieurs moments, ce qui est assez génant. Mais, à plusieurs reprises, elle démontre qu'elle est plus maligne que le Docteur, qui semble parfois aux fraises. |
Avis neutre | Déposé le 31 octobre 2018 à 23:38 |
Spoiler
Comme Vengeance on Varos, The Two Doctors est assez paradoxal et tente un exercice d'auto-critique assez fascinant, qui d'ailleurs peut être très déconcertant en soi … Mais en fait il se contredit lui-même. Et c'est là où peut-être l'épisode est le plus fascinant : il se contredit tout le temps. Oui, les années 60 sont racistes, oui les années 80 sont plus que sexistes. Mais Holmes use en même dans son script de ressorts racistes (l'androgum) ou sexistes (Peri, encore et toujours). Du coup il est difficile de lire l'épisode au premier, au second, ou même au troisième degré. Et il est parfaitement insaisissable. C'est assez triste d'ailleurs que la réal' a autant l'air de saliver devant Peri que l'Androgum. 10/20 |
Un épisode super compliqué qui restera à jamais un des classiques les plus durs à appréhender et à noter, je pense.
Je connais d’avance le fiasco final de l’épisode et à quel point rien ne se conclut ensemble d’un tout cohérent.
Mais cette première partie reste plutôt bonne. Robert Holmes est à l’écriture et ça se sent tout de suite dans les (bons) dialogues et le mélange entre nouvelles idées et emprunts intéressants (2001 avec l’ordinateur de la station spatiale par exemple). Malgré les incohérences/coïncidences (comment le Doc sait où aller notamment).
Dès le début on a plein de concepts : beaucoup de rappels sur le non-interventionnisme et l’hypocrisie des Time Lords (avec un Patrick Throughton parfait pour en parler), l’arrivée prématurée et inattendue des Sontariens plutôt bien gérée en hors-champ, l’idée d’Androgums, le concept de faire accuser les Seigneurs du Temps d’un massacre...
Toutes ces idées ne se valent pas et c’est peut-être ça le problème, mais au moins c’est dense. Si certaines scènes sont trop brumeuses pour être réussies (le lore sur le Androgums est vraiment un délire chelou et gênant : le côté "Chessene est l'élue d'une descendance" ne revient jamais par exemple), la construction de l’épisode est assez cool. Commencer par nous faire revoir Two et Jaime avant de laisser la place à Six et Peri est une bonne idée. Faire revenir ces derniers sur les lieux du crime également.
L’épisode semble quand même jouer la montre sur quelques points : le duo espagnol qui gambadent dans la plaine, les mésaventures intéressantes (non...) de Peri et Six dans un remake moche de Beaubourg… et ce cliffhanger si commun.
On sent tout de même qu’un soin particulier a été accordé à cet unique épisode de trois parties dans cette saison. La musique au début n’est pas mauvaise, l’intro avec Two et Jaime est vraiment, vraiment plaisante, les décors sont tous crédibles (même les tuyaux colorés) et ça reste assez bien écrit, parfois déstabilisant comme il faut.
Les promesses sont assez belles pour que cette première partie soit engageante.