Effectivement, la scène de la cam c'est quelque chose.

C'est vraiment une bonne idée que de débuter les épisodes avec la voix off, parce que cela donne une véritable contenance aux personnages. Néanmoins, j'ai un peu moins accroché à cet épisode. Non pas que je ne trouve pas l'histoire et la personnalité de Kat intéressantes, mais il y avait un je ne sais quoi en moins.

En revanche, le personnage d'Ali promet beaucoup.

Et ba putain on en voit de la bite dans cet épisode, des grandes, des normales, des petites, des très petites, des noirs, des .... bref une liberté de ton que j'ai rarement vu dans une série, je dirais pas que ça m'a fait plaisir de voir toutes ces teubs à l'écran mais ça fait du bien de voir une série qui se censure pas même si là c'était un peu trop quoi, t'en montre une ou deux ok mais de là à faire un exposé de bite ou l'autre qui se branle avec son micro penis ... c'est bon quoi

Sinon c'est toujours aussi bien, même si j'aime pas trop la comparaison c'est un peu un Skins 2.0 a la sauce 2020, c'est plus trash mais ça en reste pas moins attachant avec des personnages comme Rue par exemple. 

Encore un très bon épisode axé sur les portables et la double vie cachée qu’ils offrent. A moins qu’il ne s’agisse du vrais eux de leurs utilisateurs et que ces derniers portent des masques en société.

De plus, le rôle des parents donné par la série est très intéressant à observer : ils sont ou inconscients de la dérive de leurs enfants (la mère de Kat, le père de Jules) ou impuissants (les mères de Rue et Cassie) ou même responsables (le père de Nate qui a fait de son fils un monstre inhumain à la Patrick Bateman).

La scène de la cam entre Kat et son correspondant est … assez inoubliable.

Un épisode encore une fois assez dérangeant où certains maux de notre époque ressortent (même si c'est amplifié) : la technologie présente en continu, une sexualité détraquée, la solitude, l'impact de la télévision...

J'ai trouvé qu'il y avait moins d'efforts pour nous faire apprécier les personnages mais j'ai revanche été plus touchée par Rue (la scène où elle blâme Fez est émouvante). Il y a plus de scènes crues ou explicites et ça participe à créer un certain malaise, et pas mal d'intrigues se mettent vraiment en place, comme le nouveau passe-temps de Kat ou la relation Jules/Nick. D'autres se poursuivent comme les problèmes d'addiction de Rue et la relation Cassie/McKay (même si elle est un peu à l'écart, sans grand intérêt pour le moment).

Je trouve que les personnages sont vraiment réussis car ils représentent réellement notre époque : c'est notamment le cas de Kat, auteurs de fanfics, célèbre sur Internet, fan de télévision etc. ou de Rue qui est attirée par Jules (+ toutes les questions concernant la complexité de la sexualité). Le personnage d'Ali est curieux, je suis assez curieuse de voir la suite.

Euphoria est bien parti !