Alors, il y a un petit truc qui m’a un peu fatigué et que je retrouve dans pas mal de séries modernes, c’est ce côté « regardez comment on est dans l’air du temps ! Comment on est open niveau nouvelle sexualité, ici un plan à 3 ». Sans compter le désormais obligatoire personne gay.

Sinon, c’est un pilote réussi, porté par une formidable Michaela Cola.

Et je suis bien soulagé que les épisodes ne durent que 30 minutes, je ne me sentais pas prêt pour un marathon de 12 épisodes d’une heure.

Inhabituelle mais pourtant dans l'air du temps, I May Destroy You semble vouloir apporter de la lumière et de l'optimisme malgré son sujet très sombre. L'épisode expose les faits de manière assez classique, j'aime bien le style, et la fin est assez anxiogène puisque tout est vraiment lié à Bella et rien n'est fait pour le téléspectateur : il subit. Dans ce sens-là, j'ai bien aimé le montage et je pense que c'est une série qui pourra me plaire.