I May Destroy You
Après le triomphe d’un papier sur Internet, Arabella Essiuedu – facilement distraite, insouciante et qui ne s’engage pas – se retrouve honorée comme la « voix de sa génération », avec un agent, une commande de livre et une sacrée pression. Après avoir été agressée sexuellement dans une boîte de ...
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Terminée | Anglaise | 29 minutes |
Drama, Comedy | HBO, BBC One | 2020 |
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Avis sur l'épisode 1.05
Avis favorable | Déposé le 23 juin 2020 à 15:32 |
Finalement, l'intrigue de Kwame est traitée avec beaucoup plus d'émotion que celle de Bella. Et au-delà de son viol, ce sont surtout les comportements sexuels des gens (et surtout des hommes) qui est montré, comme avec ce qui s'est passé avec Zain. La scène où Bella l'accuse est surprenante mais géniale, et dans l'ensemble c'est un portrait très juste qui est peint, de cette nouvelle jeunesse. Le manque d'information sur ce qui est un crime ou ne l'est pas, ce qu'on encaisse sans savoir qu'on ne devrait pas avoir à l'encaisser, les tabous autour de l'homosexualité et des applications de rencontres, la faute rejetée sur la victime, l'importance des réseaux sociaux etc., sont tous présents d'une manière jamais forcée. |
Les attentions sont louables et il y a un coté libératoire dans la démarche. Sauf que je trouve que la série déverse ses thématiques plutôt que ne les traite, qu’elle nous les vomit directement et j’ai l’impression d’un énorme flux que je prends en pleine tête, sans arriver à justifier les réactions des personnages (Bella a réellement besoin d’entendre un podacst pour comprendre qu’enlever un préservatif lors d’un rapport sans prévenir sa partenaire est mal ? Kwame doit googloser viol pour comprendre qu’il en a subi un aussi ?).
Idem que j’ai trouvé ça un peu dérangeant de venger le viol de Zain pour une humiliation publique.
Bref, la série me donne l’impression d’être dans une machine à laver qui me projette dans tous les sens et je sors de l’épisode essoré.
PS : Quel enfoiré, ce Biagio.