Un épisode flashback assez intense qui joue avec nos jugements moraux. Car il est très tentant lorsqu’on voit le mode de vie dissolue de Bella de dire que finalement son viol lui pendait au nez. Et c’est vraiment la force de Michaela Coel de dépeindre une situation complexe et de jouer au yo-yo avec nos émotions.

J'ai trouvé l'épisode dérangeant, mais je ne saurais trop l'expliquer. La présence très forte des drogues et l'absence totale de tabous représente quelque chose d'assez inédit pour une série télévisée. Ce n'est jamais dans le voyeurisme, on sent une réelle authenticité dans le processus créatif. Si on entre dans la diégèse elle-même, j'ai aimé le personnage de Terry et j'aime bien l'idée du flashback, surprenante mais probablement utile à l'histoire. La série ne donne pas de leçon, et c'est pour ça qu'il n'y a pas grand-chose à en dire : l'épisode raconte l'histoire de deux amies qui se droguent et se perdent. Je ne peux pas tout à fait mettre le doigt dessus, mais quelque chose se trouve là, pas loin, quelque chose de très bon qui peut faire de la série une œuvre unique.