I May Destroy You
Après le triomphe d’un papier sur Internet, Arabella Essiuedu – facilement distraite, insouciante et qui ne s’engage pas – se retrouve honorée comme la « voix de sa génération », avec un agent, une commande de livre et une sacrée pression. Après avoir été agressée sexuellement dans une boîte de ...
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Terminée | Anglaise | 29 minutes |
Drama, Comedy | HBO, BBC One | 2020 |
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Avis sur l'épisode 1.07
Avis favorable | Déposé le 29 juin 2020 à 16:23 |
On est plus sur du développement de personnages, et on "délaisse" Arabella pour se plonger dans un épisode où il y a plus de dynamiques de groupe. Je me suis moins laissée entrainée, même s'il y a des thématiques toujours intéressantes abordées sans tabous : l'écologie, les blancs qui utilisent leur pouvoir quel que soit le domaine, comment s'exprimer dans un monde privilégié etc. Je suis un peu plus sceptique sur Kwame que je trouvais très touchant (et qui l'est toujours) mais dont l'intrigue reste toujours secondaire, ce que je trouve dommage. |
Le gros défaut de la série est qu’elle s’éparpille beaucoup, beaucoup.
Ce qui aurait dû être sa force est l’attachement aux personnages. Perdu pour moi, c’est tout l’inverse et cette bande commence à me sortir par les trous de nez. Arrogants, superficiels, communautaires, j’ai du mal à n’y voir qu’une bande de consommateurs ne vivant que via Instagram et leur apparence. Même l’amitié se réduit à un slogan publicitaire (je vis, tu vis, je meurs, tu meurs). J’avoue que le discours sur l’écologie m’a choqué, car je connais beaucoup de personnes à mon boulot qui le tiennent : m’en fout de la planète et de l’avenir, laissez-moi consommer et avoir un steack dans mon assiette. Alors oui, il y a des revendications (le discours sur le pouvoir blanc, qui est fondé), mais c’est ce sont souvent des discours de pose, car au final, les personnages se comportent comme le plus idéal des consommateurs du Grand Capital : râlant, mais allant chercher le dernier Iphone au moment de sa sortie. Bref, je me disperse, mais cette série me devient vraiment antipathique.
De manière méta, Michaela Coel joue avec nous comme son personnage joue avec ses éditeurs. Vendant une grande œuvre qui n’existe pas, elle ne fait qu’improviser sa série qui au final ne parle que d’elle et de son égo surdimensionné.
Beaucoup d’energie pour pas grand-chose.