Jane the Virgin
Jane, une jeune femme très pieuse, encore vierge, sur le point de se fiancer, se retrouve accidentellement inséminée artificiellement après une suite d'événements improbables. Elle porte l'enfant d'un couple dont le mari, suite à un cancer des testicules, n'avait plus qu'un seul espoir d'être le père naturel ...
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Terminée | Américaine | 42 minutes |
Drame, Comedy, Drama, Romance, Soap | The CW, Téva | 2014 |
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Avis sur l'épisode 1.12
Avis favorable | Déposé le 08 février 2015 à 21:16 |
L'ouverture avec des flashback de Jane plus jeune devient quasi systématique. C'est ce genre de détails qui empêchera toujours Jane de devenir une très grande série. Alors, il faut la prendre comme elle est : une série sympathique, rythmé, balourd parfois, mais avec son lot de scènes qui donnent le sourire et le cœur léger. Sinon, la révélation de l'identité du méchant, je ne l'avais pas vu venir; |
Avis favorable | Déposé le 05 février 2015 à 21:09 |
Spoiler
Ce qui est génial c'est que la série sait qu'à partir de maintenant, pour s'en sortir et tenir sur la durée, elle est obligée de se transformer en tele-novelas et de multiplier les rebondissements à outrance même si parfois ils n'ont pas vraiment de sens. Du coup, elle s'adapte et renforce à fond la carte du méta. Je crois que la série n'en est plus au stade "pastiche de telenovelas" et est devenue une novelas elle-même. Cela se voit avec la voix-off qui prend de plus en plus d'importance et de présence. Il y a même une scène dans l'épisode clairement entrecoupée de séquences du tournage de The Passions of Santos, la telenovelas de Rogelion, si ça ce n'est pas explicite... Mieux encore, il y a même une scène où Jane écrit son roman et en manque d'inspiration, imagine un Rogelio qui s'adresse à la caméra pour lui dire de retrouver l'inspiration. Un regard qui s'adresse finalement plus aux scénaristes qui ont planché sur ce "Chapter Twelve" (je commence à comprendre l'intérêt d'avoir nommé les épisodes ainsi). Plus méta, tu meurs. C'est aussi la première fois qu'on cite une vraie telenovelas existante (Passions) dans une super pique de Rogelio. Tant que j'y pense ça serait vraiment génial si le narrateur depuis le début était Jane et que l'on suivrait son premier roman. Je doute que cela arrive un jour mais cela n'enlève rien à cette fantastique utilisation de voix-off qui allège le tout et montre que la série ne se prend pas au sérieux. Et heureusement qu'il y a ce côté assumé, sans quoi ce serait une pure daube, rien que la scène de la fausse-mort de Pétra, ridicule, mais ce qui la rend si excellente, d'autant qu'elle était foreshadowée dans l'épisode avec le faux sang de Jane. C'est franchement très malin. Bien sûr cela n'exclue pas totalement les reproches que l'on peut faire à la série en tant que divertissement : cette semaine, les incohérences étaient un peu trop flagrantes, on rigole un peu moins que d'habitude et l'intrigue Pétra commence à devenir un poids mort (heureusement la fin semble changer cela mais cela n'a toujours aucun rapport avec le reste... peut-être auraient-ils dû faire partir Pétra pour la ramener en saison 2 avec un fil rouge de mafia russe, par exemple ?). Mais putain c'est sacrément jouissif toutes ces intrigues. "Sin Rosetro" c'est aussi une énorme démonstration de mystère qu'on avait sous les yeux mais dont on avait aucune idée de la façon dont ils allaient l'amener. La série a trouvé son second souffle en mettant (enfin) le spectateur dans la confidence, tout en gardant toujours les mêmes qualités avec des personnages aussi ancrés dans la réalité des choses - spécialement Jane et sa grand-mère. Jane the Virgin donc, du moment que l'on accepte la finalité de la série, inévitablement destinée à être telenovela-esque, devient le meilleur des guilty-pleasure possibles. |
La fameuse révélation... on avait toutes les infos sous notre nez, et on a préféré se laisser tenir par la main par les scénaristes. Même si je ois dire que, connaissant un peu Briget Regan, on la prend rarement pour jouer "seulement" le role d'amante/belle-mère.
Contrairement à Nick, j'aime beaucoup la structure flashback, parce que ça donne un thème à l'épisode. Certes un épisode de JtV possède une structure assez établie, mais dans les saisons qui suivent elle réussit parfois à s'en détacher, notamment avec des sauts dans le temps.
L'épisode en lui-même est sinon très bon, même si l'intrigue de Petra ne va nulle part. C'est marrant, ça m'avait moins dérangé lors du premier visionnage.