Malgré tous les défauts mentionnés plus bas, l'épisode est indubitablement émouvant, grâce à des personnages bien écrits et bien interprêtés.

Par contre je regrette un peu que les intrigues de Rebecca et Keeley soient réduites à des love story pendant cette saison - je suis hyper fleur bleue, et j'ai un gros crush sur Sam et Roy, donc ça passe, mais la série pourrait aussi montrer que leur quotidien ne se résume pas aux hommes de leur vie.

Reste une saison qui navigue à vue et qui manque de fil conducteur, à mon avis.

Un joli épisode, bien écrit, bien joué et qui sait rester vrai, même si évidemment il y a quelques cuillérées de sucre en plus sur l'ensemble.

C'est dingue à quel point l'écriture des personnages sonnent juste. Je n'avais pas vu cela depuis "Six Feet Under" sans doute. On a vraiment l'impression de passer un moment avec eux. Et ça, ça aide à faire passer n'importe quel moment cheesy comme la série en offre souvent pour crédible, voire même très touchant. Encore une fois, c'est un bel épisode, qui confirme la haute tenue de cette deuxième saison.

PS : Je viens juste de comprendre que l'ex de Rebecca était Giles de Buffy.

Mon frère, lorsqu’il regardera cet épisode, va détester le moment à l’église où tous reprennent en cœur Rick Astley. Et à raison, c’est toujours moche ce genre de scènes dégoulinant de sentimentalisme (qui ferait ça dans la vraie vie ?)

Sinon l’épisode est sympa, Sassi est de retour, ce qui est bien cool, on avance dans le trauma de Ted (en passant, j’ai trouvé très mauvaise l’idée de faire alterner les deux confidences en parallèle, on s’en fout de l’infidélité du père de Rebecca, non ?) et on avance aussi dans le soap (le triangle amoureux de Keeley, Rebecca et Sam, qu’a dit Rupert à Nathan ?).

Mais il y manque un petit truc, comme si la série perdait de sa magie, dès qu’elle s’éloigne des terrains de foot.