Cet épisode va sans doute beaucoup jouer dans ce qui est sûrement l'acte fondateur du passage de Nate vers le dark side. L'arrivée de Roy (<3) dans l'équipe combinée à une leçon de prise de confiance de la part de Rebecca et Keeley va sans doute enclencher le mécanisme.

Sinon, que dire de Roy ? Impeccable de bout en bout, il accepte enfin sa destinée de coach. Et j'ai hâte de voir la suite. Et comme le dit Koss, quels frissons à son entrée sur le terrain.

Roy Kent <3

La série rend hommage à un nombre important de comédies romantiques que Ted cite en début d'épisode : Jerry Macguire, Coup de foudre à Nothing Hill, Vous avez un message, Bridget Jones et bien sûr Quand Harry rencontre Sally, qui est la plus citée d'ailleurs. La romance ici est double. Il y a d'abord Roy et le foot, qui avec la même structure quand dans Harry rencontre Sally finit par accepter son destin, dans une scène magistrale d'entrée sur le terrain. Difficile de ne pas avoir de frissons à ce moment-là. Et puis, il y a la romance cachée, celle qui unit Rebecca et Ted, qui se sont rapprochés à l'épisode précédent et qui communiquent par BantR ici (le raccord entre les deux qui textent + la citation de Vous avez un message).

C'est encore une fois un très bel épisode, qui souligne le lien social important du football, de manière très douce et poétique. Comme le souligne justement Nick, il y a toujours cette impression lancinante de catastrophe à venir. Je ne sais pas en fait si c'est une réelle impression ou juste notre cynique habitude de ne jamais pouvoir apprécier les doux moments sans penser à la chute. Dans les deux cas, je trouve que c'est intéressant.

Le risque perpétuel de la série est que comme elle flirte en permanence avec Bisounoursland, son excès de positivisme peut coller des fois aux dents. Comme dans cet épisode mineur où Ted est en retrait pour laisser de la place à Nathan qui s’émancipe, au rdv Tinder de Rebecca ou au retour de Roy Kent à Richmond, bref rien de franchement enthousiasmant.

Néanmoins cette saison 2 donne toujours l’impression étrange de voir l’orchestre du Titanic faire la fête au bord d’un ravin, inconscient du fait que le club est en train de couler.