Un épisode tragique et poignant, qui concrétise un peu plus les promesses qu'a dessiné la saison, que ce soit en terme de sous-textes politiques ou d'écriture. Ainsi le cas Soboka n'est pas que la tragédie d'un homme, mais celui de toute une classe et de ses défaites, et The Wire acte le « there is no alternative » de la façon la plus sublime et la plus brutale, en faisant du working class hero de la série la victime de sa propre honnêteté.

Vous avez déjà tout dit, mais je dois justifier ma note supérieure à 15. C'est dommage qu'il faille 100 caractères pour un avis, car le mien tiendrait en 12 : Frank Sobotka.

Ce personnage est tristement touchant. Son destin est inéluctable et pourtant, on se prend à espérer qu'il s'en sorte, car comme le dit Koss, il a essayé jusqu'au bout de conserver sa dignité. Et honnêtement, c'est beau.

Ponctué de plus de moments forts et à la tension mieux maîtrisée, cet épisode est plus mémorable que les précédentes et offre - enfin - un spectacle à hauteur des promesses du premiere.

Les défauts présents depuis le début sont néanmoins toujours là et je doute que le final changera la donne là-dessus.

Tout The Wire se retrouve dans cet épisode. Une intrigue que l'on ne peut résumé à un épisode. Une série ou les saisons sont de long épisodes.

épisode énorme encore une fois , l'etau se ressere sur les grecs mais ils ont encore un jeu d'avance.

Un épisode qui va à toute vitesse et qui remet sur le tapis tous les enjeux de la saison. Pauvre Frank Sobotka, il restera LE personnage de cette seconde saison.

Très belle scène pour Omar, incapable de venger le deuil de son amant. Une belle continuité.

Il y a des scènes que je n'oublierai sans doute jamais. La scène de confrontation entre Frank et son fils qui fait écho au seul autre dialogue de la saison entre les deux (épisode 6) est une pure merveille. Onze épisodes pour enfin comprendre la relation entre ces deux personnages, nœud du problème et de l'intrigue globale.

Franck Sobaka aura tout essayé et jusqu'au bout de sauver ce qui lui restait de dignité. Luttant contre des forces qui le dépasse, l'ouvrier disparaissant derrière le fondu au noir final, peut être fier de lui, car jamais, il ne s'est trahit.

Cette saison est juste totalement dantesque.

le tour de force des 2 premières saisons est : l'on suit une équipe de policier cherchant faire tomber un reseau illégal et lorsque la chute est proche pas de triompalisme mais de l'amertume, des regrets, car entretemps, on s'est attaché aux personnages. Ici le final est dantesque!!!

J'ai pas grand chose à rajouter sur ce que vous avez déjà dit. La scène finale est juste géniale, et le dernier plan rempli d'émotion pour se personnage pourtant pas tout rose, mais vraiment touchant ...

Le grand final de la saison s'annonce poignant et très bon !

Quand aux coups foireux de Stringer pour imposer sa politique de deal à Avon, ça laisse présager une Saison 3 explosive avec un bel affrontement entre les 2 chefs du clan Barksdale ...

Et Omar, toujours aussi bon dans ses apparitions !

Un final génial, à la fois excitant et déprimant. On sait ce qui va se passer ensuite. Et on se dit encore une fois, que c'était inévitable, même si on a espéré.