Je suis embêté avec cet épisode car même si la direction générale que prend la saison, l'accélération du rythme avec le détachement qui se forme enfin au complet, me plaisent, il y a aussi des trucs moins bon.

Et pas simplement "pas aussi génial que le reste", mais bien réellement médiocre de manière significative.

En l'occurrence, le pétage de plomb de Sobotka. Déjà, c'est au moins le troisième fois que ça lui arrive. Je trouve ça pas réaliste (et c'est bien la première fois que je dis ça de la série...) et le retour à la normale est beaucoup trop brusque.

Et puis tout un épisode à le montrer lui renonçant à tremper dans des affaires sales, à la longue c'est fatiguant.

Car ça part d'une bonne idée (j'aime bien voir le tiraillement que ça peut faire et ça rentre totalement dans le thème de la saison) mais pour l'instant c'est pas traité/mal traité.

Sinon... épisode 5. Sur 12. Il était un peu temps de passer à la vitesse supérieure sur les docks ! C'est bien heureusement ce qu'il se passe ici, comme je l'ai dit au début la direction générale s'accélère, pour le mieux. Dans cet épisode on a enfin une "confrontation" (version subtile comme la série sait faire, disons plus "rencontre") entre Zig et les dealers a.k.a. entre les docks et la cité.

Bref malgré quelques couacs qui ne passent pas, c'est toujours prometteur d'un beau finale. Et puis j'ai au final pris mon pied par moments, bien qu'uniquement grâce à Stringer Bell et cette idée absolument fantastique que j'avais déjà adoré (dans son unique scène) dans la saison 1 et qui est ici re-développée en accord avec le thème des différences de classes (l'idée = le fait qu'il enseigne à ses dealers ce qu'il apprend à la fac). C'est parfait.

La saison prend enfin son envol avec ce très bon épisode, chose rare : je n'ai pas vu le temps passer et j'ai été surpris que l'épisode sois "déja" terminé, j'aurai bien repris 20 ou 30 minutes de plus.

épisode pas mal , je m'ennuyais un peu au départ mais c'est bon la machine the wire est lancé. toute la belle équipe s'est réuni.

J'aime de plus en plus le personnage de Frank, tiraillé entre deux camps. Son pétage de câble est marquant.

L'autre personnage marquant est Stringer, bien évidemment, qui apparaît comme la "force tranquille" de la première saison, mais qui pourrait devenir une figure importante pour la suite de l'aventure ...

N'empêche, je trouve toujours le rythme un peu mollasson, surtout du côté de la team des flics. Allez, McNulty, va les secouer !

Dans The Wire, les choses sont très subtiles. Entre Stringer et Barkstale, la rupture semble imminente. Le champ / contre-champ dans le parloir illustre à merveille la barrière grandissante entre les deux hommes.

Plus généralement, alors qu'il est pour l'instant en dehors de l'intrigue des quais, c'est Stringer Bell qui ressort grandit par cette saison. Je suis Sin sur son avis : on regrette rétrospectivement son manque de temps de présence à l'écran.

Le Brainstorming du gang Stringer est juste énormissime. Il est regrettable que ce dernier n'ai pas été davantage exploité dans la première saison, car il se révèle être un vrai businessman, prenant conseil et menant ses hommes de manière réfléchis.

La reconstitution de (presque) tout l'équipe me semble un peu facile, mais cela annonce une avancé sur les magouille des docks, et non plus une "avancé" uniquement sur les meurtres.

Le travail d'écriture est quand même sacrément impressionnant. Tout est lié, même les choses qui ne le paraissent pas au premier abord, tout en étant implacablement logique, sans l'ombre d'une incohérence.