Encore un très bon épisode et qui annonce une prochaine saison ou l'affaire est presque tout trouvée.

Pour moi le Grec résume parfaitement la philosophie de The Wire: " Business. Always business"

J'ai apprécié ce final, mais je ne l'ai pas trouvé exceptionnel, ni excellent d'ailleurs. S'il est sûr que les liens tissés entre les différentes intrigues montrent un scénario de qualité et l'approche d'une saison 3 intéressante, j'ai l'impression d'être resté sur ma faim. Tout d'abord, le jeu d'acteur de Nick ne m'a pas vraiment convaincu, dépréciant ainsi l'aspect dramatique de l'épisode. C'est d'ailleurs ce deuxième point qui me pose problème. Sans nécessairement sombrer dans un pathos ridicule, j'aurais souhaité que ça se finisse un peu plus mal (le programme de protection des témoins ? un peu facile je trouve). Pour finir, pas d'évènement hors du commun et très peu d'action pour ce dernier épisode que j'aurais aimé un peu plus surprenant. Je mets toutefois un avis favorable à celui-ci car comme je l'ai dit, il est de qualité et agréable à regarder. Renouer avec Bubs, c'était agréable, de même que voir Stringer à ce point dans la mouise. C'est donc dans la perspective de la saison 3 que "Port in a storm" mérite une note plus que correcte.

Quand je disais en début de saison une tragédie grecque, ça n'avait rien d'un mauvais jeu de mots sur la saison, mais c'était pour décrire une formidable réussite. Une tragédie où la famille se déchire, se trahit, et où les sacrifices des uns échouent à sauver les autres. Cette saison-là, c'est comme un grand roman, les personnages restent des références.

Pfiouu. Le clip de fin conclue formidablement bien cette saison 2 qui portait autour des Sobotka. Ils se sont mêlés à trop de choses, et ils en sont ressortis vidés, complètement vidés. C'est en tout cas très émouvant, surtout pour Nick qui est le seul au final à avoir survécu au Grec. Je suis toujours autant épaté par la capacité de The Wire à raconter aussi bien une histoire ultra dense et complexe.