À partir d’un tout petit détail du comic Watchmen, Damon Lindelof parvient à tirer une fascinante histoire en parvenant habilement à mêler les deux thématiques qui sous-tendent sa série : la question des masques et celle du racisme. C’est peu dire que c’est brillant.

Cf : Critique

Avec des choix artistiques intelligents et bien exécutés, l'épisode parvient à raconter une histoire riche, touchante et audacieuse, engagée et profonde. Liant passé et présent avec brio, l'histoire de Will nous est racontée au travers, en partie, d'Angela, avec une esthétique et un montage géniaux. Le meilleur épisode jusqu'ici, une vraie réussite.

Tout part d'un détail (un seul détail!) mais c'est l'Histoire de l'Amérique des super-héros par les vaincus et les dominés. Et c'est parfait. 

Absolument parfait. 

C'est simple, j'ai été littérelement scotché devant cet épisode. Je pense qu'il doit être dans le top de ce qui s'est fait de mieux ces dernières années à la télévision. La narration, le rythme, la mise en scène - tous m'ont totalement ébloui. Bien évidemment, ce twist - littéralement inatendu sur l'identité du Hooded Justice - est génialement amené en plus d'avoir un énorme symbolisme et un propos très fort. Damon Lindelof ne déçoit pratiquement jamais.

Visuellement, l'épisode est magnifique. Le propos est aussi très intéressant mais l'épisode veut peut-être en mettre un peu trop plein la vue. On chipotte mais c'est une grande série qui se prépare.

Moi, Lindelolf, producteur du show, j'aurais poussé l'idée jusqu'au bout et aurait fait interpréter Regina King le rôle de Will tout l'épisode. La scène de cul avec Metropolis n'en aurait que plus troublante ^^. 

Sinon, c'est un excellent épisode très riche et intense qui joue notamment avec la thématique des masques derrière lesquels chacun se cache, ici Will dont les déguisements sont celui du père de famille hétéro ou du flic honnête et droit. J'ai aussi bien aimé le jeu de miroir entre les couleurs de peinture utilisées pour se camoufler (blanche pour Will, noire pour sa petite fille), ainsi que la fausse piste du début, avec l'épisode télé et son black-facing inversé.  Mais surtout l'épisode permet de donner une vraie épaisseur à Will, personnage qui ne me passionnait pas du tout. A cela s'ajoute un noir et blanc sublime et des combats hyper-dynamiques (mais ça, c'est depuis le début). 

Bref, avec cet épisode passionnant et rageur, Watchmen monte d’un coup en puissance. 

Ha, j'avais donc bien deviné !

On tient ici clairement le meilleur épisode depuis le début de la saison. Là, il y a un propos politique fort, de l'engagement, des images fortes (le masque blanc sur la peau noire, notamment, instantanément iconique), du courage, de la provoc utile.

J'aurais aimé mettre une note plus haute mais, rien à faire, je n'arrive pas à me sentir impliquée émotionnellement dans cette série :(

A noter qu'on est encore ne mode "stand-alone" - j'en viens à me dire qu'ils auraient dû opter plus franchement pour un format 1 épisode = 1 personnage, et ce depuis le début. On sent que c'est ce qui les intéresse, au fond. Pas leur fil rouge.