Le final tient la route, il offre de bons moments de tension et d'action, de révélations ou de retournements de situation. Encore une fois, j'étais très détachée lors de mon visionnage, ce qui m'empêche réellement d'être enthousiaste devant ce dernier épisode. L'histoire d'amour Angela/Jon est plate, aucune émotion (à part la musique) ne s'en dégage. J'ai en revanche vraiment aimé les dernières images. Lindeloff n'est pas chaud pour une seconde saison, et franchement la série telle qu'elle se termine là me convient parfaitement.

J'ai plutôt bien aimé, même si il reste pas mal de trucs inexpliqués, inutiles, alambiqués. Que le scénario reste bancal, malgré plein de bonnes idées. Que Manhattan est trop passif. Que Laurie ne sert au final pas à grand chose. Qu'on n'aura pas vu le hibou de toute la saison (snif).

J'ai ien aimé le plot twist sur Trieu et j'aime assez la manière dont la série dépeint Ozymandias, sinon. Même si finalement sa storyline n'explique pas vraiment pourquoi il a eu droit à un tel temps d'antenne. La série essaie de mettre des femmes et des noirs dans les rôles principaux, mais finalement le personnage avec lequel ils sont le plus à l'aise dans la durée est... un mec blanc megalo.

Enfin, Watchmen reste une série qui est extrêmement originale et qui ose vraiment être politique. C'est rare et précieux.

Un final classique où l'on réunit tout le monde pour l'affrontement final. C'est efficace à défaut d'être renversant, Dans la liste des petits griefs, je pourrais mettre : 

• que si Angela est étonnement spectatrice, que dire du Dr Manhattan inexplicablement passif pour un être si puissant?
• qu'il faudra aussi un peu de recul pour s'assurer que le plan de Lady Trieu n'était pas inutilement alambiqué (pourquoi s'allier avec Will au final?) ou poreux (délivrer Ozymandias de sa prison puis le libérer de sa condition de statue, gestes qui la conduira à sa perte). 
• que cela a été une grande critique faite à la série, notamment ici : toute renversante l'histoire d'amour entre Angela et Cal était, la série n'a jamais réellement réussi à rendre touchant ses personnages et il a fallu user d'un procédé vieux comme le monde (une larme et une musique triste) pour essayer de faire naître un peu d'émotion. 
• et que le slip du sénateur était vraiment ridicule.

Mais la dernière scène avec l’œuf et la piscine était vraiment très bien, une excellente conclusion à une chouette, même si imparfaite, nouveauté, clairement une des meilleurs de l'année. 

"Chaque tour de magie comporte trois parties ou actes. Le premier s'appelle la promesse. Le magicien vous présente quelque chose d'ordinaire : un jeu de cartes, un oiseau ou un homme. Il vous le présente. Peut-être même vous invite-t-il à l'examiner afin que vous constatiez qu'il est en effet réel, oui, intact, normal. Mais il est bien entendu loin de l'être.Le deuxième acte s'appelle le tour. Le magicien utilise cette chose ordinaire pour lui faire accomplir quelque chose d'extraordinaire. Alors vous cherchez le secret. Mais vous ne le trouvez pas parce que bien entendu vous ne regardez pas attentivement. Vous n'avez pas vraiment envie de savoir. Vous avez envie d'être dupé. Mais vous ne pouvez vous résoudre à applaudir parce que faire disparaitre quelque chose est insuffisant encore faut-il le faire revenir.C'est pourquoi pour chaque tour de magie, il existe un troisième acte. Le plus difficile. Celui que l'on nomme : le prestige.'

Le Prestige. Christopher Nolan. 2006.

Critique à venir.

Je crois que j'ai bien aimé. C'est un final bien écrit, qui s'agence bien avec le reste de la saison. Puis toute la fin assez douce-amère est plutôt touchante. (Surtout qu'au final je crois que je connais mieux Angela.)

Par contre :