Manoune398
nicknackpadiwak
C'est beau ça.
Watchmen
Créée par Damon Lindelof (The Leftovers), Watchmen s'inspire du roman graphique éponyme pour mieux s'approprier son univers tout en y apportant un regard original et contemporain. La série se déroule à Tulsa, petite ville d'Oklahoma, trois ans après une attaque coordonnée de suprématistes blancs contre les ...
Lire le résumé complet >
| Terminée | Américaine | 60 minutes |
| Action, Drama, Mystery, Mini-Series, Suspense | HBO | 2019 |
0 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
Modifier mon avis
Avis sur l'épisode 1.08
| Avis favorable | Déposé le 13 décembre 2019 à 20:23 |
|
L'écoulement du temps, le pire ennemi de l'amour. Et cet épisode, au final, derrière tout ce Bleu, ne parle que de ça. J’ai vraiment adoré cet épisode, je l’ai trouvé beau, poétique, profond, touchant (la "bague", quelle belle idée) et qui se fait s’interroger. Pourquoi se lance-t-on dans des relations amoureuses, sachant que fatalement, celle-ci vont se terminer en tragédie ? Les Histoires d'Amour finissent mal, comme le chantait les Rita Mitsouko. Alors pourquoi ? Parce ce que l'Amour, le Tunnel de l'Amour, toussa, toussa nous dit l'épisode et l'illustre avec la belle romance entre une guerrière et un Dieu. J'ai aimé aussi que la série joue au jeu de la poule et de l’œuf (magnifique paradoxe temporel comme on n’en voit plus depuis le Doctor Who de Matt Smith) et aussi plein de petites idées (la dispute programmée, le fait de ne pas dénaturer le mystère autour de Dr. Manhattan en ne montrant jamais son visage par exemple). Et dernier tour de force de l'épisode, rendre légitime ces cuts d'images hyper-explicatives qui nous ont énervé toute la saison. Car, au final, pour le spectateur, cette espèce de Dieu pour les personnages, la notion de temps est aussi d'une énorme relativité, il peut faire ce qu'il veut du destin des personnages qu'il est en train de regarder : faire stop et reprendre le lendemain, accélérer (nouvelle fonction à venir), mais aussi revenir en arrière pour revoir une scène clé ou incomprise. Il n'est donc pas illogique que des flashforwards apparaissent lors de moments importants, car le temps n'existe pas et qu'une scène qui se joue peut se passer en même temps qu'une autre qui a eu lieu l'épisode précédent. Nous sommes tous les Dr Manhattan des séries que nous regardons. Plus méta, tu meurs. J'étais assez sceptique, mais Watchmen, c'est hyper balèze. |
|
7
réponses
Stean| Avis favorable | Déposé le 12 décembre 2019 à 19:54 |
|
Pareil que Koss, j'ai été dans le délire du début jusqu'à la fin, rien à dire. Bon, je suis très friand des histoires d'amour, et dans ce cas-ci, contrairement à beaucoup, j'y crois vraiment au couple Calhattan/Angela. Toute la narration du Dr Manhattan était tout simplement jouissive - géniale la simplicité et légèreté d'un être qui peut s'apparenter à Dieu. Cela dit je trouve quand même qu'il y a eu beaucoup trop d'explications (généralement ça ne me dérange pas, mais là notamment avec Ozymandias c'était un peu trop forcé, il y a des choses qui n'avaient pas besoin d'être dites de but en blanc). N'étant pas un adepte du roman graphique mais ayant fait beaucoup de recherches sur le personnage, je trouve qu'ils ont très bien cerné sa personnalité. Mon seul bémol est finalement sur le rendu final de "Calhattan" : à mon sens, ils auraient dû laisser planer le doute sur le visage (avec des scènes de dos ou juste les 3/4 du corps) comme lors des flashbacks avant sa transformation en Cal, comme ça pas de polémiques à coup sûr et ça aurait été très Lindelofien de garder le mystère jusqu'à la fin ! |
|
6
réponses
| Avis favorable | Déposé le 11 décembre 2019 à 23:19 |
|
Tout est pardonné, Lindelof. Ta gestion catastrophique de la saison 6 de Lost. Ton boulot sur Prometheus. Et même ton scénario de Cowboys et Envahisseurs. Tout est pardonné Damon, car tu as réussi l'impossible. Tu as réussi ce que, ni Zack Snyder, ni Geoff Johns (Doosmday Clock), ni Joe Straczynski (Before Watchmen - et pourtant, elle était pas mal son histoire -) ne sont parvenus à faire : à trahir Dr Manhattan. Car Cal n'est pas le Dr Manhattan. Mais bien celui de Lindelof. Il a trahit Alan Moore. De part en part et sur de nombreux points. Le tout en gardant la structure même du récit (que Straczynski utilisait aussi d'ailleurs), mais pour une finalité opposée : Jon est tombé amoureux d'Angela car c'est la seule personne à l'avoir protégé. Une humaine qui protège un dieu. Elle fait preuve ainsi de bien plus d'humanité que l'ensemble des personnages de cette série, de celui qui créé la vie, à celui qui se prend pour dieu. C'est précisement cet atome d'hydrogène (l'élement le plus abondant dans l'univers) qui manquait au Dr Manhattan pour devenir pleinement humain et c'est que lui offre Adrian Veidt (fournissant ainsi une bien meilleure explication à la présence de ce symbole sur son front que celle du comic). Incroyable épisode (le "The Constant" de Watchmen), un de ceux que je ne pensais jamais voir dans ma vie. Incroyable série. |
|
8
réponses
| Avis neutre | Déposé le 09 décembre 2019 à 22:16 |
|
J'ai trouvé la narration d'un lourd, mais d'un lourd ! Déjà qu'on trouvait qu'ils surexpliquaient dans les épisodes précédents, mais là on a en plus toutes les explications EN DOUBLE. Et j'espère qu'il y aura une explication plausible sur la passivité de Jon à la fin de l'épisode, parce que sinon c'est juste une gigantesque incohérence. Bon il reste l'histoire de la piscine... On verra. Sinon j'ai trouvé que sur cet épisode la comparaison avec le comics était paticulièrement en défaveur de la série - ils reprennent la structure du chapitre de Jon, mais sans le même talent. Je n'ai pas cru à cette histoire d'amour, j'ai trouvé les effets spéciaux moches... Les personnages manquent cruellement de profondeur, ce sont des coquilles auxquelles je n'arrive pas du tout à m'attacher. Bref je ne suis pas fan du tout, alors que sur le papier l'idée était plutôt séduisante. |
|
7
réponses
| Avis défavorable | Déposé le 09 décembre 2019 à 14:55 |
|
C'est bien, c'est plein d'explications. Mais j'ai pas du tout accroché. Je crois même que c'est le premier épisode que j'aime pas trop. Car en effet, sur le papier cet épisode est bien. On humanise un dieu. On lui fait découvrir l'amour. Et c'est du coup assez intéressant. Mais pour ce qui est de l'exécution … Bah c'est assez confus. En fait les scénaristes ont l'air de vouloir justifier le twist de l'épisode précédent. Mais ça donne 40 minutes pour lesquelles je ne ressens absolument rien, car la relation amoureuse n'est ni tout à fait crédible, ni vraiment intéressante, du fait (encore une fois) de la structure de la série, et du peu d'indices sur la vraie identité de Cal. Donc vraiment je suis assez mitigé. D'autant que l'épisode avait toutes les cartes en main pour au moins me plaire un peu. |
|
2
réponses
Liste des épisodes
Episode 1.01
C'est l'été et nous sommes à court de glace
Episode 1.02
Prouesses martiales des cavaliers comanches
Episode 1.03
Elle a été tuée par un débris spatial
Episode 1.04
Si tu n'aimes pas mon histoire, tu n'as qu'à t'en écrire une
Episode 1.05
Sans craindre la foudre
Episode 1.06
Cet être extraordinaire
Episode 1.07
Une révérence quasi religieuse
Episode 1.08
Un dieu entre dans Abar
Episode 1.09
Regardez comme ils volent
Ce n'est pas un épisode inintéressant, en fait il est très cohérent avec ce que propose la série depuis ses débuts. J'aime le traitement du temps et sa philosophie, j'aime la réalisation dans les scènes du bar, j'apprécie toujours autant le jeu de Regina King. En soi, rien n'est mauvais, le fait qu'une humaine veuille sauver un Dieu est assez beau.
Le problème, et c'est le problème global de la série en ce qui me concerne, c'est que je ne me sens pas investie. Je ne suis pas attachée aux personnages, et je ne m'attache pas à cette histoire d'amour. Je n'y trouve ni profondeur, ni proportion tragique (alors que dans les faits, ça l'est). Je ne ressens rien. J'apprécie l'épisode pour sa qualité, car ça reste un bon épisode, et je ne me suis pas forcément ennuyée. Mais je n'ai rien ressenti, et c'est ce qui m'empêche d'être à fond dedans.