Vrickavrack - 2021 (troisième partie)

Le 02 août 2021 à 09:14  |  ~ 50 minutes de lecture
Nouvelle formule !!!

Vrickavrack - 2021 (troisième partie)

~ 50 minutes de lecture
Nouvelle formule !!!
Par nicknackpadiwak

 

Logo Vrickavrack

 

Alors, tu l'as ?
Évidemment. Tu veux le voir ?
Oh oui, montre-moi.
Attends. Le voilà.
Ouah, il est énorme. C'est un beau QR Code.
Tavu. J'en suis assez fier, j'avoue.
Et tu vas partout avec ?
Oui, il passe partout.
Rhoo.
Tu veux le toucher ?
Oh oui, je peux ?
Mais oui, regarde comme il est vigoureux, mon QR Code. Touche là, plutôt.
Oh il vibre !

Je m'égare...

Le changement, c'est la vie comme disait l'autre-là, un coup. Donc, pour ce nouveau numéro du Vrickavrack, nous allons expérimenter une nouvelle formule et ne plus positionner les séries en ordre alphabétique, mais en fonction de notre adhésion ou non à elles. Ainsi, elles seront regroupées en différents groupes : les séries que nous n'aimons pas, celles qui nous ont déçu, celles qu'on aime, celles qu'on kiffe notre mère et enfin, celles sur lesquelles nous ne sommes pas d'accord.
Les raisons de cette nouvelle formule sont de l'ordre de trois :

  1. Parce que le non-changement, c'est la mort.
  2. Un ami à moi, expert en communication (dans le sens où il parle beaucoup et souvent pour rien), m'a conseillé cette façon de grouper les séries. Selon lui, cela rend l'article plus cohérent et plus lisible, nous garantissant des millions de vues (là, j'attends de voir).
  3. Moi qui fais les mises en page, je détestais plus que tout créer le sommaire, avec les ancres le rattachant aux séries susnommées. À chaque fois que j'arrivais à cette étape, je traînais des pieds, bougonnais, râlais et pestais. Voilà ainsi ce problème réglé.

N'hésitez à me faire un retour sur cette nouvelle mise en page que ce soit en commentaire, par message privé ou par courrier, voire par fax ou le Minitel (pas de morse, merci).

 

Le Fonz du mois (nouvelle formule) : Ted Lasso (et Coach Beard)

Gif Fonz du mois : Ted Lasso entre dans l'article

 

Le sommaire (nouvelle formule) :

 

On n'a pas aimé du tout, du tout

Fonz du mois : Coach Beard n'aime pas

 

Elite - Saison 4

Poster Elite - saison 4

Galax : C’est une saison catastrophique, avec d’anciens personnages qui manquent cruellement à la série, de nouveaux personnages parfois fades, beaucoup trop de baise et trop peu de fil rouge. Elite a souvent eu cette étiquette "soft porn only" mais elle offrait aussi une belle diversité de profils, une rencontre de classes sociales dans un lycée, et des intrigues à base de meurtre somme toute assez inspirées. Elle est toujours assez diverse, mais elle a perdu tout son sel en même temps que les deux tiers du casting. J’en profite tout de même pour recommander chaudement les trois premières saisons, qui resteront assez emblématiques pour la génération actuelle. Avis défavorable

 

Lupin - Partie 2

Poster Lupin 2ème partie

Galax :  Si le début de Lupin était frais et méritait d’être vu comme un travail d’adaptation moderne intéressant, la seconde partie est proche du ridicule à chaque épisode. Flashbacks mous du genou, personnages assez transparents, acteurs principaux parfois très médiocres (Claire et Raoul en tête) et surtout des pirouettes dans tous les sens pour que le Lupin d’Omar Sy échappe à la police. Bref, on rit souvent involontairement et les enjeux peinent à décoller. Tout est moins engageant, mais quelques éléments sont tout de même de qualité : Omar Sy très impliqué et parfait dans le rôle, la bande-son réussie ou encore deux ou trois effets de manche qui sont amusants et pas trop prévisibles – tout le passage avec l’arnaque par un jeune trader notamment. La série aurait pu faire vraiment quelque chose sur la corruption de la police ou l’hypocrisie de la bourgeoisie et de ses "aides aux défavorisés", mais ne va jamais plus loin que des déguisements en pompier pour duper tous les inspecteurs… Je peine à voir l’intérêt d’une suite. Avis défavorable

 

The 100 - Saison 7, fin de série

Poster The 100 saison 7

Galax : Franchement, je ne suis pas compliqué avec les fins de série. De Lost à Game of Thrones en passant par Dix pour cent ou Sherlock : je suis toujours un très bon client. Même quand je suis moins à fond que la fanbase (The Affair, The Good Place, Community ou encore BoJack Horseman), c’est souvent plus une question de feeling sur le dernier épisode, mais je trouve toujours mon compte avec le dernier run qui précède. Mais même moi je ne peux vraiment cautionner cette ultime saison pour The 100. Plus spécifiquement la seconde moitié – même s’il apparaît rétrospectivement que dès le début, le showrunner ne savait pas quoi faire. À cause d’une mauvaise relation avec un des acteurs principaux (Bob Morley), l’auteur a complètement fait imploser sa série, offrant des portes de sortie décevantes, des fausses morts ridicules, des enjeux minables pour les derniers épisodes, et une trahison de l’esprit de plusieurs personnages voire de la série en elle-même. Tout le "propos" des 100 est fondé sur la démystification de faux-dieux et de croyances au profit d’une science – certes approximative, adolescente, mais somme toute très créative. Pourquoi donc conclure la série par cette espèce d’apologie d’une croyance universelle que tous les personnages finissent par accepter en hors-champ ? Pourquoi présenter tout ceci en seulement trois épisodes finaux ? Pourquoi Clarke ne ramasse-t-elle pas ce foutu livre ??? (vous aurez remarqué qu’une de ces interrogations est ultra contextuelle, mais je suis encore salé) Reste donc un épisode flashback qui revient sur les éléments de la première apocalypse de la série, comme seul épisode vraiment intéressant et assez travaillé… mais aussi incomplet. Et pour cause : le showrunner s’est servi de cela comme d’un prétexte à un pilote pour une série spin-off. Qui ne verra sans doute jamais le jour vu le massacre de la série de base dans sa dernière ligne droite.
A défaut de satisfaire, l’ultime saison divertit, et m’a fait comprendre que j’aimais énormément l’univers de la série et ses personnages. Pas parce qu’ils ont droit à une belle révérence, non. Mais parce qu’il faut vraiment aimer la série pour fermer les yeux sur ce qu’on voit et garder les plus beaux souvenirs. Adieu les 100. Je recommande chaudement les six premières saisons (en gardant un œil amusé et second degré sur la première). Avis défavorable

 

 

On en attendait tellement plus

Fonz du mois : Ted Lasso pas emballé

 

Alice in Borderland

Poster Alice in Borderland

Galax : Cette adaptation live action d’un manga basé sur des énigmes et des jeux mortels plonge des jeunes protagonistes dans un Tokyo quasi-désert où des "maîtres du jeu" mystérieux forcent le reste de la population à participer à des épreuves pour gagner des cartes et le droit de vivre quelques jours de plus… Alice in Borderland est une sorte d’étape suivante à toute la vague Battle Royale/jeu psychologique d’horreur, et en fait un mix assez sympathique et divertissant. Si les premiers épisodes mettent vraiment beaucoup de temps à décoller, l’arc de la seconde partie de saison est assez bien ficelé et nous tient en haleine avec de jolies révélations sur le lore, des personnages atypiques qu’on ne s’attend pas à voir dans un "manga", et une folle envie de voir la suite des aventures. Deux bémols assez tragiques cela dit : le héros est ultra passe-partout voire totalement transparent et pas du tout attachant. Et les jeux sont beaucoup moins malins qu’on ne veut nous le faire croire (une première épreuve censée être facile en réalité impossible à résoudre, des épreuves physiques où les personnages agissent débilement, ou encore une énigme tirée d’un Picsou magazine au milieu). Mais comme beaucoup de mangas, malgré une partie débile, l’univers est très accrocheur et le pitch suffisamment fort pour qu’on adhère. Avis neutre (avec cela dit une belle progression)

 

En Thérapie

Poster En Thérapie

Nick : J'ai toujours été fasciné par la psychiatrie. Ce serait à refaire, je ferais des études dans ce domaine. Autant dire que j'étais au taquet pour cette adaptation française de In Treatment par Arte. Las, En Thérapie me déçoit (je n'ai pas encore fini la série, j'attaque le dernier tiers des trente-cinq (!) épisodes). Je reproche à cette série d'être trop écrite. Chaque phrase prononcée par un patient trouvera forcément un écho plus tard dans l'épisode. C'est un détail, certes, mais cela donne à la série des semelles de plomb. La série pêche aussi au niveau de ses personnages : outre le fait qu'ils passent leurs séances à rejeter en bloc toutes les théories ou tentatives de faire avancer l'analyse de leur psychiatre (malgré les quatre-vingts euros que leur coûte la séance), ils ont ce souci majeur d'être... infiniment antipathiques et irritants. Idem concernant l'idée, pourtant bonne à la base, de faire analyser le docteur Dayan par une autre psy et de revenir sur son travail : elle se retourne contre la série, nous montrant un personnage principal veule, lâche et assez méchant, ce qui aide encore moins à l'adhésion à la série. Conclusion de mon analyse : la patiente, En Thérapie, étouffe de son écriture. Devrait faire un peu de relaxation. Avis neutre

 

Intelligence - Saison 2

Affiche Intelligence saison 2

Nick: Intelligence, saison 1, avait été une sympathique surprise, une sitcom drôle et attachante. Malheureusement, elle ne transforme pas l'essai lors de cette saison 2 plus poussive. Les ingrédients sont les mêmes, mais l'humour est plus laborieux, les gags moins incisifs, certains personnages restent figés dans leur zone de confort (Mary, Christine, Evelyn), Teva continue d'être une plante verte à zéro utilité ou intérêt (si, pardon, être l'objet de gags, car Jerry fut son aventure d'un soir et que c'est un mauvais coup, lol), tandis que la prometteuse histoire de taupe infiltrée et travaillant pour les Russes mise en place lors du cliff de la saison précédente, est sabotée. Reste quelques moments entre Jerry et Joseph, duo toujours aussi drôle, qui sauvent quelques meubles. Avis neutre

 

Loki

Affiche Loki

Nick : Après une plutôt réussie WandaVision, le script de Loki m'intriguait : un Loki obligé de collaborer à une organisation spécialisée dans les multi-univers et les promesses d'un gentil foutoir fun. Hélas, après un pilote réussi, notamment grâce à son ambiance proche de Brazil de Terry Gilliam et l’arrivée improbable (mais réussie) d'Owen Wilson dans le monde de Marvel, Loki, ensuite, s'étiole, se disperse, perd en intérêt et se réduit au final aux trois piliers inaltérables des productions Marvel : décors mocho-kitschouille, gentils qui se vannent entre eux et méchant qui cabotine. Avis neutre

 

Pose - Saison 3

Affiche Pose saison 3

Mmaginère : J'attendais une saison plus brillante pour clore cette série. Le SIDA est trop présent, les bals trop absents, les histoires un peu too much et le final trop centré sur un personnage, laissant les autres de côté, comme s'ils n'avaient fait que passer dans l'univers riche de Pose. Avis neutre

Nick : Pose propose une bien étrange dernière saison qui manque dramatiquement de fil conducteur. On virevolte épisode après épisode d'univers en univers, de ton en ton et de personnages en personnages, certains devenant principaux le temps de cinquante minutes, puis faisant de la figuration et disparaissant carrément du suivant. C'est un choix très étonnant, car ça a toujours été la dynamique de groupe qui a propulsé la série vers les sommets, surtout lors de la saison 2. Alors oui, on retrouve bien Pose pour cette ultime saison, ses défauts (une tendance à la drama un peu systématique avec utilisations de ficelles et gros sabots), mais surtout ses qualités (ses personnages attachants, son côté revendicatif, sa soif de vivre et d'exister), mais un peu de sa magie s'est envolée. Il était temps que le bal se termine. Avis pas emballé

 

The Bold Type - Saison 6

Affiche The Told Type saison 6

Mmaginère : Clap de fin pour The Bold Type avec une cinquième saison composée uniquement de six épisodes. Bien trop court pour développer les intrigues abordées, bien qu’elles aient débuté dans la deuxième partie de la saison 4. Tout est bien trop brouillon et superficiel, ce qui est dommage par rapport à ce qui avait été teasé : la fameuse enquête de Jane est bien vite expédiée au profit de

 
Spoiler

la promotion ultime que lui offre Jacqueline : devenir rédactrice en chef de Scarlet à sa place. Ce que la jeune femme finit par refuser car elle veut continuer à écrire et quitte carrément Scarlet. C’est donc Kat qui est nommée à ce poste, le jour même où elle est rembauchée, sachant en plus que Jacqueline part directement donc pas vraiment de formation.... Comme toujours, la série va trop vite et sort des résultats un peu trop incohérents par rapport à la vie réelle. Mais là, c’est vraiment décevant. Et que dire de Sutton qui passe la saison à boire à cause de son divorce avec Richard et dont on ne verra donc toujours pas les progrès dans son travail de styliste, sachant qu’à la fin de la saison ils se remettront bien entendu ensemble et que toute cette mauvaise intrigue n’aura servi à rien ? La palme revient quand même à Kat qui, en plus de voir sa carrière faire un bond insensé, se retrouve à défendre une injustice uniquement pour la remettre avec Adena.

 Au final, The Bold Type est une série fraîche et sympathique, qui a apporté sa dose de girl power et de sujets intéressants, mais a malheureusement trop tiré sur la corde de l’exagération et a perdu en qualité. Je suis triste que ce soit terminé, mais la série n’avait plus rien de bon à offrir. Avis neutre

 

The Girlfriend Experience - Saison 3

Affiche The Girlfriends Experience

Nick : The Girlfriend Experience renouvelle l’expérience de la saison 1 : suivre un personnage froid qui devient call-girl de luxe. Ici, le sexe est pudique (quasiment pas de nudité), triste et se résume à des histoires de domination. Le parti-pris esthétisant peut hypnotiser, tout comme il peut glacer et ennuyer. Avis neutre

 

The Mosquito Coast

Affiche The Mosquito Coast

Nick : The Mosquito Coast raconte l'histoire d'un père idéaliste, mais un rien tyrannique, poursuivi par la police, qui fuit en entraînant sa famille dans moult dangers. Donc une série enlevée avec beaucoup d'action, de course-poursuite, de "courez, il faut se cacher", de méchants miliciens armés jusqu'aux dents, de déserts plein de serpents venimeux à traverser et d'aides scénaristiques pour sortir la patrie du pétrin. Portée par un casting au poil, The Mosquito Coast se laisse regarder gentiment, mais demande de fermer les yeux sur beaucoup de détails ou de ficelles (elle joue énormément et de manière assez fatigante la rétention de l'information sur ce qu'a fait Allie, le père de famille, pour avoir le FBI, la CIA, toutes les polices américaines sur le dos... et tous les stratagèmes les plus honteux seront utilisés pour ne pas nous révéler ce secret). Le fait que la série louche énormément sur le succès de Breaking Bad (l’atmosphère, les cartels mexicains, des intro décalées, etc., etc.) peut refroidir aussi. Avis mouais, bof, sympa vite fait

 

Why Women Kill - Saison 2

Affiche Why Women Kill

Mmaginère : Après la décevante saison 1, je m’étais promis de ne pas regarder la saison 2 de Why Women Kill. Mais après avoir vu quelques images et l’irrésistible Lana Parrilla, je me suis laissée tenter. Je préfère pour l’instant cette saison 2, avec deux femmes au lieu de trois, et dans la même époque. Une troisième femme semble quand même se dessiner à l’horizon, mais son intrigue est peu passionnante. J’en suis à la moitié de la saison et je reste un peu mitigée : l’intrigue de Lana est banale et presque sans intérêt, bien que sa présence éclipse en partie cela, et l’intrigue de sa comparse est plaisante et tient en haleine, mais malheureusement perd de la vitesse au fur et à mesure qu’on avance dans les épisodes. Avis neutre

 

 

On a bien aimé

Fonz du mois : Ted Lasso danse

 

Carrément Craignos

Affiche Carrément Craignos

Nick : Je me suis longtemps trompé sur ce qu’était Carrément Craignos (suite en format longue de Craignos). Écrite par Jean-Pascal Zadi, j’attendais de la série de me faire plier en quatre de rire. Alors que non, pour apprécier, il faut se laisser happer par le format, à savoir une succession de plans fixes, jouant sur le jeu du focus/flou (et de manière nettement moins migraineuse que l’affligeant Army of Dead du filou Znyder) dans lesquels se débattent, en milieu urbain, une belle bande de losers attachants. Et c’est ainsi, en ne l’attendant pas, que l’humour survient. Ce qui fait que j’ai mis du temps à rentrer dans Carrément Craignos (d’autant que tout cela manque un peu de folie et les personnages surtout féminins sont un peu légers), mais une fois dans le délire, j’ai pris beaucoup de plaisir. Avis favorable

 

Creepshow - Saison 2

Affiche Creepshow saison 2

Nick : Pour un fan d’horreur, les séries anthologiques sont vraiment le format idéal, car j’ai du mal à imaginer une série d’épouvante arrivant à se maintenir niveau angoisse sur la durée. Et comme je ne suis pas né de la dernière pluie et que j’ai grandi avec les séries B/Z des années 80, Creepshow ne pouvait qu’être faite pour moi. En effet, monstres kitschs, histoires pulps et couleurs criardes au moment des scènes d’effroi rappellent parfaitement le film de 1982. Niveau peur, c’est léger, car la série n’a certainement pas vocation à nous effrayer : les effets spéciaux sont old school, le gore gentillet et l’esprit restent bon enfant (malgré les monstres, les vengeances d’outre-tombe, les têtes coupées et les décapitations). Comme on peut s’y attendre, le résultat est assez inégal, on alterne des segments qui ont du mal à sortir des sentiers battus avec un déroulement de l’histoire devinable très rapidement (Dead & Breakfeast) et autres histoires clairement plus sympa (Sibling Rivalry). Bonus pour fan de films d’horreur, on a même le droit à un caméo d’Evil Dead, avec Necronomicon, Deadites et Ted Raimi (le frère de Sam) carrément (mais pas Bruce Campbell, fallait pas rêver). Bref, rien de transcendant, ni d’effrayant, mais de bons moments régressifs à feuilleter les pages de ce comics live. Avis favorable

 

Eden

Affiche Eden

Nick : Une bonne surprise et un anime lumineux qu’est cet Eden. Évidemment en quatre épisodes d’à peine vingt minutes, l’intrigue est un peu précipitée mais cette histoire de futur où l’Humain a disparu et où les robots ont pris le contrôle, réserve de belles surprises et délivre au final un message écologique, à la fois misanthrope et humaniste. Et surtout, c’est très beau à regarder, les dessins étant un régal pour les yeux. Avis favorable

 

Frank of Ireland

Affiche Frank of Ireland

Nick : Il est Irlandais, il est roux, a une grosse barbe, vit chez sa mère, n’a jamais travaillé et traite tout le monde odieusement, notamment son ex-copine Aine et son meilleur ami/souffre-douleur/esclave, le sympa, mais un peu creepy sur les bords, Douggie. Lui, c’est Frank, la série, c’est Frank of Ireland. Et c’est vraiment pas mal, pour qui aime l’humour bête, sale et méchants. En effet la série n’a pas son pareil pour partir d’une situation anecdotique (Frank rencontre le nouveau copain d’Aine, sa mère vend la maison ou il décide de chercher un emploi) pour l’emmener très vite dans un gros bon délire, ponctué de très bons gags. La galerie de personnages attachants, même si ce sont tous des losers, ajoute la touche finale à l’adhésion. Avis favorable

 

Mythic Quest - Saison 2

Affiche Mythic Quest saison 2

Jo_: J’ai toujours du mal à me dire que Mythic Quest a été créée par la personne qui a également fait naître It’s Always Sunny in Philadelphia. J’en suis d’autant plus étonnée quand je regarde la seconde saison de Mythic Quest qui vient de s’achever. J’ai le sentiment que grâce à cette série, Rob McElhenney peut s’exprimer plus intimement. C’est sans doute pour cette raison que le personnage de Ian est aussi ambivalent : parfois égocentrique, mais tellement sur cette brèche de fragilité. Cette saison appuie vraiment sur la relation qu’il entretient avec lui-même et avec les autres. Si cela amène parfois des scènes cruelles (cf. la signature des entretiens), cela apporte également son lot d’émotions (cf. les deux derniers épisodes). Ces neuf épisodes permettent aussi de développer le background des personnages secondaires de manière globalement réussie (cf. CW). Pour autant, j’ai la sensation que la saison aurait pu (dû ?) durer plus longtemps. Certaines intrigues sont réellement bâclées, et auraient gagné en profondeur/en qualité à être développées. C’est dommage car la série a un vrai beau potentiel qui aurait pu éclater. Elle a seulement juste fait un petit prout. Avis favorable

 

Resident Alien

Affiche Resident Alien

Nick : Resident Alien est un chouette divertissement, notamment grâce à Alan Tudyk parfait en extra-terrestre qui devait anéantir l’Humanité, mais qui s’est crashé sur Terre, est obligé de prendre une apparence humaine et de côtoyer les humains, tandis qu’il recherche son arme destructrice. Alors attention tout n’est pas parfait, l’histoire est courue d’avance (qui va développer des sentiments à force de vivre avec les Humains ?), elle se perd parfois en chemin (la résolution du meurtre du docteur), abuse un peu de cliffs à la fin des épisodes, résolus en un claquement de doigts, et la fin est décevante. Mais Tudyk est tellement bon, certains gags sont tellement réussis (le générique entre autres) et surtout la galerie de personnages est tellement attachante qu’on ne peut s’empêcher de ressentir une immense sympathie pour Resident Alien. Avis favorable

Mmaginère : Je suis tellement en accord avec Nick. Cette série est brillamment portée par Alan Tudyk, secondé avec brio par le reste du casting. L'humour est génial, les situations loufoques, les personnages attachants et l'histoire bien menée jusqu'à un final décevant. Mon moment préféré restera le dîner chez le Maire qui m'a donné de sacrés fous rires. Avis favorable

 

Rick and Morty - Saison 5

Affiche Rick & Morty saison 5

Galax : Ayant adoré la saison 3, et détesté une bonne partie de la 4, je suis assez soulagé de voir la série revenir à son état plus modéré. Je n’ai vu que cinq épisodes de la dernière saison de Rick and Morty, et malgré une ou deux bouses habituelles mais pas plus offensantes que cela, les trois premiers épisodes sont vraiment au niveau, et débordent d’idées, de gags et de bonnes promesses pour la suite de la série. C’est presque inattendu après une saison 4 commandée par la même occasion que quatre-vingts autres épisodes (!). Il semblerait que Dan Harmon, Justin Roiland & consor ne se sont donc pas plongés dans un coma de confort suite à cette énorme commande, ou plutôt, qu’ils s’en soient réveillés pour cette saison, afin de fournir des épisodes originaux, déjantés et de qualité. Au vu des quelques épisodes qui ont suivi, je doute que la saison soit un sans-faute – et même les fans les plus hardcores peinent à cautionner des gags à base d’un bébé géant issu d’un inceste... – mais je suis tout de même content de voir que la série cherche à avancer en partie, avec ses thèmes un peu plus humains et une dynamique de groupe qui évolue d’un show centré sur un duo, vers une affaire de famille. Avis favorable

Nick : On a tous plus ou moins abandonné l’idée que Rick and Morty devienne une grande série culte. Donc on la regarde maintenant pour ce qu’elle est : une série inégale composée de moments de génies, d’un mauvais esprit sympathique et capable de bonnes choses, comme de navrantes. Une sorte de loterie en mode cartoon, un coup on gagne, un coup on perd. Avis favorable (dans le sens où je n’attends plus grand-chose de la série)

 

Shadow and Bone

Affiche Shadow and Bone

Mmaginère : Shadow and Bone ne me faisait pas forcément très envie à la base. Je craignais un énième teen show fantastique. Je me suis finalement laissée tenter car… il y a Ben Barnes au casting. Et oui, en plus du fait qu’il est incroyablement beau, c’est un excellent acteur. Et heureusement qu’il est là pour contrebalancer le mauvais jeu et le charisme inexistant des deux autres acteurs principaux qui interprètent Alina et Mal. La série, adaptée d’un livre, est vraiment sympathique et bien qu’elle pâtisse de certains de ses héros, Ben Barnes et les acteurs jouant les personnages secondaires (en particulier le trio des Crows) remontent clairement le jeu. L’intrigue développée est originale et la plupart des personnages sont attachants, le Darkling et les Crows se démarquant particulièrement. J’ai passé un bon moment devant la série, ri plusieurs fois, et j’ai hâte de voir la suite. Une question essentielle subsiste : les Grishas ont des tenues qui montrent par leur couleur et leur broderie quel est le pouvoir qu’ils possèdent. Pourquoi les portent-ils sur le champ de bataille, leur retirant l’avantage de la surprise sur l’ennemi ? Avis favorable

 

Star Wars: The Bad Batch - Premier épisode

Affiche Star Wars The Bad Batch

Galax : Sans attendre grand-chose de Star War: The Bad Batch, j’ai été assez impressionné par le premier épisode de plus de soixante-dix minutes, qui montre un point de vue inédit sur la chute de la République dans l’univers Star Wars. Je serai plus réservé sur la suite, aussi je limite pour l’instant ce court paragraphe à ce pilote, attendant patiemment la fin de saison pour un jugement complet…Avis favor [...] (à compléter pour s'en assurer)

 

Sweet Tooth

Affiche Sweet Tooth

Marie-Louise : Avec un petit goût de déjà-vu, des intrigues parfois prévisibles, et malgré un jeu d'acteur quelquefois faible de Christian Convery qui joue Gus l'enfant-cerf, Sweet Tooth reste un programme familial très divertissant et de bonne facture, que j'ai pris plaisir à regarder avec mon pré-ado. Je serai présente pour la saison 2, même si je crains une suite agaçante où les personnages ne se retrouvent que dans la toute fin, après s'être presque croisés. Avis favorable

Nick : Malgré le concept (le monde de demain où la majorité de l’Humanité a disparu à cause d’un virus, un enfant hybride mi-humain, mi-cerf orphelin obligé d’essayer de survivre dans un monde où tous lui veulent la peau), "trop mignon" est vraiment le terme qui vient à l’esprit devant Sweet Tooth, notamment grâce aux personnages très attachants ou cette classique, mais efficace, collaboration entre un enfant naïf et un homme bourru qui finira par se prendre d’affection pour son protégé. Par contre, le fait qu’on ne tremble jamais jamais pour le sort des protagonistes principaux, malgré les mille dangers qu’ils affrontent, fait que j’ai souvent été tenté d’essayer la fonction visionnage accéléré de Netflix. Bref, mignon, mais un peu léger. Avis favorable

 

The Handmaid’s Tale - Saison 4

Affiche The Handmaid's Tale saison 4

Jo_ : J’ai commencé le visionnage de The Handmaid's Tale - saison 4 avec très peu d’entrain. La précédente m’avait vraiment déçue et n’était qu’un festival d’intrigues étirées à outrance, et de gros plans sur June en colère (ou triste, ça dépendait). On faisait un pas en avant pour en faire quatre en arrière. Et la saison commence d’ailleurs un peu de la même manière. J’étais prête à arrêter de regarder la série quand je me suis faite spoiler le milieu de la saison. Milieu de la saison que je vais allègrement décrire ici donc si des personnes ne l’ont pas vue et souhaitent le faire, je les invite à ne pas lire la suite de mon avis. Donc oui, les scénaristes ont enfin eu l’idée géniale de faire quitter Gilead à June. Si la manière de le faire est très discutable, cette décision apporte un putain de vent de fraîcheur à une série qui en avait réellement besoin. Cela nous permet d’appréhender les retrouvailles de June avec Luke, Nichole, ses amies anciennes servantes, mais aussi et surtout les Waterford. Les différentes confrontations qu’elle aura avec eux seront d’ailleurs des moments très forts de la saison. Entre le procès et la scène du dernier épisode, on ne peut s’empêcher de retenir des frissons (si, si, Koss, j’te jure). D’ailleurs, cette dernière scène : parlons-en. J’y repense souvent car sa puissance, sa réalisation, et tout le message qu’il y a derrière m’ont profondément marquée. L’assassinat de Fred par les servantes est choquant au premier degré, mais c’est surtout un symbole fort pour illustrer toutes les femmes qui se vengent du patriarcat dans tout ce qu’il a de plus dégueulasse. Et j’avoue que c’était quand même très jouissif à regarder. La June du passé n’est définitivement plus. Je ne sais pas si son désir de vengeance prendra le pas sur la recherche de sa fille, mais ce serait une piste intéressante pour une saison 5 que je suivrai avec plaisir. Et en plus, il n’y a quasiment plus de gros plan sur sa tronche, alors… Avis favorable

Mystérieux Inconnu qui se tape l’incrustax : Je n’ai pas vu la saison 4 pour le moment mais les trois premières forment la meilleure série des temps modernes. Regardez !!! Avis d’avance favorable

 

Younger - Saison 7

Affiche Younger saison 7

Mmaginère: Fin de série également pour Younger, mais je n’ai pu voir que la première partie pour l’instant. Je sens vraiment que la série n’a plus grand chose à dire et prépare son final. Je trouve un peu dommage la manière dont ça se concentre sur le triangle amoureux au dépend d’autres intrigues et je ne suis pour l’instant pas très convaincue. Le retour de Quinn gâche l’ambiance de la série et l’absence de Diana se fait douloureusement ressentir. Liza n’est pas au mieux de sa forme, les caprices de Charles me fatiguent et Kelsey semble se noyer. À côté de ça, Lauren ne sert toujours à rien et Maggie et Josh sont sous-exploités, ce qui est vraiment dommage. Bon je suis assez négative, alors qu’en réalité j’ai passé un bon moment devant la majorité des épisodes. L’humour et la fraîcheur de Younger restent présents et on sent encore cette flamme qui ne demande qu'à briller encore plus. J’espère que la série saura se ressaisir pour nous offrir un final digne de ce nom. Avis favorable

 

 

On n'est pas d'accord entre nous

Fonz du mois : Ted Lasso ouvert à la discussion

 

Hippocrate - Saison 2

Affiche Hippocrate saison 2

Nick : Trois premiers épisodes de folie, avec un rythme endiablé, puis cette saison 2 d’Hippocrate se calme un peu et se recentre sur ses personnages. Le souci est qu’entretemps, on les a un peu perdus de vue. Et eux avec qui nous étions si proches en saison 1 nous semblent soudain distants et mutiques. Le pire étant Arben, qui n’a plus sa place dans un hôpital, mais que le scénario va faire traîner dans les couloirs de l’Hôpital pour des motifs pompeux, au point que le personnage finit par ressembler à un caillou dans une chaussure. En voulant devenir blockbuster, Hippocrate a perdu ce qui faisait sa force et j’ai regardé cette saison de manière distanciée. Avis neutre

Jo_ : La première saison avait été une véritable claque pour moi. La seconde aura été un magnifique revers. Dès le début, on est complètement pris à la gorge par ce que l’on est en train de voir. Les urgences sont débordées, on le sait. Là, on le vit. On est pris par la même adrénaline que les acteurs, on n’a plus le temps de se poser, et on souffle à peine lorsque l’épisode se termine. C’est tellement intense que c’en est presque douloureux. Forcément, cette pression constante risque de laisser des traces durables, et personne n’en sortira indemne. Si je devais pinailler, la seule petite ombre au tableau serait l’intrigue d’Arben. Dans ce climat si anxiogène, elle fait presque tâche car lente et parfois pénible (surtout en comparaison de la puissance de jeu de Bouli Lanners, mon nouveau chouchou). La saison se termine sur une situation qui tend à s’éterniser, nous rappelant qu’il n’y a aucun moment de répit à l’hôpital et encore moins en ce moment. Donne-moi ton cœur Baby, ton corps Baby hey. Donne moi ton bon vieux funk, ton rock Baby, ta soul Baby hey. Avis très favorable

 

Love, Death and Robots - Saison 2

Affiche Love Death & Robots saison 2

Galax : Très amateur de la première saison qui m’avait séduit par la variété de ses styles, de ses histoires et des sentiments qu’elle véhicule, j’ai apprécié la seconde saison tout autant. Le fait de n’avoir que huit épisodes est bien le seul défaut du retour de Love, Death and Robots, puisqu’on a forcément une variété un peu moindre de tons et de styles, et moins de petits bijoux… Cela dit, toute l’âme de la série est encore là, avec des épisodes ultra-réalistes sombres et saisissants, des styles animés en 2D très originaux, des histoires courtes assez amusantes ou oniriques, d’autres plus conséquentes et épiques. Le concept toujours fort de la série fait qu’aucun épisode ne se ressemble vraiment et que chacun est plus ou moins sûr d’y trouver son compte ! J’ai particulièrement adoré l’épisode 3 sur une population qui a trouvé le remède de l’immortalité. Seul l’épisode 7, constitué d’un simple combat contre un vulgaire robot devenu tueur, est raté. Dans l’ensemble, la saison 1 laissait plus de traces – et je me suis empressé de la visionner à nouveau après avoir fini la 2 – mais le fait qu’on regrette simplement le faible nombre d’épisodes témoigne de la qualité de l’œuvre dans son ensemble, qui reste toujours aussi bluffante ! Avis très favorable

Nick : J’avais laissé tomber la saison 1 de Love, Death and Robots en cours de route et j’avais toujours ressenti comme un regret. N’étais-je pas passé à côté d’une grande série, un Black Mirror miniature et animé ? Cette saison 2 allait me donner la réponse. Et bah… non, j’ai fini par abandonner aussi. Le souci, selon moi, est la durée trop courte des épisodes. Un quart d’heure ne permet pas de développer un univers et des personnages, ni l’attachement. On arrive à une situation paradoxale où l’épisode passe trop vite, mais en même temps paraît interminable, car il est difficile de s’intéresser à quelque chose qui disparaîtra dans quelques minutes. Aussitôt vu, aussitôt oublié…

 

Kaamelott - Le film

Affiche Kaamelott - 1er volet, le film

Galax : Si vous avez aimé Kaamelott à une période, n’attendez pas deux secondes pour aller voir le film : vous y trouverez un best-of de toute la série, avec chaque personnage (ou presque) qui apparaît pour faire trois vannes. Certaines fonctionnent vraiment beaucoup, et il n’est pas nécessaire d’avoir suivi les derniers événements de la série pour comprendre l’histoire assez sommaire : c’est donc un bon moment garanti. Pour avoir une vraie histoire avec du lore et beaucoup d’avancée, on repassera : ce n’est que le "premier volet" et c’est donc assez logique que la portée du film soit limitée. Les réunions sont suffisamment plaisantes, les gags amusants et l’existence du projet assez miraculeuse pour passer un très bon moment. Avis favorable

Mmaginère : Je m'attendais à être déçue, ayant détesté les livres V et VI (le premier était trop dépressif à mon goût, le second manquait d'intérêt et le format n'était pas idéal). Pourtant, j'ai été très agréablement surprise par le film. Il prend vie après un début un peu longuet nous remettant où est qui (merci de ne pas avoir inutilement présenté les personnages comme si on n'avait pas vu la série comme dans Sex and The City le film). Dès le passage

 
Spoiler

du péage en Aquitaine

c'est génial : de l'humour, de l'aventure, de la classe et de la technique, voici ce que nous offre ce premier volet d'une saga qui, je l'espère, pourra montrer toute sa puissance avec les volets suivants. Les dialogues sont savoureux, quelques scènes déjà mythiques

 
Spoiler

– ma préférée étant celle du cachot dès l'arrivée de Mevanwi, suivie par le bal des Burgondes qui est grandiose –

la musique excellente et les acteurs en forme. Je peux cependant reprocher l'absence inexpliquée d'Yvain, l'intrigue sur le passé d'Arthur inintéressante et cassant le rythme (même si ça fait sens dans les prochains films, c'est dommage), ainsi que que la léthargie poussive de Lancelot qui semble servir uniquement à faire durer l'histoire. Avis favorable

Nick : J'attendais la sortie du premier film depuis tellement de temps que je me suis précipité à sa sortie, conscient tout de même du challenge qui l'attendait et plein d'interrogations en tête (comment réussir ce retour ? comment allier attente des fans, retour de tous les personnages, construction d'une intrigue digne de ce nom et volonté de fédérer de nouveaux fans parmi les néophytes, le tout en seulement deux heures de temps ?). Et malheureusement, comme je le redoutais, Astier n'arrive pas à relever le défi et sort un film hybride qui ne réside quasiment que sur le seul plaisir de revoir nos personnages et l'univers de la série. Car tout le reste est assez poussif (l'histoire se déroule sans surprise, certains personnages font juste de la figuration, Lancelot est tout figé, les motivations des personnages sont rushés (pourquoi Arthur décide soudainement de retourner sur le trône ?), les acteurs jouent majoritairement en mode Visiteurs en hurlant la moitié des dialogues, dialogues qui jouent un peu trop souvent de la vulgarité). Je suis aussi dubitatif vis-à-vis de la pertinence de certaines idées (toute la partie sur Rome dont je comprends l'idée, mais qui plombe un rythme déjà souffreteux ou le Robobrole, dix minutes gênantes et jamais rigolotes qui s'étirent au-delà du raisonnable). Au final, jamais réellement drôle et avançant avec l'aisance d'un diplodocus, Kaamelott ne vaut que par nostalgie et le film a du mal à être considéré en tant que tel. Gageons que le second ne pourra qu'être mieux. Avis neutre (et en plus, il n'y a pas Yvain...)

 

Master of None - Saison 3

Affiche Master of None saison 3

Jo_ : J’étais un peu moins emballée à l’idée de retrouver Master of None que je ne le pensais initialement. Déjà parce qu’on ne suit plus les aventures de Dev (en même temps, fallait pas être accusé d’agressions sexuelles, Aziz !) mais de Denise ; personnage que je ne trouvais pas particulièrement attachant dans les saisons précédentes. Cela étant, pourquoi pas ? Ne boudons pas notre plaisir et allumons Netflix. J’ai lancé les premiers épisodes, et très franchement, je me suis faite chier comme jaja… Les plans de cinquante secondes sur une nana qui lit son journal à vitesse réelle, c’est juste pas possible. Alors oui, certains diront que c’est un hommage à tel ou tel type de cinéma européen. Mais quand c’est récurrent et que ça n’apporte rien à l’intrigue, c’est juste de la masturbation intellectuelle. Le rythme des épisodes est d’une lenteur extrême, et le scénario de chacun d’entre eux peut tenir sur une feuille de papier toilette. En étirant péniblement chaque scène, les épisodes réussissent à faire entre vingt et cinquante minutes (oui, la durée est toujours variable, parce que "c’est de l’aaaaart"). Quitte à regarder des trucs chiants et élitistes, je préfère aller au Palais de Tokyo. Au moins, il y a une buvette. Avis défavorable (sur les 3 premiers épisodes ; je n’ai pas pu aller plus loin)

Nick : Aziz, ayant subi les retombées de ses comportements incorrects (même s’il reste producteur, scénariste et réalisateur), cette saison 3 de Master of None met le personnage sur le côté (il apparaît moins de vingt minutes), prend Denise comme personnage principal et change totalement de ton. Finis la légèreté, les bavardages et la gaudriole, cette saison 3 est d’une tristesse absolue et suit le délabrement d’un couple qui, pourtant, paraissait solide, à base de silence et de scènes qui s’étirent. Le format peut certes irriter ou ennuyer, mais si on entre dans le truc, difficile de ne pas être bouleversé et de longtemps être hanté par le souvenir de cette saison 3. Avis très favorable

 

The Witcher

Affiche The Witcher

Galax : Je me disais qu’il était temps de regarder The Witcher avec la saison 2 qui approche cet hiver… Mal m’en a pris. Insipide, mal montée, inutilement complexe dans sa narration, parfois très kitsch, à l’univers sans doute très intéressant… mais j’ai du mal à voir ce que quelqu’un de non-familier avec les romans ou les jeux pourrait trouver à cette première saison. Avis défavorable

Nick : Lorsque je lance un épisode de The Witcher, je traîne un peu les pieds. Systématiquement, je trouve les épisodes un poil trop longs et les histoires très inégales. Je me gausse aussi de Geralt de Riv, le personnage principal, avec son jeu d’acteur monolithique et le ridicule de la grosse voix grave qu’il prend lorsqu’il parle. Mais une fois l’épisode terminé, je réalise que j’ai passé un moment plutôt sympa dans l’ensemble, que je me suis laissé prendre par l’atmosphère gothique du show et que ce monde fait de sorcellerie, d’Elfes et de monstres moches cachés dans des caveaux et dévorant le badaud de passage m’a dépaysé. Très loin d’être une grande série, The Witcher reste néanmoins un guilty pleasure à regarder le cerveau en mode veille. Avis favorable (paragraphe provenant du Vrickavrack de 2020 première partie (on n'a jamais eu meilleur Fonz depuis d'ailleurs) pour contrebalancer l'avis de Galax)

 

 

On a adoré de ouf !

Fonz du mois : Ted Lasso célèbre une victoire

 

Castlevania - Saison 4 (et ensemble de la série)

Affiche Castlevania saison 4

Galax : Castlevania est un très bel animé mature avec un montage très atypique. La plupart des épisodes suivent un rythme plutôt lent. Cependant, chaque saison est construite selon une montée en puissance avec différentes intrigues qui finissent par s’entremêler à la fin de la saison – ou de la série, toutes unies autour de l'avènement puis de la chute du Comte Dracula. Mages, sorciers, enchanteresse, vampires et chasseurs de vampires s’affrontent sur une petite trentaine d’épisodes de vingt-cinq minutes qui développent un lore à base de magie, de guerriers et d’un peu de jeu politique. L’ultime saison axée action et nostalgie, offre deux ou trois épisodes aux combats phénoménaux, avec une chorégraphie et un rythme à couper le souffle, et un épilogue toujours satisfaisant ou très touchant pour chaque personnage. En peu de temps, je ne m’attendais pas à ce que la série me manque à ce point, mais elle a su s’arrêter au moment parfait. Pour celles et ceux en quête d’une aventure tranquille et mature, avec quelques montées en puissance à couper le souffle. Avis favorable, très favorable sur la dernière saison

 

Friends - L’intégrale

Affiche Friends

Mmaginère : Lors de son passage à la télévision, j’avais vu de Friends quelques épisodes épars et les deux-trois dernières saisons au complet. Depuis, je me disais qu’il faudrait que je voie le reste de la série. Bien que je n’ai jamais estimé que c’était la meilleure série du monde comme beaucoup la survendent, je la savais suffisamment de qualité pour vouloir la regarder en entier. Après avoir subi le mauvais et très faux-cul épisode des retrouvailles, les savoureux épisodes qui ont suivi sa diffusion sur TF1 m’ont fait dire qu’il était temps. Me voici donc en pleine intégrale de la série et je dois dire que je ris beaucoup, j’enchaîne les épisodes et je passe un bon moment. Les sujets traités sont assez inégaux, pareils pour les personnages, mais je suis ravie d’enfin vivre cette expérience. Il y a vraiment de bons acteurs, de mémorables punchlines et des situations loufoques. La série a quand même vieilli et est saupoudrée de préjugés qui ne passeraient plus maintenant : grossophobie, sexisme…
Monica et Chandler restent mes personnages préférés. Ce sont les plus drôles et les plus intéressants dans leur développement. Je suis assez mitigée pour Rachel, même si je l’apprécie de manière générale car elle est très bien écrite, mais elle peut être sympathique comme antipathique. Ross est au départ un peu ennuyeux et déprimant, mais il gagne des points avec le temps, vite perdus lors du fameux "break" avec Rachel. On se retrouve là malheureusement victime d'une volonté des scénaristes qui va à l’encontre du développement du personnage et qui le rend carrément désagréable voire limite insupportable. Joey représente la petite touche drôle et "innocente" qui est toujours la bienvenue. Enfin, Phoebe est le personnage qui est inutile à mes yeux et trop excessif. J’ai même trouvé qu’elle finit par devenir régulièrement méchante avec ses amis, utilisant son originalité comme prétexte. Je ne peux vraiment pas la supporter.
En conclusion, c’est une série qui vaut la peine d’être vue, en gardant en tête l’époque et sa mentalité, avec ses plus et ses moins, mais une qualité indéniable. Avis très favorable

 

Peepoodo - Saison 2

Affiche Peepoodo saison 2

Nick : Après une première saison remarquée et remarquable, Peepoodo a failli disparaître à jamais. Heureusement, grâce à une campagne de crowdfunding, elle renaît de ses cendres et en a profité pour muter. Bye les dix-huit épisodes en mode stand-alone, la série est réduite à huit unités, mais prend le pari de raconter une histoire à suivre, dans le style Space Opéra, mais toujours les zizis à l’air. Non, Peepoodo ne s’est pas assagie et on rencontre sur cette saison 2 des sexes énormes en érection, on y parle d’orgasmes simultanés et de bukkake, on y baise beaucoup, toujours de manière débridée et joyeuse, bon enfant, si j’osais dire, jamais beauf ou graveleux. Même les parodies de films SF attendues (Alien, Avatar) fonctionnent merveilleusement et ne sont jamais lourdes. De plus, le format de moins de sept minutes est une excellente chose, car il permet d’aller droit au bite, pardon but et évite (contrairement à Rick and Morty par exemple) les subplots superfétatoires ou étirements jusqu’à l’épuisement des intrigues. Bref, court, puissant, extatique, orgasmique, Peepoodo est la série de l’année. Avis ultra-méga favorable

 

Voilà, bonne vacances à tous les aoûtiens et rires moqueurs pour les juillettistes.

L'auteur

Commentaires

Avatar Galax
Galax

N'hésitez à me faire un retour sur cette nouvelle mise en page que ce soit en commentaire, par message privé ou par courrier, voire par fax ou le Minitel (pas de morse, merci).

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Avatar Mmaginère
Mmaginère

Voilà, bonne vacances à tous les aoûtiens et rires moqueurs pour les juillettistes.

Et quand on est ni l'un ni l'autre ?

Super nouvelle formule !!! Et je sens qu'un débat Kaamelott se lance. Quels sont vos pronostics sur Yvain ?

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Avatar nicknackpadiwak
nicknackpadiwak

Sinon Peepoodo, c'est visible sur le net et c'est gratuit. Par contre, c'est interdit aux moins de 18 ans.

(Hop, un petit coup de prosélytisme, vite fait, en douce)


Avatar Jo_
Jo_

Je n'arrive tellement pas à comprendre ton avis sur Master of None, Nick... (je dis ça sans mauvais esprit. Vraiment.)

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