Bilan personnel 2017/2018 - Nicknackpadiwak

Le 11 août 2018 à 09:17  |  ~ 22 minutes de lecture
Les résultats du bac, c'est ici.

Bilan personnel 2017/2018 - Nicknackpadiwak

~ 22 minutes de lecture
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Par nicknackpadiwak

Continuer à regarder des séries comme avant, lorsqu’on a un enfant en bas âge, ce n’est pas évident. Du tout.

Car ces petites créatures, en plus d’un manque de savoir-vivre criard (imaginez qu’ils se font caca dessus ! Déjà. Mais en plus, là où tout le monde se la jouerait discret, ils pleurent et font du cinéma jusqu’à ce qu’on les change. Quel culot. Où ailleurs a-t-on déjà vu faire ça ?), sont chronophages et nous bouffent un temps hallucinant. Et pas n’importe quel temps, pas le temps pour faire la vaisselle ou les courses, non, il s’agit de MON temps pour regarder des séries. C’est compliqué, d’autant que par principe, nous refusons d’exposer le bébé trop tôt aux écrans. Oui, pensez, si par malheur il tombe sur un épisode de La Casa de Papel. Le pauvre enfant serait traumatisé à vie en pensant que toutes les séries sont relous et crétines, et ne voudrait plus jamais en regarder de toute son existence.

L’une des alternatives pour continuer mon dévorage intensif et non raisonné de séries est de les regarder lorsqu’il dort, mais le mien n’est pas un grand dormeur ("dormir, c’est pour les faibles", semble-t-il nous faire passer comme message). Du coup je regarde par fragments de quinze minutes, mais c’est parfois difficile de s’immerger dans un épisode. Ou alors il faut le laisser pleurer de faim, mais là, la Protection de l’enfance n’est pas trop contente.

Breeeef, tout ça pour dire que cette année, j’ai tout de même réussi à regarder beaucoup de séries, en sacrifiant des heures de sommeil ou des moments d’intimité avec ma copine (mais en même temps, quand on voit ce que nous ont apporté nos parties de jambes en l’air, on peut questionner le ratio secondes de plaisir/années de galère).

Et comme c’était, il y a peu, les résultats du baccalauréat, je ne me suis pas trop embêté. Pour mon bilan de l’année écoulée, je vais transposer cela aux séries. Lesquelles ont eu le diplôme, lesquelles se sont plantées ? Les résultats, c’est maintenant.

 

Logo Série-All bilan été 2018 Nicknackpadiwak

 

 

 

Mention bien :

 

  • À BoJack Horseman saison 4 qui reste ma chouchou et qui confirme son statut de série hors-norme et inventive. De plus, pour cette saison 4, un peu de lumière a traversé le tableau noir de notre cheval dépressif via l’arrivée de sa "fille".
  • À Legion saison 2 qui, même si elle a une fâcheuse tendance à en faire trop, reste un bol d’air frais dans le monde très formaté des super-héros.
  • À Pose, série baroque et excessive, parfois lourdaude ; mais cette évocation de la communauté LGBT des années 80 sait aussi se montrer profondément attachante et émouvante. Un ouragan extravagant.
  • À Rick and Morty saison 3, malgré toujours les mêmes défauts (Jerry) et les épisodes sans relief ; mais son énergie et une tempête d’idées inégalables forcent la sympathie. The Rickshank Redemption, le 3.01, a atteint la quasi-perfection.
  • À The Looming Tower, pour son mélange de véritables images d’archives et de fiction qui racontent l’avant 11 septembre 2001 et la traque ratée de Ben Laden due à l'absence de coopération entre le FBI et la CIA. Cela a donné une série efficace, qui égratigne l’air de rien l’interventionnisme et l’arrogance des USA.

Mention spéciale à Barry, élue nouveauté de l’année. Il m’a été difficile d’entrer dans le délire, ce mélange de sitcom à la Parks and Recreation avec personnages hauts en couleur, et de violences hyperréalistes. Mais peu à peu, j’ai succombé au charme de la série, au fur et à mesure qu’elle se donnait des airs de Breaking Bad parodique, d’autant qu’elle a su se montrer capable de sortir des situations comiques bien ficelées (aidées par la tête de Bill Hader, sorte de mélange entre Droopy et une balle élastique) et surtout n’a pas hésité à prendre le spectateur à revers.

Mon coup de cœur de cette année.

 

Bill Hader dans Barry

Barry conteeeeent.

 

 

Mention très bien (félicitations du jury) :

 

  • À American Crime Story. Après l’affaire O.J. Simpson, cette deuxième saison s’est attaquée au meurtre de Gianni Versace, abattu devant chez lui en Floride en 1997. Mais ce résumé express que je viens de faire n’est pas vraiment vrai, puisque le styliste italien reste en périphérie de l’intrigue et que la série préfère suivre l’itinéraire de son meurtrier Andrew Cunanan, un psychopathe homosexuel et mythomane. Et j’ai marché à fond grâce à des idées bien trouvées (comme rebrousser le temps, ce qui permet de voir les morts des victimes avant de sympathiser avec elles) et surtout à un Darren Cridd époustouflant et charismatique. Même si cette saison souffre parfois de longueurs, j’ai été happé, d’autant qu’elle se permet de dénoncer en filigrane l’homophobie latente des USA, le véritable crime américain de cette saison marquante.
  • À The Deuce. David Simon n’en est pas à son premier chef-d’œuvre, il en a rajouté un autre à sa liste. Cette plongée dans le New-York des années 70, de ses prostituées qui voient dans l’émergence du cinéma porno une chance de sortir des rues sales et de l’emprise des proxénètes (+ plein d’autres histoires ou tranches de vies reliées) est un vrai tourbillon de sens, de couleurs, de musiques et d’émotions. Immersif !

 

Deux macs dans The Deuce

"C'est dans la poche, mec."

 

 

Obtenu sans mention :

 

  • À ces deux cas singuliers que sont Mindhunter et Dark, que j’ai bien aimé regarder, mais dont je suis incapable de me souvenir d’une seule image.
  • À Star Trek : Discovery, le dernier rejeton de la série culte qui a eu une sortie très discrète. Malgré des qualités, elle est une série divertissante et sympathique, mais oubliable et à qui il manque une étincelle pour passer sur le pont supérieur.
  • À The Terror, série maladroite par moments (dans son fantastique et sa créature qui boulotte les figurants) et parfois réussie (dans la description de ces hommes du XIXème siècle pris dans la glace).
  • Sans éclat ont aussi été les séries anthologiques. Room 104 avait une idée de base sympa (une chambre d’hôtel, une histoire différente à chaque fois), mais n’a jamais convaincu, la faute à des scénarios loupés ou lourdingues. Philip K. Dick’s Electric Dreams était très prometteuse car inspirée de nouvelles de l'écrivain culte, mais chaque épisode avait trop de choses à raconter en une heure ; ils ont donc pris des raccourcis assez stupéfiants ou ont trop balisé le terrain, donnant l'impression aux spectateurs d’être pris pour un bêbête. Du coup, tous mes espoirs se sont portés sur Black Mirror saison 4 qui allait, c’était sûr, en remontrer aux autres. Finalement non, cette saison a été trop inégale, capable du pire (Crocodile et Black Museum) et rarement du meilleur, accouchant de clichés et sombrant trop régulièrement dans un ton moralisateur assez gênant.

 

 

Les cas à problème

 

Un conseil de classe avec convocation des parents a été réuni pour discuter de ces deux cas difficiles.

  • À chaque fois que quelqu’un m’a dit cette année "olala, il y a une série que j’ai trop adorée", je priais vers la fin que ce ne soit pas La casa de papel. Mais si, systématiquement. Tout le monde l’a vue – mes amis, ma belle-famille, mes collègues, des inconnus lors de soirée. Et tout le monde a adoré. Puis, lorsque j’admettais ne pas partager l’enthousiasme ambiant, loin s’en faut, on me regardait comme un extra-terrestre ! Pour moi, ce succès quasi unanime est un mystère. J’ai beau retourner ça dans tous les sens, je ne saisis pas ce qu’on a pu trouver formidable dans cette série poussive, mal rythmée, copieuse des idées des autres, manipulatrice et fainéante, avec des rebondissements racoleurs et portée par un personnage principal détestable. Le phénomène de société La casa de papel dépasse mon entendement.
  • Attendue comme le messie, la saison 3 de Twin Peaks n’a cessé de prendre ses fans à l’envers, de jouer sur leurs attentes, voire de les frustrer à mort (Cooper en mode débile + Audrey). Peut-on faire tenir dix-huit épisodes d’une heure chacun uniquement sur le fait de se foutre de la tête de ses admirateurs les plus ardents ? David Lynch répond oui. Il faudra un deuxième visionnage, au calme, pour savoir si cette saison 3 est un coup de génie ou l’arnaque de la décennie. Mais je dois reconnaître à Twin Peaks d’avoir réveillé des choses endormies chez moi, un goût de l’inconnu, de l’errance et une addiction proche du drogué en manque pour le prochain épisode dont je comptais fébrilement les jours restant avant sa prochaine sortie. Je lançais alors la série et je partais pour une aventure imprévisible, victime consentante de la perversité du réalisateur à qui je demandais de me bousculer, de me chahuter et de me chambarder. Rien que pour ça, cette saison 3 est le phénomène de l’année.

 

La casa de papel

Derrière les masques, pas grand chose...

 

 

Les hors-sujets

 

Bien tenté, mais hors-sujet.

  • Counterpart tenait l’idée de fou avec son histoire de monde parallèle au nôtre et ce comptable fade qui rencontrait son double, un agent secret trop balèze. Mais ce monde infini proposé a semblé effrayer les scénaristes qui sont sagement restés dans le confort d’une histoire d’espionnage dont je n’avais rien à carrer.
  • Mr. Mercedes est une adaptation d’un livre de Stephen King avec un psychopathe qui joue au chat et à la souris avec un flic à la retraite. Quelques rares bonnes idées (un générique qui change selon l’humeur du personnage principal) ne font pas oublier la torpeur du projet, trop occupé à faire traîner son récit. Sans cliff ou twist, avec une fin convenue, Mr. Mercedes est une série incongrue et manquant singulièrement de nerf.

 

 

Épreuves orales de rattrapage

 

Ils sont talentueux, mais n'ont pas eu leur diplôme du premier coup. Ils sont donc revenus à l’oral pour essayer de nous convaincre.

  • Après une première saison éclatante, Donald Glover et son Atlanta était attendus comme le loup blanc. Au final, je suis sorti de la saison un peu déboussolé : je nai pas retrouvé l’énergie de l’année passée. Au contraire, j’ai trouvé l’écriture plus nonchalante, dilettante voire paresseuse. Atlanta reste une série intrinsèquement supérieure à n’importe quelle autre série prise au hasard, mais j’ai eu l’impression qu’elle a un peu pris la grosse tête et a offert le minimum syndical.

Jury convaincu, diplôme obtenu. Mais doit se reprendre très vite.

  • Comme l’année dernière, dans le fond, Westworld est une série brillante. Mais la mise en application des idées est majoritairement trop laborieuse, poussive, ennuyeuse, répétitive, sans émotion, bavarde, et prétentieuse pour mériter les louanges.

Jury pas convaincu, diplôme non obtenu.

 

Scène de pendus dans Westworld

Les spectateurs à la fin de la saison de Westworld.

 

 

Les candidats de la section école du rire

 

Le rire a été discret cette année et peu de séries ont réussi le challenge de faire travailler mes zygomatiques. Friends from College a trop bouffé à tous les râteliers pour convaincre, The Mayor est trop tombée dans les bons sentiments tandis que Ghosted a été lourde comme un trente-trois tonnes.

Pour les réussites mineures, The Good Place a prouvé qu’elle est très forte dans sa volonté à renouveler son univers tous les six épisodes, mais elle pèche un peu niveau humour, The Mick continue de faire le job sans prétendre à plus qu’elle n’est, tandis que In The Long Run, où Idris Elba raconte son enfance, a bénéficié de la présence de ce dernier dans le rôle de son père, ce qui a permis de fermer les yeux sur son humour un peu enfantin.

Reste Barry, mais j’en ai déjà parlé plus haut.

 

 

Les recalés :

 

  • Pas eu son diplôme, Ash vs Evil Dead saison 3. Peut-être que je vois des symboles partout, mais en début de cette saison, lorsqu’on voit Ash profiter de sa notoriété de tueurs de démons pour se faire de l’argent, j’ai eu le sentiment que la série était en train d’avouer qu’elle aussi capitaliserait sur les deux premières saisons. D’où cette absence d’idée neuve, d’envie, ces histoires indigentes, ce recyclage de ce qui fonctionnait avant sans rien ne remettre en cause ou prendre de risques. Même Ash a souffert du syndrome Homer Simpson, à savoir devenir un gros débile lourd et pas drôle. La première saison avait été mon coup de cœur de 2016, la chute fait mal.
  • Absente de la liste des reçus également, Jean-Claude Van Johnson : j’adore Jean-Claude Van Damme pour des dizaines de raisons diverses et j’attendais beaucoup de la série qui promettait beaucoup d’auto-dérision de la part du Belge. Je suis tombé de haut et j’ai bien tourné mon nez devant cette pantalonnade lourdingue, à l’humour parodique léger comme du béton et n’osant pas jouer le délire à fond (un double jumeau du futur). Sous ses allures déglinguées, Jean-Claude Van Johnson est une série formatée, un égo-trip sinistre tout à la gloire d’un Jean-Claude (les pauvres autres personnages sont sacrifiés sur l’autel du cliché). Les six épisodes me sont restés sur l’estomac.
  • À force de jouer avec le feu, Preacher s’est brulé les ailes et a été sanctionnée. Cette saison 2 n’a pas pris en compte les avertissements de l’année passée (trop d’indolence, trop de remplissage). Malgré un début de saison réussi et mené pied au plancher, le véhicule a manqué d’essence en cours de saison pour finir en roue libre complète. Une nouvelle fois, l’univers prometteur n’a pas tenu ses promesses. Et le début de saison 3 qui vient de débuter n’a pas l’air de vouloir changer la donne.
  • Pas de diplôme non plus pour The Sinner qui a trop copié sa voisine The OA. La série a en effet suivi la stratégie du peu importe que le récit soit cousu de fil blanc, qu’il enfonce les portes ouvertes, voire tombe dans le grotesque à force de surcharge, tant que l’histoire continue et que le spectateur (peu exigeant) morde à l’hameçon. Et comme The OA, cela a donné une série tellement boursouflée et mal écrite qu’elle a fini par tomber dans le nanard rigolo. Par contre, Jessica Biel est toujours la plus belle.

 

Ash faisant un fuck

"Moi, je vous zut avec vos critiques."

 

 

Les éternels redoublants :

 

Tous les ans, on voit les mêmes têtes. Tour d’horizon.

  • Baskets saison 3 s’est un peu endormie sur ses acquis et ses personnages, oubliant de faire évoluer l’ensemble.
  • Channel Zero a proposé pas moins de deux saisons cette année, où on a retrouvé les qualités (une volonté d’une horreur adulte, basée sur l’atmosphère et non les jump-scares) et les défauts (froideur et longueurs) propres à la série.
  • Comme l’année passée, Dirk Gently’s Holistic Detective Agency a prouvé qu’elle était plus forte pour semer des dizaines de pistes farfelues que pour réussir à relier le tout et faire tenir l’ensemble debout.
  • Après une saison 2 poussive, Gomorra a ressorti les crocs et est redevenue fascinante. Dommage que les défauts demeurent, notamment une absence totale de la police qui laisse les malfrats semer les cadavres impunément, et l’immunité des deux personnages principaux que personne n’ose tuer, ce qui gâche un peu le suspense.
  • The Affair saison 3 avait accumulé les mauvaises idées (un Noah fou et une histoire de garde d’enfant interminable), la saison 4 semble redresser la tête et me permet de retrouver ce parfum si particulier que j’aime dans la série. À confirmer.
  • Il y a eu deux The Girlfriend Experience pour le prix d’une. En effet, cette deuxième saison a raconté deux histoires indépendantes. Pour une demi-réussite (trop de froideur et de maladresses).
  • The Strain saison 4 a proposé un final en mode mineur à cause d’une saison qui aura attendu les derniers épisodes pour se réveiller. Ces vampires ne marqueront pas l’histoire de la télé.
  • Z Nation saison 4 est retournée au format du début, à savoir le road movie, ce qui lui a permis de retrouver le ton de nanard sympathique de la première saison, après deux autres moins convaincantes.

 

Anna et Erica dans The Girlfiend Experience

"Arrête, tu m'empêches de regarder La casa de papel. − Mais même si tu loupes dix minutes, tu vas tout de même tout comprendre."

 


Le retour pas glorieux des anciennes gloires du lycée

 

Ils ont brillé en leur temps et reviennent faire un tour de piste pas nécessaire.

 

  • Arrested Development. Le comeback de la série la plus drôle du monde douze ans après sa trilogie originelle et cinq ans après une saison 4 trop fragmentée pour tenir debout. L’attente était énorme, d’autant que tout le casting était réuni en même temps ce coup-ci. Quelle déception. Arrested est devenue une sitcom molle, sans énergie, manquant de souffle, d’inspiration et faisant mal à la tête (cette voix-off soûlante, les tergiversations fatigantes de Michael, ces intrigues faméliques), ne reposant que sur deux ou trois grimaces du trio Gob/Tobias/Buster et la complicité entre George Michael et Maeby. J’ai regardé les huit premiers épisodes en me demandant l’intérêt de ce retour.
  • Here and Now. Soit le retour d’Alan Ball, le papa de Six Feet Under, à la tête d’une série sur une famille dysfonctionnelle, le projet était alléchant. Le résultat a été une purge sans nom. La faute à des personnages antipathiques, irritants et prétentieux, auxquels il n’arrive rien d’intéressant (ah si, l’un a des coliques). Comme cela ne suffit pas, Ball nous impose à coup de massue ses questionnements sur la société, en nous noyant sous des discours pompeux et des idées fumeuses (une histoire d’hallucinations). Ennuyeux et terriblement à côté de la plaque.
  • The X-Files : Après un retour très décevant l’année dernière après quinze années de silence, Chris Carter nous devait une conclusion concluante. Je n’y croyais pas trop et j’ai tout de même été déçu. Incapable de la moindre idée neuve, X-Files recycle ses personnages et ses idées de manière cynique et opportuniste. Si les looners tiennent à peu près la route (si on n’est pas trop exigeant), l’histoire mythologique est un désastre, accumulant poncif sur poncif, le tout sans aucun rythme. Carter, conscient que son édifice est un champ de ruine, ne cherche même pas à rassembler les miettes et pond un dénouement sans risque et sans émotions, vite fait, mal fait. X-Files est devenue un bien triste spectacle.

 

Ramon de Here and Now en pleine crise

"Mais c'est quoi ces conneries ??? – C'est Here and Now, Ramon."

 


Les rattrapages :

 

Comme le rire était discret cette année, je suis retourné vers les classiques pour lesquels je n’ai pas eu peur de certains aspects vieillots (rires enregistrés, habits démodés, structure statique) pour rire de bon cœur devant des anglais fous (Monty Python's Flying Circus), des célibataires new-yorkais névrosés (Seinfeld) ou un service de maintenance informatique déjanté (The IT Crowd). Toujours dans le côté vintage, je me regarde les épisodes de The Avengers (aucun lien, il s’agit de Chapeau melon et bottes de cuir), période Diana Rigg (grrr) au charme so british (mais au rythme parfois traînant). J’ai aussi essayé le Batman de 1960, mais alors que je m’attendais à un feu d’artifice kitsch, j’ai été déçu par les scénarios qu’on penserait sortis de la même photocopieuse.

Pour l’année prochaine, je vais me pencher sur une série dont la hype continue de gonfler, une histoire de servante écarlate. Un truc sûrement dans l’esprit de Disney, à la Cendrillon.

 

Moss de The IT Crowd

The IT Crowd, une série qui déchire (je voulais faire un gag avec "feu", mais j'ai pas trouvé, désolé).

 

Voilà, c’est fini pour moi. Et contrairement à Youkoulayley lors de son bilan, je trouve qu’il y a peu de grandes séries cette année ; ce fut une promo assez faible.

Et pendant que vous lisiez mon article, on m’a beaucoup demandé une photo de mon petit. La voilà.

 

Le bébé de Braindead

Mon petit trésor. Merci de ne pas la diffuser sur les réseaux sociaux.

 

La prochaine fois, ce sera au tour de Galax !

L'auteur

Commentaires

Avatar helper9
helper9
Et dire que je pensais regarder trop de séries.... Super article. Ca ne pouvait pas rester sans un commentaire :) Mais vu le bilan mitigé, je te conseille pour 2018-2019 de mettre en priorité ta copine ah, ah! ^^

Avatar Jo_
Jo_
M'attirer sur ton article avec une photo de Twin Peaks, c'est faible (mais ça marche). PS : je suis disponible lundi à 18h30 pour parler avec les professeurs de mon petit David Lynch.

Avatar Marie-Louise
Marie-Louise
Intro excellente comme d'habitude, découpage très bien vu, nombre de séries visionnées très impressionnant, chute hilarante... -> Tu obtiens toi aussi ton diplôme haut la main ! PS : "Pour l’année prochaine, je vais me pencher sur une série dont la hype continue de gonfler, une histoire de servante écarlate. Un truc sûrement dans l’esprit de Disney, à la Cendrillon." Hahaha bordel comme je te kiffe ! :D

Avatar nicknackpadiwak
nicknackpadiwak
:)

Avatar RasAlGhul
RasAlGhul
Maintenant que j'ai fini Barry, je vais commenter ! Excellent bilan, toujours très drôle, avec une sacrée plume. Je te conseille THT de toute façon, surtout parce que honnêtement, j'aimerais bien savoir ce que tu en penses et en débattre avec toi. Pour en revenir à Barry, elle n'est pas la mieux notée des séries que j'ai regardées cette année, mais elle est vraiment unique en son genre. Et je suis impatient pour la saison 2 !

Avatar Manew
Manew
Je lis de manière approfondie ton bilan un peu tard, mais sache que c'est ce que tu dis de Barry qui me poussera à finir la saison ! Car pour le moment je n'accroche pas du tout. Je crois les doigts pour que je me trompe.

Avatar nicknackpadiwak
nicknackpadiwak
Crois tes doigts ! La série s'améliore vraiment vraiment sur la durée. Ras confirmerait.

Avatar Altaïr
Altaïr
Je trouve que la quantité de séries notées n'est pas vraiment en accord avec ton intro... J'en déduis donc que tu laisses régulièrement ton bébé mourir de faim et que, que tu délaisses ta copine, et que tu ne dors plus. Du coup, es-tu réellement humain ?

Avatar nicknackpadiwak
nicknackpadiwak
Non. C ' est pour ça d ' ailleurs que je n ' ai pas aimé Westworld. J ' ai trouvé que c ' est plein de préjugés et de fausses idées sur ma communauté. (Déjà que faire jouer les hôtes par des humains, c ' est assez limite. ..)

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