Série-All s'associe au Parisien et à Facebook pour lutter contre les fake-news.
Donc non, le site ne deviendra pas payant avec le passage à la V2 (vous voulez notre mort ou quoi ?).
Non, la saison 3 de Marseille ne sera pas tournée à Nice.
Non, The Handmaid's Tale ne sera pas adaptée en comédie musicale.
Non, il n'y aura pas de pesticides à la nanoparticule contaminés aux salmonelles dans Westworld saison 2. Par contre, il y aura des robots méchants.
Non, il n'y aura pas une saison 4 de Twin Peaks qui serait constituée de cinquante-quatre heures d'effets stroboscopiques.
Non, on n'a jamais retrouvé de Danny Glover dans Atlanta. Mais un alligator, si.
Non, il n'y aura pas un cross-over entre Fais pas ci, fais pas ça et The Walking Dead.
Non, il n'y a pas de substances psychotropes dans les gâteaux à la banane (ceci est une cake-news).
Non, Kevin Spacey ne sera pas remplacé par une chaise dans la saison 6 de House of Cards.
Non, la saison 11 de The X-Files n'a jamais existé. Il s'agissait d'un cauchemar.
Non, The OA n'est pas une bonne série.
Non, il n'y aura pas une nouvelle adaptation de Flipper le Dauphin en série télé avec Jon Hamm dans le rôle du cétacé.
Voilà, la vérité est ailleurs.
Le Fonz du mois : Christine Baskets
Avis très favorable
Avis favorable
Avis neutre
Avis défavorable
Sommaire :
- Altered Carbon
- American Crime Story
- Ash vs Evil Dead
- Atlanta
- Baskets
- Black Lightning
- Brokenwood
- Channel Zero
- Counterpart
- DC's Legends of Tomorrow
- Here and Now
- Jane the Virgin
- Lovesick
- Lucifer
- Marvel's Jessica Jones
- Mozart in the Jungle
- SMILF
- The Mick
Altered Carbon
Koss : Visiblement, Netflix voulait adapter Blade Runner en série. Pas de bol, ils n’avaient pas les droits. Ils ont donc repris un autre livre de science-fiction, tendance cyber-punk. Le résultat est un copier-coller assez flagrant de la part de la direction artistique. On se demande même si ce sont les mêmes décors que le film de 1982. L’intrigue sauve un peu cette absence totale d’inventivité et de prise de risque, mais cela reste assez faible, dans l’ensemble.
Avis neutre
Manew : J’en ai conscience, se faire un avis tranché sur un simple pilote, épisode parfois laboratoire, pas toujours représentatif d’une série, c’est peut être un peu limite. Mais là j’ai comme un doute sur la capacité de la série à se sortir des défauts qu’elle arbore dans ce premier essai. La raison est simple, les failles d’Altered Carbon tiennent à son univers et son écriture. Déjà, concernant le scénario, c’est la foire à l’embrouille. On reprend des tas de clichés, un gentil qui est en fait un méchant mais peut être un gentil, pour montrer que ce n’est pas manichéen mais en fait toute la narration nous montre que si. En plus, j’ai bien peur que le concept même du changement d’enveloppe corporelle porte préjudice à la série, car comment s’attacher à des personnages qu’on ne reconnaît plus tous les trpis épisodes ? Enfin, cette critique j’attendrai d’avoir fini la saison pour la confirmer…
Deuxième point qui m’a gêné dans Altered Carbon : son univers. C’est beau, il n’y a pas à dire. L’univers est chiadé et respecte toute l’idée qu’on se fait d’un monde SF… sauf que ce monde est juste un copié-collé de tous les codes habituels. En gros, on est dans Blade Runner, en moins innovant, plus brillant et moins sombre, une sorte de version Disneyland.
Pour les points positifs d’Altered Carbon : le concept, la baston, la voix-off qui vient nous sortir des phrases philosophiques convenues.
Le reste, poubelle !
Avis (plutôt) défavorable
American Crime Story - Saison 2
Nick : Critique en deux temps.
Pour ceux qui veulent potentiellement un jour regarder cette formidable saison 2 : Alors, au début, on pense que cela va parler du meurtre de Versace, le styliste italien abattu devant chez lui. Mais en fait non, c'est autre chose, c'est beaucoup plus énorme.
Pour ceux qui ne regarderont jamais, mais qui veulent savoir (bande de petits curieux) : Alors, au début, on pense que cela va parler du meurtre de Versace, le styliste italien abattu devant chez lui, puis on se dit que non, qu'on va en fait suivre la trajectoire sanglante d'un serial killer fascinant et charismatique. Mais non, à l'épisode 6, la série tombe le masque. Son propos est l'homophobie qui gangrène les USA. Il est là, le véritable Crime Américain.
Résumé pour les deux catégories : cette deuxième saison totalement différente de la première dans son format s'appuie sur des acteurs au top, une reconstitution des années 80 réussie, une réalisation léchée, un rythme efficace, une intrigue à tiroirs et une dénonciation coup de poing. Foncez !
Avis très favorable
Ash vs Evil Dead - Saison 3
Nick : Les forces du mal sont de retour à Elk Grove et elles cherchent désormais à s'attaquer aux descendants d'Ash. Comme par hasard, ce dernier vient juste de faire la connaissance de Trandy, sa fille dont il ignorait l'existence. Ash vs Evil Dead revient après deux saisons bien jouissives. Pourtant, le démarrage de la troisème ne procure plus chez moi le même enthousiasme ou la même excitation. Pourquoi ? Qu'est ce qui a changé ? Bah rien justement, la série continue avec les mêmes recettes : l'union gore + humour potache, Bruce Campbell en roue libre, Pablo et Kelly en compagnons toujours au top, tandis que Lucy Lawless est blonde désormais, mais toujours aussi méchante.
Oui, mais voilà, les premiers épisodes n'apportent rien de neuf, ils ne font que continuer d'appliquer scolairement la formule. D'où un sentiment que la série tourne en rond, qu'elle fait dans la redite et radote. Lors des deux premières saisons, je sentais derrière le projet l'ombre de Sam Raimi, trop content de pouvoir ressortir ses vieux jouets (et de les triturer). Ce n'est plus le cas. Il semble s'être totalement désinvesti du projet (il n'est crédité sur aucun scénario ou aucune réalisation) et celui-ci est en train de devenir une franchise commerciale. D’ailleurs, la série en fait presque l'aveu car Ash est à la tête d'un magasin de bricolage où il se sert de son passé de combattant de démons pour en faire la publicité et récolter du fric.
Faute avouée, à demi pardonnée ? Je ne sais pas, car ma madeleine de Proust est devenue un gâteau industriel sans saveur.
Avis neutre
Atlanta - Saison 2
Koss : Après une première saison particulièrement réussie, un album dantesque et le rôle de Lando dans le spin-off Star Wars "Solo" (le film sera nul, mais lui sera génial t’inquiète), Donald Glover revient avec la seconde saison de son show multi-acclamé : Atlanta.
Difficile de se prononcer après deux épisodes vus (l’un fabuleux, l’autre plus faible), mais nul doute que la série saura surprendre (cela a toujours été son crédo) et viendra peut-être répondre à quelques questions laissées en suspens l’an dernier (la fusillade, l’homme mystérieux du bus notamment). J’y crois fort comme du roquefort.
Avis très favorable
Baskets - Saison 3
Nick : Bien avant James Franco dans The Deuce ou J.K. Simmons dans Counterpart, Zack Galifianakis (ce nom) avait expérimenté l'interprétation de deux personnages principaux qui interagissent entre eux. En effet, dans Baskets, il interprète Chip Basket, clown raté et dépressif et son frère Dale, personne odieuse et prétentieuse. Les effets sont réussis et on adopte les échanges entre les deux sans se poser de questions techniques.
Après deux saisons où les personnages se laissaient porter par les flots de leurs vies, cette année il y a du changement : toute la famille Baskets est réunie pour gérer une arène de rodéo. Forcement, les ennuis ne tardent pas à s'amonceler. Cette réunion a pour vertu de faire définitivement passer Louie Anderson, alias la tonitruante Christine Baskets, la maman (aka notre Fonz du mois) en personnage principal, ce qui est une très bonne chose, car il/elle est le véritable moteur de la série, un véritable rouleau compresseur qui écrase tout sur son passage.
Et après trois saisons, maintenant, c'est certain, Baskets n'est définitivement pas une comédie, mais plutôt une chronique douce-amère, peuplée de personnages décalés, farfelus ou désespérés, mais souvent touchants. La série est une vraie bouffée d'air humaniste qui sacrifie ses deux personnages principaux (les deux frères sont souvent antipathiques) pour nous faire découvrir et aimer les secondaires. La série distille un charme pas immédiat, mais qui agit épisode après épisode, saison après saison.
Avis favorable
Black Lightning
RasAlGhul : Une série assez différente des habituelles séries de super-héros présentes sur la CW. L’acteur principal (Cress Williams, le père de Vince dans Friday Night Lights) est hyper bien casté, le propos est mature et intéressant. La série ne recule pas devant la violence, mais celle-ci n’est pas gratuite.
Au milieu de la saison, la série s’essouffle tout de même un peu, retombant dans des travers que je ne connais malheureusement que trop bien ; à savoir les fameux clichés des super-héros : questionnements intensifs sur ce qui fait de nous des héros, soap opera assez inutile sur les relations amoureuses, bref des choses assez éculées.
Néanmoins, il semble que Black Lightning soit bien décidée à faire les choses autrement, et le dernier épisode en date relance un peu la machine. Allez, désormais on va finir cette saison en beauté !
Avis (plutôt) favorable
Brokenwood - Saison 4
Elpiolito : La série commence à sentir un peu le réchauffé et a tendance à s’enliser un peu dans ses enquêtes. Elle n’a jamais été un summum de réactivité mais l’ensemble est quand même à la peine. Les premier et troisième épisodes de la saison sont particulièrement longs malgré une ouverture intéressante, et la résolution n’arrive pas à les sauver. Le deuxième change un peu la configuration de l’équipe mais finit également par peiner un peu. Finalement, seul le dernier épisode où les policiers se retrouvent à enquêter dans une maison de retraite pour personnes atteintes d’Alzeihmer offre quelque chose d’intéressant, que ce soit dans le déroulé de l’enquête, particulièrement difficile, que dans sa résolution, assez déroutante.
Bref, ça commence à patauger.
Avis neutre
Channel Zero - Saison 3
Nick : La série anthologique d'horreur est de retour. Après l'émission de télé qui kidnappait les enfants ou la maison qui envoyait dans un univers parallèle, voici un village où de mystérieux événements se passent, notamment un escalier qui apparaît au milieu de nulle part et dont sortent des nains moches très belliqueux habillés en pyjama rouge, ou un cannibale affamé et sans manières. Channel Zero confirme son statut de série pas évidente ; il faut vraiment se battre pour suivre l'aventure. Pour cette troisième saison, c'est la surenchère qui pèche. On a en effet du mal à croire qu'avec toutes les choses bizarres, voire super flippantes qui se passent, les deux sœurs ne prennent pas leurs jambes à leur cou pour s'enfuir loin de la ville maudite. Mais, même si parfois l'exaspération nous guette, Channel Zero nous rappelle qu'elle est capable de balancer des scènes d'horreur réussies, de créer parfois une atmosphère dérangeante ou qui arrive à mettre mal à l'aise, sans user des ficelles des films horrifiques modernes qui confondent faire sursauter et faire peur. Et pour cette exigence envers elle-même, cette volonté de dérouter le spectateur trop sagement passif, les Channel Zero sont des séries à regarder.
Bonus : et en plus, dans cette saison, il y a Rutger Hauer qui joue le rôle d'un inquiétant (forcément!) fantôme.
Avis favorable
Counterpart
Nick : Le sujet était en or et il y avait de quoi faire un chef-d’œuvre, du moins une grande série. Imaginez, dans Counterpart, on nous apprend qu'il existe une dimension parallèle dans laquelle nos doubles vivraient une existence totalement différente (ou pas) de la nôtre. Andrew Silk, modeste fonctionnaire manquant de confiance en lui, découvre un jour cette vérité et fait la connaissance de son Autre, un agent secret expérimenté et trop cooool. Il y avait vraiment matière à des questionnements existentielles, des "que serait ma vie, si..", bref faire une série vertigineuse.
Malheureusement, les producteurs ont eu peur que ce sujet soit un peu léger pour tenir une saison et ont décidé de pimenter le concept par des histoires d'espionnage, de complots, de taupes et de méchantes organisations prêtes à tuer pour garder leurs secrets. En faisant ça, Counterpart se plante totalement, car elle passe à côté de son sujet. Ce qui aurait dû être fascinant (ce monde parallèle) est laissé de côté, tandis que le côté espionnage à la The Americans manque totalement de point d'ancrage pour qu'il y capte un début de semblant de quelque chose. En effet, je n'ai pas compris à qui était qui, qui était allié avec qui ou pourquoi les agences se battaient entre elles. Le pire est que je m'en contrefous totalement.
Counterpart ou l'art de se prendre les pieds dans le tapis.
Avis neutre
DC's Legends of Tomorrow - Saison 3
RasAlGhul : Mon show de super-héros préféré de l’Arrowverse revient de la pause hivernale avec des épisodes irréguliers en qualité. Notamment parce que je place la barre de plus en plus haute avec cette série, qui ne cesse de m’étonner par une profondeur inattendue quand les scénaristes sont bien lunés.
Le conflit principal avec Mallus peine toujours à me passionner, et cela est un problème. Toutefois, tout ce qui touche aux personnages du Waverider est bon, comme c’est très souvent le cas. Avec quelques surprises au programme, comme la venue de Constantine et celle – définitive – de Wally West, l’équipe créative réussit toujours à nous divertir.
Legends of Tomorrow ne sera jamais une grande série ; mais elle apporte tout ce qu’il faut d‘émotion, de divertissement et d’humour pour que chaque semaine, on réussisse à passer un bon moment. Et c’est déjà pas mal. Maintenant, il faut espérer que la fin de saison soit épique !
Avis (plutôt) favorable
Here and Now
Nick : Le retour d'Alan Ball sur une chronique familiale treize ans après la fin de Six Feet Under, chouette ! Les voyants sont au vert, notamment le grand Tim Robbins pour la première fois premier rôle dans une série (quoi The Brink ? Ça ne compte pas, plus personne ne s'en souvient), c'est sûr, Here and Now sera une grande série qu'on suivra passionnément sur plusieurs saisons. Pourtant, son démarrage est assez poussif, en mode diesel.
Parce qu'on sent Alan Ball pétri de bonnes intentions et notamment au niveau du microcosme qu'il dépeint : une société où il n'y a aucun tabou, où tout le monde prend ouvertement de la drogue, où l'on parle de sexe sans fard entre fille et mère ou lors des débats à l'école, où l'hétérosexualité devient presque une anomalie. Mais le résultat est vraiment "too much", les thèmes sont rabâchés constamment et sans subtilités. Du coup, les dialogues sont assez surréalistes et les situations pas toujours très crédibles. Il y a un côté "vision bobo/démocrate" de la société qui tombe souvent dans la caricature à force d’excès et la série devient alors soit irritante soit risible. À trop vouloir imposer ses thématiques, Alan Ball fait parfois du prosélytisme.
Cependant, l'affaire n'est pas close, il y a du potentiel. Il faudra juste être assez patient pour savoir si la série arrête sa démonstration pour devenir une vraie série avec des vrais personnages.
Avis neutre
Jane the Virgin - Saison 4
RasAlGhul : Ah Jane the Virgin… je crois avoir déjà tout dit sur toi ! Et ce n’est pas la reprise de la deuxième partie de saison 4 qui va me faire changer de discours : on rit, on pleure, on est surpris, ravi, déçu… On passe par toutes les émotions de la vie, parce que ce que nous propose la série chaque semaine, ce sont des tranches de vie. Des tranches de vie entremêlées dans des situations dignes des telenovelas les plus barges certes, mais il en ressort en contraste une telle humanité qu’il est difficile de ne pas s’impliquer directement. Et cela ne va pas changer avec l’intrigue autour de Xo, qui a commencé la semaine dernière.
Au-delà de cela, Jane the Virgin remet un couple ensemble, de manière extrêmement organique. Elle continue à naviguer dans les difficultés d’être co-parents, dans les désirs déchus, dans les déceptions qui pavent notre chemin, mais qu’on surmonte grâce aux gens autour de nous. La série réussit d’ailleurs bien ces derniers temps à intégrer Petra dans des intrigues plus intéressantes, même si elles tournent toujours un peu autour du même pot. L’arrivée de Rosario Dawson est vraiment un plus pour la série. Surtout que son alchimie est électrique avec Yael Grobglas.
En définitive, regardez. Jane. The. Virgin. Cela non plus, je n'arrêterai jamais de l’écrire !
Avis favorable
Lovesick - Saison 3
RasAlGhul: Je n’en avais point parlé lors du dernier Vrickavrack, la troisième saison étant sortie au tout début de l’année 2018, mais là je ne peux pas, et je ne veux pas, m’en priver.
Lovesick (anciennement nommée sur Chanel 4 "Scrotall Recall" – oui oui) c’est l’histoire de Dylan, un jeune homme complètement paumé dans sa vie, qui apprend qu’il a la MST joliment appelée chlamydia. Il doit désormais appeler toutes ses ex, ce qui va le pousser à tenter de reprendre sa vie en main.
Bon, comme ça, ça ne fait pas forcément envie. Et après cinq épisodes de la première saison, je n’étais pas franchement emballé : les intrigues sont clichées, les personnages pas sympathiques et l’humour tombait souvent à plat. Mais le dernier épisode de la saison remet pas mal de choses en perspective, réussissant non seulement à étoffer ses personnages, mais en leur donnant une profondeur inattendue.
Et après une bonne saison 2, j’attendais avec impatience la saison 3. Et bon Dieu des séries, que je ne fus pas déçu ! Lovesick a continué à délivrer des messages hyper intelligents sur les affres du timing en termes de relations amoureuses. Les quatre personnages principaux nous touchent tour à tour. La musique est toujours aussi bonne. Jonesy fait à nouveau son apparition, pour mon plus grand bonheur.
Et surtout, surtout, le dernier épisode – de saison, et peut-être de série – est fabuleux ! Je n’en dévoilerai rien ici pour vous permettre d’aller voir le chef-d’œuvre par vous-mêmes, mais tout en étant dans la plus pure veine de ce que Lovesick a pu nous proposer jusqu’alors, la fin de l’épisode nous prend par surprise, nous touchant en plein cœur.
Franchement, donnez une chance à cette série !
Avis très favorable
Lucifer - Saison 3
RasAlGhul : Est-ce que Lucifer a enfin trouvé son rythme de croisière en ce milieu de saison 3 ? Je me pose la question, parce que j’ai pris davantage de plaisir au visionnage des cinq derniers épisodes que depuis le début de la saison.
Le rythme est meilleur, depuis la révélation sur Pierce. Et si Lucifer ressasse toujours un peu les mêmes thèmes, que certains pans de la narration m’énervent toujours et que le cast est rarement utilisé ensemble, la saison 3 prend enfin forme. Et quand Lucifer est lancé, il y a peu de choses qui peuvent entraver le plaisir de visionner cette série !
Avis (plutôt) favorable
Marvel's Jessica Jones - Saison 2
Jo : J’étais d’une impatience folle de retrouver Jessica Jones pour cette saison 2. La première saison avait quelques petits défauts, mais facilement gommés grâce aux personnages principaux, terriblement attachants et marquants (mention spéciale à Kilgrave, mon super méchant préféré).
J’ai eu un peu peur lorsque j’ai su que cette saison explorait le passé de Jessica, et je ne me suis pas trompée. Personnellement, je suis un peu déçue qu’il n’y ait pas de gros bad guy cette fois-ci, mais ce n’est qu’un détail. Non, le vrai souci, c’est que le scénario tient sur un post-it. Et sur treize épisodes, c’est très très long. Sans compter les nombreuses incohérences et facilités qui rendent le tout beaucoup trop indigeste ; qu’il s’agisse de l’intrigue principale ou des secondaires (toute la partie sur Jeri notamment). Je n’évoquerai qu’en surface le personnage de Trish qui a été rendu détestable avec brio tout le long de la saison. Quand on en vient à désirer qu’elle meurt, alors qu’il s’agit de la meilleure amie de l’héroïne, c’est qu’il y a un vrai problème.
C’est dommage, car j’aime vraiment beaucoup cette série. Mon cerveau me dit qu’un avis défavorable serait sans doute le plus juste, mais mon cœur reste sur l’avis neutre.
Avis neutre
Manew : Aaaaah enfin une saison à binger. La sortie tombe pendant mes vacances, j’ai pu claquer l’entièreté de la série en quelques jours. Trop enthousiaste du ressenti que j’ai eu au visionnage de la première saison, je partais avec un a priori hyper positif et un entrain rarement égalé, mais c’était juste pour me prendre un mur bien dur dans la goule.
Parce que si la saison 1 de Jessica Jones surfait avec aisance et classe sur un scénario simpliste, grâce à une héroïne plutôt charismatique, des personnages secondaires intéressants et surtout… un méchant incroyable, c’est loin d’être le cas avec la saison 2.
Tout mon optimisme a été royalement jeté à la poubelle et déchiré en mille morceaux avec cette saison 2. Mon petit cœur saigne.
La saison 2 de Jessica Jones se résume en : des choix et des actions incohérentes de la part des personnages (essentiellement Jessica et Trish), des personnages secondaires extrêmement mal traités (Trish !!!, Jeri Hogarth, Oscar, Inez et son acolyte) et peu intéressants. Le seul personnage qui sort un peu du lot est Malcolm, car c’est le seul qui semble un minimum cohérent et faire des choix logiques. Enfin, cette saison pèche par ses enjeux. Une histoire de retrouvailles, de vivants qu’on croyait morts, de famille, rédigée avec les pieds. L’intrigue principale aurait dû être soit expédiée en quatre épisodes (largement suffisant), soit être une intrigue annexe, car au final, on souffre de l’absence de méchant, on subit la série et son manque d’intensité. Le tout est au final aussi profond et touchant qu’un arc filler de Dragon Ball Super. C’est dire.
Avis défavorable
Mozart in the Jungle - Saison 4
RasAlGhul : Une de mes séries préférées revient pour sa quatrième saison. Déjà, après une troisième qui s’était bien démarquée du format habituel de la série, Mozart in the Jungle propose encore quelque chose de différent. Cette année, c’est Tokyo qui va offrir un nouveau cadre plein de poésie à une narration inspirée. Mais surtout, cette saison se concentre sur les femmes : que ce soit Gloria, Cynthia et surtout Hailey (Hai Lai pour Rodrigo), elles sont toutes à l’honneur, et les histoires sont centrées principalement autour d’elles.
Bien évidemment, tout ce que l’on voit n'est pas parfait. Les enjeux sont relativement bas et parfois les histoires sont trop dans le burlesque pour nous engager. Mais tout de même, dans ce monde où les fictions violentes et sombres sont légion, avoir une série légère, poétique et musicale à dévorer une fois chaque année fait du bien.
Avis favorable
SMILF
MarieLouise : À mi-chemin entre Girls et Shameless, SMILF (Single Mom I’d Like to Fuck) ne sera pas la série du siècle, mais fait son job de dramédie. Cette histoire centrée sur une mère célibataire un peu à la dérive sent parfois le réchauffé, même si elle offre quand même quelques beaux moments estampillés "œuvre originale". Les acteurs y jouent justes (Rosie O’Donnell y tient notamment un rôle à contrepied de ses rôles habituels), les personnages secondaires sont attachants, et Frankie Shaw (qu’on a pu voir dans la saison 1 de Mr. Robot) est juste un régal pour le cerveau et les yeux.
Avis favorable
The Mick - Saison 2
Nick : The Mick ne sera jamais la série la plus drôle du monde, ni même celle qu'on conseillerait immédiatement à des amis en quête de fous-rires. Elle souffre de trop de défauts : elle confond parfois rythme effréné et hystérie, certaines situations sont écrites avec les pieds et on se roule rarement par terre de rire lors de son visionnage. Mais malgré ça, The Mick se laisse suivre avec un plaisir coupable. Et c'est notamment la galerie de personnages principaux qui est l'initiatrice de l'amusement à chaque fois renouvelé, porté par une troupe d'acteurs investis et attachants (mis à part Jack Stanton qui joue Ben, le petit dernier, très mignon certes, mais l'enfant joue comme une patate). Un rythme suffisamment emballé, un trash gentillet et une constance dans la qualité (jamais très haut, ni profond, mais jamais catastrophique non plus), The Mick n'a pas d'autre ambition que de divertir sans prendre la tête. Et elle le fait bien !
Avis favorable
Et n'oubliez pas, l'Internet vous ment, croisez toujours les info.
Merci à Manew pour sa participation à ce numéro du Vrickavrack !