Vous l’avez sans doute tous constaté, mais notre site a rencontré des problèmes il y a quelques semaines et il était impossible de se connecter pendant plusieurs jours.
Comme toujours, de folles rumeurs et d’incroyables spéculations ont tourné quant à la véritable raison de cette panne. Nous profitons de l’intro de la rubrique du Vrickavrack pour mettre fin aux supputations et révéler la vérité.
- Il a été dit que le site avait subi une cyber attaque d’un anonymous parce que nous avions osé dire que Fear The Walking Dead était de la daube.
C’est faux, nous n’avons pas subi de hacking. Par contre, c’est vrai que FTWD, c’est de la daube.
- Il a été dit que nous étions partis délocaliser le site en Thaïlande pour exploiter des enfants et les obliger à écrire des critiques pour un coût moindre.
C’est une fausse rumeur. On y a pensé, mais manger du riz tous les soirs, non merci.
- Il a été dit que le serveur avait surchauffé et avait planté, car il n’avait pas supporté l’impressionnant nombre d’articles quotidiens rédigés par RasAlGhul.
Ce n’est pas ça non plus.
- Il a été dit que le site avait explosé parce que Dewey avait regardé un nouvel épisode de Rick et Morty, réalisant la prophétie de Saint-Jean dans le Nouveau Testament : « Puis je vis l’agneau ouvrir le sixième sceau et Dewey rire à une blague de Jerry : survint alors un grand séisme, la lune entière devint rouge sang, etc ».
C’est faux. Nope.
- Il a été dit que nous exploitions des mineurs.
N’importe quoi. Galax vient d’avoir 18 ans.
- Il a été dit que le gouvernement avait fermé le site parce que, dans le forum, MarieLouise faisait la promotion illégale de liens vers son site pour adulte, où elle poste des vidéos de sa jeunesse lorsqu’elle était étudiante en Allemagne.
Ce n’est pas ça. Par contre, n’allez jamais sur ce site, pauvres fous !
- Enfin, il a été dit que c’était parce que Louis de Funès avait refusé la priorité à droite.
C’est n’importe quoi, ça ne veut rien dire.
La vérité est plus simple. Jean-Michel, notre comptable, a oublié de payer la connexion Internet. Après, il ne retrouvait plus son carnet de chèques. Son chien l’avait mangé. Le temps d’en commander un nouveau, ça a pris du temps.
Voilà, c’est ça la vérité vraie, sacré Jean Miche-Miche.
Néanmoins, cette indisponibilité du site a eu des conséquences parfois inattendues sur certains de nos lecteurs. Des dépressions et tentatives de suicide, ça on s’en serait douté, mais aussi d’autres cas plus particuliers.
Beaucoup ont été hospitalisé d’urgence à cause d'une tendinite au poignet à force de taper sur la touche F5. D’autres, de peur de devenir fou de ne pas pouvoir mettre sur le site leurs notes et leurs avis sur les séries qu’ils regardaient, se les sont tatoués sur le corps. Quelques uns nous ont bien déçu et nous ont fait des infidélités en allant voir d’autres sites (nous avons vos adresses IP les gars, on réglera les comptes plus tard).
Nos rédacteurs ont aussi été touchés par ce vide. Beaucoup ont préféré la diète stricte pour ne pas sombrer dans la folie. Tel notre rédacteur Nicknackpadiwak qui a rallumé sa télé et qui est tombé sur un reportage sur France 5 parlant d’un concept inconnu pour lui : la vie sociale. Cela l’a méchamment amoché. Mais la majorité des rédacteurs en ont profité pour reprendre le sport, manger sainement et travailler les chroniques pour ce numéro du Vrickavrack, les polir, et les sculpter tel des diamants.
Et comme quoi, "dans tout malheur il y a du bon", comme le disait un con l’autre fois dans le métro.
Le Fonz du mois : Hobbes.
Avis très favorable.
Avis favorable.
Avis neutre.
Avis défavorable.
Nouvelle nouveauté (?) technique : désormais, lorsque vous cliquez sur un des titres du sommaire, l'article vous envoie directement à l'endroit demandé. Ne cherchez pas, c'est de la magie.
Sommaire :
- American Horror Story
- Arrow
- Blindspot
- Crazy Ex-Girlfriend
- Doctor Who
- Faking It
- Fargo
- Gotham
- Hand of God
- Heroes Reborn
- How to Get Away With Murder
- Jane the Virgin
- Les Revenants
- Limitless
- Quantico
- Rick and Morty
- Scream Queens
- The Affair
- The Grinder
- The Last Man on Earth
- The Leftovers
- The Simpsons
- The Strain
- The Walking Dead
- You, Me and the Apocalypse
- Z Nation
American Horror Story, saison 5
Cail1 : J’aurais aimé donner un véritable avis sur cette cinquième saison d’American Horror Story…
J’aurais aimé vous dire que l’arrivée de Lady Gaga avait boosté la série après deux saisons un brin décevantes sur certains aspects…
J’aurais aimé vous dire tellement de choses positives sur cette série que j’adore…
Malheureusement, ce ne sera pas le cas…
Disons simplement que le premier épisode de cette cinquième saison m’a suffisamment déçu pour retarder un peu mon visionnage des épisodes suivants. À force de vouloir trop en faire, la série de Ryan Murphy est tombée dans la surenchère et la complaisance. Elle ne se caractérise plus que par des effets visuels exacerbés et des personnages certes fascinants mais qui ne sont plus que réduits au statut de simples produits.
On se rend d’ailleurs très vite compte, et à regret, qu'American Horror Story est elle-même devenue un produit flirtant entre son propre concept d’anthologie et son aspect Lady Gaga Show. En tout cas, c’est l’impression que j’en avais à l’issue du premier épisode et il est possible que les suivants tendent à prouver le contraire… Je le souhaite sincèrement. Dans tous les cas, la série ne fait plus partie de mes priorités pour le moment.
Pour en savoir davantage sur ma déception, vous pouvez toujours vous référer à ma critique du season premiere.
Avis neutre.
Arrow, saison 4
Ras : Tout n’est pas parfait mais c’est déjà bien mieux qu’en saison 3. L’écriture est davantage focus, Oliver et Thea sont vraiment sympas et l’action est largement au niveau. Bien entendu, les flashbacks sont souvent pourris – exceptés ceux du dernier épisode (4.05) – et la préparation pour Legends of Tomorrow prend beaucoup (trop) de temps. Néanmoins, Arrow est quasiment de retour au niveau de la saison 2 et ça fait plaisir.
Avis favorable.
Blindspot
Arnoglas : Un cop show avec un mystère à résoudre et qui mettra forcément du temps avant de nous délivrer toutes les réponses. Une impression de déjà vu ? Normal, ce n’est pas Blindspot qui va révolutionner les séries policières. Pour autant, les premiers épisodes ne sont pas désagréables. Le cast est sympa, le fil rouge a de quoi tenir même s’il est très copié sur John Doe et les personnages sont supportables à défaut d’être suffisamment bien écrits. En fait, la série fait presque penser à un direct-to-video qu’on regarde le soir lorsqu’il n'y a rien à la télé (la réalisation, le montage et la photographie avec ce filtre bleu qui agresse les yeux le confirment). On n’oubliera pas quand même ces scènes d'action un peu over the top et des dialogues parfois mal écrits. À visionner si vous n’avez strictement rien à voir et/ou que vous aimez les séries B policières.
Avis neutre.
Crazy Ex-Girlfriend
Ras : Série inclassable. Elle marque par son humour, mais surtout son portrait de la maladie mentale sans jamais se moquer inutilement. Les épisodes s’enchaînent et restent en mémoire pour leurs propos. C’est inégal et sans doute que cela restera toujours comme cela. Mais lorsque cela fonctionne, on le sent passer. Et puis, il ne faut pas oublier que l’on parle d’une comédie musicale… dont les numéros sont extrêmement réussis, à mourir de rire, et sont surtout les seuls vrais moments où Rebecca prend conscience de ses problèmes. Drôle et déchirant en même temps, c’est le difficile équilibre que tente de maintenir Crazy Ex-Girlfriend. Pour l’instant, c’est réussi.
Avis favorable.
Doctor Who, saison 9
Galax : “Same old, same old. Just the Doctor and Clara Oswald in the TARDIS !" nous annonçait la bande-annonce. C’est exactement ce que l’on a eu. Cette saison 9 est remplie de confiance en elle et pourquoi se priver, après tout ? Le Docteur que tout le monde a appris à aimer malgré nos craintes, la compagne que l’on a dans le show depuis trois ans et qui évolue en des terrains où peu de compagnons se sont risqués, le retour des two-parters (épisodes en deux parties) pour faire du cliffhanger à tout-va, un fil rouge bien juteux jouant sur plusieurs plans (les personnages, un mystérieux objet, des thèmes récurrents, un mot qui résonne à chaque histoire : "hybride")... Dire que la routine s’installe ne ferait pas honneur à la saison qui tente de nouvelles choses, mais dans l’idée c’est presque ça !
Si pour le moment, la saison m’a moins saisi que la précédente, qui possédait à mon avis plus de "coeur" et dont le ton général, plus mature, me parlait plus et me semblait être plus audacieux, cette neuvième saison reste pour le moment de bon niveau. L'arc de la saison qui se construit est excellent. C'est surtout le niveau des loners qui est un poil plus faible. De plus, le concept de two-parters à chaque épisode n’est, selon moi, pas la bonne solution depuis le début de la série et cela se confirme cette saison, puisque les premières parties souffrent parfois d'un mauvais rythme. Cela dit, même si ce n’est pas un format que j’aime particulièrement, il était temps de changer de formule après deux saisons entières de stand alones.
Et puis même si pour l’instant, seul un épisode m’aura vraiment fait chavirer (The Witch’s Familiar), le dernier tiers de la saison s’annonce beaucoup plus expérimental (un three-parter, un épisode où un seul acteur apparaît, un épisode constitué de séquences d’archives de caméras amateures, le départ de la compagne...). Qui sait, le chef-d’œuvre de la saison se dissimule peut-être parmi eux ?
Avis favorable.
Faking it, saison 2
Ras : Coup de cœur pour ma part. Autant la première saison était plus que poussive, autant cette seconde partie de deuxième saison envoie du lourd pour du MTV. Un portrait très juste d’adolescents dans un monde qui change constamment et qu’ils ne comprennent que partiellement. Il y a de véritables bons épisodes dans Faking It, et même si l’ensemble paraît quelques fois inégal, il faut vraiment donner une chance à cette série et à ses personnages. Je vous promets que cela vaut le coup.
Avis favorable.
Fargo, saison 2
Nicknack : Le gros problème de la première saison était d’avoir trop vite dévoilé ses enjeux : Thornton jouait au chat et à la souris avec Morgan, tandis que la flic courait après eux. D’où des épisodes de remplissage et beaucoup de longueurs. La série semble avoir retenu la leçon pour cette seconde saison et propose un puzzle aux morceaux à ressembler : en 1979, dans un petit village enneigé sans histoire, un massacre dans un café, une probable future guerre des gangs, une famille de truands se battant pour une succession et un couple sans problème amenés à cacher un homicide volontaire, toutes ces intrigues sont amenées à se croiser. Pour le pire, sûrement. Heureusement, de la première saison, les auteurs ont gardé l’humour noir, une galerie pittoresque de personnages, de la violence (un peu gratuite), des dialogues absurdes, des situations décalées et un sens réussi du casting. Le tout retrouve la magie des meilleurs films des frères Coen, pour mon grand plaisir.
Par contre, il faut le dire, le rythme est parfois piano piano.
Avis très favorable.
Gotham, saison 2
Arnoglas : Cette saison 2 de Gotham a décidé de miser sur les méchants de l’univers Batman afin de reconquérir le cœur des spectateurs et gagner en qualité, souvent discutée l’année dernière. Si les audiences ne sont pas toujours au rendez-vous, la série a réussi à faire mieux que l’an dernier en entrant immédiatement dans le vif du sujet. Alors que Gotham mettait du temps à agir en première saison et faisait traîner les choses au profit de stand alones et autres "freaks of the week", cette nouvelle salve d’épisodes laisse une impression largement positive. Les vilains ont réussi à relever le niveau qui avait tendance à faiblir à plusieurs reprises et il se passe définitivement beaucoup plus de choses en six épisodes que lors de la moitié de la saison 1. Mention spéciale à The Last Laugh que certains n’ont pas du tout vu venir, surtout son final.
Beaucoup de personnages resteront dans les mémoires (Jerome <3), tandis que d’autres reprennent des forces (Gordon, Bullock, Leslie Thompkins, même Bruce Wayne sert à quelque chose) ou laissent dubitatifs (Theo Galavant a beau être intriguant, ses intentions demeurent sombres et il est difficile d’être objectif, Selina Kyle continue à faire quelques apparitions sympathiques mais dans quel but ?). En revanche, on sent que la série a encore un peu de mal à gérer tout son casting (Barbara est toujours aussi chiante, Cobblepot est trop souvent mis à l’écart jusqu’à Strike Force, Nygma et son amourette avec Kringle n’a aucun intérêt avant le dyptique By Fire / Mommy’s Little Monster) et quelques intrigues frôlent parfois la caricature (l’arc autour de Firefly est plaisant, mais les twists ne sont pas crédibles).
Gotham nous livre une bien sympathique seconde saison pour le moment. La reprise était excellente et la série a intérêt à conserver un tel niveau, malgré ses petits défauts qu’elle a du mal à cacher à force de vouloir en faire trop.
Avis favorable.
Ras : J’ai vraiment un problème avec cette série. Même lorsqu’elle se concentre sur les méchants et s’éloigne de Gordon, il y a tellement de problèmes de dialogues et de cohérence que c’est vraiment pénible par moments. C’est vraiment frustrant parce qu’il y a du potentiel dans Gotham. Mais il y a trop de scories autour. Cela passe lorsque l’on est en première saison, mais là tout est trop confus. Et les personnages ne sont pas bons, surtout lorsque l’équipe créative utilise peu le meilleur personnage de sa série.
Avis neutre.
Hand of God
Nicknack : Un juge réputé et sévère disparaît pendant trois jours, puis est retrouvé nu dans une fontaine. Entretemps, il a trouvé la Foi et se met à la recherche des personnes qui ont poussé son fils à se suicider. Originalité : ce n’est ni plus ni moins que Dieu lui-même qui l’aide, en faisant apparaître des indices mystérieux à décrypter. Hand of God est une série très noire, qui montre l’être humain sous son plus mauvais jour. Concernant la religion, elle a un discours très ambigu. Entre une présence divine invisible aidant un homme dans sa mission vengeresse et la description des fanatiques (corrompus, assoiffés de pouvoir ou névrosés), la série prêche le vrai et le faux et on ne sait sur quel pied danser. C’est de cette confusion et de ses personnages que la série tire toute sa force (et non des situations parfois téléphonées et manquant de subtilité). L’autre point fort est l’interprétation d’un Ron Perlman impérial, véritable bloc de granit assoiffé de revanche et prêt à tous les sacrifices pour l’obtenir.
Avis favorable.
Heroes Reborn
Nicknack : Sacré Tim Kring. Il a eu cinq ans après l’échec des saisons 2, 3 et 4 de la série mère pour méditer et réfléchir sur ce qui a provoqué son déclin (des personnages sans épaisseur, des situations tarabiscotées et tirées par les cheveux, des enjeux enfantins à la limite du gênant...). Que nenni, il revient avec son remake et propose exactement les mêmes ingrédients, comme si tout s’était terminé hier. Incorrigible Tim !
Avis défavorable.
How to Get Away With Murder, saison 2
Galax : Bonne reprise pour HTGAWM qui a su rebondir après la fin de saison précédente et repartir sur une nouvelle intrigue. Enfin, "nouvelle"... Finalement, la série reprend exactement là où la première saison nous avait laissés, et réutilise strictement les mêmes personnages et les mêmes procédés pour raconter une nouvelle histoire.
Malgré tout, cela fait mouche. L'écriture est toujours fluide et maîtrisée pour que chaque twist ait l'impact nécessaire. Voir le personnage principal égorgé et gisant dans son propre sang dans le manoir de ses clients à la fin du season premiere par exemple...
La série continue donc de surprendre et de livrer un excellent divertissement en plus de plonger nos personnages dans une longue et progressive descente aux enfers qui ne pourra que mal se terminer – dans un season finale sanglant, on l'espère.
Avis favorable.
Ras : How to Get Away with Murder s’approche de son midseason finale en meilleure forme que l’année dernière. C’est mieux écrit et ça se disperse beaucoup moins. En revanche, le problème se trouve encore et toujours chez les personnages : c’est le soucis de Meet Bonnie (2.05) et de Two Birds, One Millstone (2.06) ; Asher prend les devants alors qu’on ne sait pas grand-chose de son personnage. Exceptée Annalise – et dans une moindre mesure Michaela – aucun ne sort de la case dans laquelle il se trouve depuis le début de la saison. Cela n’aide pas qu’ils soient tous pourris.
Néanmoins, les scénaristes savent où ils vont. Ils m’avaient déjà surpris la saison dernière, donc je leur fais encore confiance pour cette saison.
Avis favorable.
Jane the Virgin, saison 2
Galax : Après l’excellente saison 1, la plus grosse surprise de l’année 2014/2015, Jane the Virgin revient en saison 2 en sachant déjà qu’elle a un public fidèle et elle en joue en grossissant les traits de tout son récit. Si cela va parfois un peu loin et que cela porte atteinte à la cohérence de son histoire (voir Michael et Rafael choupis choupis dans le season premiere est un exemple), cela permet d’avoir plus d’humour que la série n’en a jamais eu. La présence du narrateur cette saison est décuplée et tous les petits gimmicks auxquels la caméra a recours, à travers les sous-titres affichés à l’écran ou les effets spéciaux volontairement nanars, n’ont jamais été aussi efficaces.
Pour ce qui est de l’intrigue, JTV embrasse son aspect tele-novela à pleine bouche et continue dans les scénarios loufoques (on rappelle que dans la première saison, une vierge se fait inséminer artificiellement par erreur par la sœur de son ex-amour de vacances qui est en couple avec le gangster le plus recherché d’Amérique qui change de visage). On se demande jusqu’où la série pourra aller sans tomber dans son auto-caricature, à moins que ça ne soit déjà le cas et que le résultat soit quand même excellent à voir !
Avis favorable.
Ras : Je suis fan de Jane the Virgin, ce n’est pas une surprise. Même lorsque la série fonctionne moins bien – tel que l’épisode 2 – il y a tellement de points positifs que le visionnage est toujours appréciable. Et lorsque les femmes Villanueva prennent le devant de la scène, c’est qualité assurée. Je pourrais passer des heures à relever les punchlines, les moments drôles et touchants de la série mais ce n’est pas le but de ce Vrickavrack. Néanmoins, j’attends chaque semaine le retour du narrateur et de tout cet univers avec impatience.
Avis très favorable.
Les revenants, saison 2
Cail1 : Trois ans !
Voilà le temps qu’il aura fallu attendre pour avoir le droit de découvrir la suite des aventures de Victor, Camille, Simon et les autres revenants. Autant dire une éternité dans le grand monde des séries télévisées. Cette longue absence se fait ressentir dès le premier épisode. Si j’étais content de retrouver cet univers et ces personnages, difficile de réellement s’y retrouver après ces trois années loin d’eux. Évidemment, cela a forcément eu un impact sur ma manière de regarder la série, puisque malgré mon enthousiasme de départ, j’ai aussi très vite déchanté. À moins d’avoir le temps et l’envie de regarder de nouveau la première saison, ce qui n’est pas le cas d’une grande majorité de sériephiles, il semble bien difficile de se projeter pleinement dans cette seconde saison.
Personnellement, je me suis contenté de regarder ces nouveaux épisodes mais sans jamais vraiment accrocher, et pour être honnête aucun d’eux ne restera dans ma mémoire. Du fait de cette absence prolongée et au vu des autres productions de qualité proposées entre temps, les personnages et les situations sont devenues malheureusement beaucoup trop fades et ennuyeuses. Ils semblent tourner en rond et pour le coup dépossédés de leur âme.
Si la série reste agréable, elle ne fascine plus autant et c’est finalement sans surprise mais avec beaucoup d’amertume que l’on dit adieu à ces revenants que l’on aurait pourtant voulu plébisciter jusqu’au bout.
Avis neutre.
Limitless
Arnoglas : Le film Limitless avec Bradley Cooper était excellent et soulevait des problématiques intéressantes (l'usage d'une drogue permettant de développer les capacités cérébrales est-il dangereux ?). Vouloir en faire un cop show sans l’acteur dans le rôle principal avait de quoi faire un peu peur. À première vue, Limitless la série est une autre production CBS avec des enquêtes à chaque épisode et des stand alones à répétition. Il faut donc se tourner vers le héros et l’enquêtrice (Jennifer Carpenter enfin de retour à la télévision) qui le prend en charge depuis qu’il a pris la drogue en question, sans oublier toute cette organisation qui le traque, pour y trouver de l’originalité. Bradley Cooper continuera même à faire quelques apparitions et il est intéressant de voir ce qui l’a changé. De ce point de vue là, c’est pas trop mal, la série est un bon divertissement avec un petit fil rouge pour accrocher le spectateur, et ça fonctionne plutôt bien. Pour le moment, c’est sympathique, sans plus.
Avis neutre.
Quantico
Arnoglas : Un mélange entre Grey’s Anatomy pour le côté soap et HTGWM pour le mystère genre whodunnit dans le milieu de la police. Pourquoi pas ? Le pilote était sympa et attrayant mais accumulait les clichés typiques de ce genre de série. La suite est très laborieuse. On sent que Quantico veut nous emmener quelque part et nous raconter une histoire complexe avec des twists et rebondissements à chaque épisode, mais le tout s’essouffle rapidement. Il se passe tellement de choses en un seul épisode qu’on ne sait pas où donner de la tête. On est perdu au bout du cinquième et c’est tellement dommage qu’on en devient presque désolé. Personnellement, j’ai envie d’y croire, il y a un bon casting, des personnages sympas et un pitch qui tient debout, sauf qu’il faudrait calmer un peu le jeu et prendre son temps pour développer tout ça, parce que tout ce que Quantico réussit pour le moment, c'est donner mal à la tête.
Avis défavorable.
Rick and Morty, saison 2
Galax : Saison hyper inégale pour Rick et Morty, le cartoon surestimé de Dan Harmon mais qui peut très bien devenir le futur Community. Certains épisodes sont absolument géniaux (le premiere, Total Rickall), tandis que d’autres sont de pures bouses intergalactiques (Get Schwifshty, ou bien le séquel d’un mauvais épisode de la saison 1). Les bonnes idées s’enchaînent, mais sont parfois mal scénarisées ou mal mises en scène (Justin Roiland fait parfois du très mauvais doublage et cela plombe certaines répliques). Malgré tout avec cette saison 2, la série a montré qu’elle pouvait se permettre de faire à peu près tout et n’importe quoi, ce qui est tout de même quelque chose à saluer. Si la série arrivait à garder cette créativité débordante, en se limitant aux bonnes idées seulement, et en développant pourquoi pas un fil rouge (ou en tout cas en donnant une consistance et une évolution à ses personnages), la saison 3 pourrait bien être excellente.
Avis (plutôt) favorable.
Scream Queens
Arnoglas : Quand Scream Queens se moque des films d’horreur, ça passe ou ça casse. La série divise, la caricature est poussée à l’extrême, les acteurs en font des caisses, les intrigues partent dans tous les sens et le second degré (voire troisième, quatrième selon certains épisodes) est à prendre avec nuance. Cette série n’est pas mauvaise puisque l’humour fonctionne et n’est jamais vulgaire, tous les personnages sont plus ou moins attachants et le tout vire dans le n’importe quoi le plus jouissif. Malheureusement, ça ne fonctionne pas toujours et cela pourrait en faire fuir beaucoup. Il est difficile d’être objectif sur la série dans la mesure où la parodie pourrait en agacer plus d’un. Seul le casting, qui est juste splendide, pourra mettre tout le monde d’accord.
Avis neutre.
The Affair, saison 2
Nicknack : Ceux qui n’ont pas aimé la première saison peuvent passer leur chemin car c’est exactement la même chose, et ce début de saison nous propose de suivre l’idylle entre Noah et Alison. Noah est en pleine procédure de divorce et de garde des enfants, mais file le parfait amour avec Alison qui… bah on ne sait pas trop, Alison étant la grande absente de ce retour. En effet, ce ne sont plus deux mais quatre personnes dorénavant, de qui on épouse le point de vue (Helen et Cole se sont joints à la fête). Niveau enquête, on en apprend un peu plus, mais il reste encore d'énormes zones d’ombre sur ses circonstances. Donc en résumé, The Affair a repris, à la lettre, la formule magique de l’année passée et notamment ces mêmes événements racontés par différentes personnes dont les versions sont souvent dissonantes, voire opposées. Et comme l’année passée, il est possible de parfois sentir le temps long, voire de s’irriter du manque de renouvellement du procédé.
Finalement, The Affair est à l’image d’un album de Fiona Apple (qui chante le générique) : déconcertant, mystérieux, exigeant, sensible, mais aussi parfois ennuyeux et exaspérant.
Avis favorable.
Galax : The Affair revient plus en forme que jamais en laissant de côté ses intrigues d’amourette qui ont ralenti un bon paquet d’épisodes de sa première saison. Sans tergiverser, la saison 2 semble enfin assumer ce que le show a toujours voulu faire en multipliant les points de vue de l’histoire (ils étaient deux personnages, ils sont maintenant quatre) et en créant des situations délicates où ce qu’on nous raconte est toujours à prendre avec des pincettes et à replacer en contexte. À chaque épisode, c’est un nouveau jeu qui s’instaure avec le téléspectateur derrière son écran. La série ne cherche plus non plus à nous mentir sur la nature de son enquête policière, qui avance à pas de souris mais qui avance déjà plus que dans la saison précédente, dans des scènes flashforward placées en fin d’épisode nous réservant toujours une surprise.
Bref, la saison 2 de The Affair reprend le même concept mais l’étend au point où l'on se dit que toute la saison 1 n’était qu’une géante introduction au gimmick de la série et à son histoire de base, et que le gros de l’histoire est à venir. Forcément, lorsque l’on construit son récit en ne révélant que si peu de détails et que chaque épisode de soixante minutes n’est en fait constitué que de trente minutes d’intrigue répétées en deux fois, ça ne "bouge" pas beaucoup. The Affair est donc, au fond, restée la même. Ceux qui ne jurent que par les scènes d’action et qui détestent les jolies promenades en bord de campagne peuvent passer leur chemin...
Avis favorable.
The Grinder
Arnoglas : Cette série aurait quasiment pu s’appeler The Rob Lowe Show tellement l’acteur s’en donne à cœur joie. Surjouant à chaque fois que l’occasion se présente sans jamais verser dans le ridicule, l’acteur efface presque tout le casting et me fait mourir de rire à chaque épisode. On retiendra toutes les références méta que la série se permet d’enchaîner à plusieurs reprises, brisant constamment le quatrième mur, les parodies de procès ou encore la confrontation entre fiction et réalité dans le monde des séries. Bien sûr, le concept aura du mal à tenir sur la longueur, mais en se moquant volontairement des séries judiciaires, The Grinder peut largement en faire beaucoup plus. À voir par la suite, mais espérons quand même que son potentiel ne sera pas gâché.
Avis favorable.
Ras : Bah The Grinder c’est quand même particulier. J’adore Rob Lowe (alors que j’avais beaucoup de mal avec lui dans Parks and Recreation) et cela aide beaucoup à faire passer tout le concept de la série. Il y a de vrais moments drôles, les scènes des avocats sont souvent marrantes et le reste du cast est sympa, notamment Natalie Morales. La question est de savoir si The Grinder va pouvoir tenir sur la durée alors que la série montre déjà des signes de faiblesse. Il existe néanmoins des signes d’espoir, notamment au niveau du potentiel. J’attends donc de voir, n’étant pas encore entièrement convaincu. S’il y a quelqu’un qui peut vendre ce concept, c’est bien Rob Lowe de toute manière.
Avis neutre.
The Last Man on Earth, saison 2
Nicknack : Tout le monde (ou presque) est d’accord là-dessus : TLMOE a un plan de route assez vague et donne l’impression d’improviser épisode après épisode, ne comptant quasiment que sur la capacité de Will Forte à élargir son éventail de gags (visuels, absurdes, de situation, de dialogue, voire pipi-caca). Et personnellement, je trouve que cela tient encore très bien la route et chaque épisode nous livre son lot d’éclats de rire. Même si tous reposent exclusivement sur les personnages de Phil et Carol (les autres servant de faire valoir). Ce début de saison est donc clivant au sein de la rédaction, mais moi, je le dis haut et fort : « il est fort ce Forte ! »
Avis favorable.
The leftovers, saison 2
Cail1 : S’il y a bien une série pour laquelle j’ai eu un coup de cœur en cette rentrée, c’est The Leftovers. La première saison avait déjà placé la barre très haute et on pouvait légitimement se poser la question de savoir si la série allait être capable de faire aussi bien pour sa deuxième année. Pour ma part, la réponse est plus que positive. Dès le premier épisode, la série a réussi à me mettre de nouveau une belle claque.
Le season premiere parvient à captiver et fasciner dès ses premières secondes, ce qui est un très bon point. En seulement quatre épisodes, la série parvient à se renouveler par le biais de nouveaux lieux, de nouveaux personnages et de nouveaux enjeux, tout en prenant le soin de s’attacher au devenir des protagonistes que nous avons eu plaisir à suivre la saison dernière. Plus mystique que jamais, elle surprend à chaque épisode et ne fait que confirmer son statut d’immanquable.
La bande originale est une nouvelle fois soignée, l’ambiance plus tordue que jamais (la ville de Miracle est habitée par des gens très surprenants) et l’atmosphère générale prend aux tripes. The Leftovers, c’est une série émouvante qui touche droit au cœur. Une célébration de la vie. Une véritable réussite en somme.
Avis très favorable.
The Simpsons, saison 27
Galax : Les saisons se suivent et se ressemblent. Tout comme la saison 26, cette 27ème (!) saison débute par un premiere qui s’est foutu de la gueule de tout le monde avec sa promo "Marge et Homer vont divorcer !!!" pour au final tout annuler par un "c’était un rêve". Je. Vous. Jure. Heureusement, Matt Selman, le showrunner secondaire de la série qui dirige quelques épisodes chaque cycle de production, nous réserve quelques épisodes bien sympathiques par la suite, notamment le très bon Halloween of Horror, le premier épisode de l’histoire de la série qui célèbre Halloween tout en étant canon. Cela permet à la série d’aborder des choses classiques (la relation Homer/Lisa) sous de nouveaux angles. Bien évidemment, qui dit "saison 27", dit show essoufflé, et dit qu’un épisode médiocre ne guette toujours pas très loin derrière. C’est bien le cas ici puisque l’épisode suivant, le vrai Spécial Halloween de l’année, n’est qu’une déception et un mensonge doublé d’une mauvaise promotion. Comme d’habitude.
Bref, chaque année, les quatre ou cinq premiers épisodes de la saison, les "restes" du cycle de production de l’année précédente, nous offrent un aperçu de toutes les possibilités de la série à l’heure actuelle, et résume toutes ses caractéristiques : des épisodes showrunnés par Matt Selman un cran au-dessus si ce n’est très réussis, des expériences qui fonctionnent, des expériences qui foirent, une campagne promotionnelle toujours abyssale... Bref, un show hyper inégal qui peut parfois proposer de très bonnes choses, mais dont il faut toujours se méfier dans la seconde moitié de saison, où souvent, tout se joue...
Avis neutre.
The Strain, saison 2
Nicknack : Le même schéma que l’année dernière, mais en mieux. Un départ tonitruant qui enrichit le background (un vampire samouraï, un changement de corps, des enfants araignées-vampires aveugles, un livre ancien qui pourrait tout changer...), puis une deuxième partie de saison qui attend sagement le final pour redémarrer. Mais cette fois, l’attente vaut le coup et le dernier épisode est tendu et redistribue astucieusement les cartes. Rajoutons à cela de belles scènes graphiques gothiques lors des attaques des vampires. Bref, trois à quatre épisodes en moins et ça aurait été la perfection.
Avis favorable.
The Walking Dead, saison 6
Cail1 : Tous les fans de la série le savent : The Walking Dead aime jouer au yoyo. Elle est capable du pire comme du meilleur et peut très bien enchaîner deux épisodes de manière complètement inégale. Cette sixième saison ne semble pas vouloir échapper à la règle et semble même vouloir la confirmer.
En seulement quatre épisodes, on y retrouve le meilleur et le pire de la série. Après un premier épisode décevant dont vous pouvez retrouver la critique sur le site, la série enchaîne avec deux épisodes d’une rare intensité qui redonne foi en son potentiel. Des épisodes comme je les aime avec de l’action, des zombies et de véritables questions morales. Le troisième s’achève même sur un événement qui deviendra sans doute l’un des plus traumatisants pour les fans. Après une entame un peu difficile, tous les ingrédients semblaient enfin réunis pour faire de cette sixième saison une grande saison.
Mais voilà, The Walking Dead reste The Walking Dead et dès le quatrième épisode, elle retrouve ses vieux démons en proposant un épisode flashback centré sur le personnage de Morgan. L’idée de cet épisode est plutôt intéressante en soi puisqu’elle permet de découvrir le chemin parcouru par un personnage au très fort potentiel. Pourtant, cela ne l’empêche pas d’être trop long (une heure !) et finalement trop ennuyeux. Sans compter que l’on s’attendait à autre chose après le choc des deux précédents épisodes. Encore une fois, la série nous arnaque et cherche à gagner du temps en faisant définitivement d’elle l’une des séries les plus énervantes de ces dernières années…
Avis neutre.
You, Me and the Apocalypse
Nicknack : Le ballon de baudruche, le truc qui se dégonfle au fil du temps. Malgré un casting hétéroclite (dont Rob Lowe actuellement à l'affiche de The Grinder, la toujours craquante Pam de The Office (US), Mathew Baynton de The Wrong Mans et même Nick Offerman, le temps d'un épisode) la série semble avoir tout donné dans le pilote au pitch excitant et drôle (en attendant qu’un météore ne s’écrase et ne détruise la terre, un Anglais psychorigide et coincé se met à la recherche de son grand amour, une femme accusée à tort s’évade de prison en compagnie d’une nazie, un prêtre défroqué et une nonne en perte de foi recherchent le nouveau Jésus). Après ce premier épisode très sympathique, ce n’est qu’une lente érosion. Rien de honteux, mais des situations moins drôles, moins originales et plus poussives, ainsi qu'une intrigue qui s’étiole. Tout cela manque clairement de folie et d’envie dans l’écriture.
Avis neutre.
Z Nation, saison 2
Nicknack : Le western apocalyptique zombiesque est de retour avec toujours son sens de l’humour potache et ses idées connes (mais drôles). L’image est toujours aussi dégueulasse, le budget aussi cheap, mais on retrouve notre fine troupe (de plus en plus réduite) avec plaisir. La saison 2 commence tambour battant en enchaînant trois épisodes 100% action (pas forcément où elle est la meilleure) avant de se calmer et de développer un peu la mythologie. Murphy, de moins en moins humain, devient The Murphy, créature bleue toujours aussi égoïste, lâche et drôle (Keith Allan mérite tous les prix du monde), il est le père d’un bébé affreux et forme un couple détonant avec une Cassandra grognante et zombifiée, et devient la cible d’une chasse à l’homme à l’échelle planétaire tandis que Warren (Kellita Smith, tout aussi formidable) et son équipe vont tout faire pour le protéger. Et si l’effet de surprise a disparu, Z Nation se laisse toujours suivre avec plaisir et son côté décomplexé et fun est toujours aussi rafraîchissant.
Avis favorable.
À bientôt !
Ras: How to Get Away with Murder s’approche de son midseason finale en meilleure forme que l’année dernière. C’est mieux écrit, ça se disperse beaucoup moins. En revanche le problème se trouve encore et toujours chez les personnages : c’est le soucis de Meet Bonnie (2-05) et Two Birds, One Millstone (2-06); Asher prend les devants alors qu’on ne sait pas grand-chose de son personnage. Exceptées Annalise - et dans une moindre mesure Michaela - aucun ne sort de la case dans laquelle il se trouve depuis le début de la saison. Cela n’aide pas qu’ils soient tous pourris.
Néanmoins les scénaristes savent où ils vont. Ils m’avaient déjà surpris la saison dernière, donc je leur fais encore confiance pour cette saison.
Avis favorable