Batman: The Animated Series
Batman, la série animée
Le chevalier noir combat le crime à Gotham City avec l'aide occasionnelle de Robin et Batgirl.
Terminée | Américaine | 25 minutes |
Animation, Action, Adventure, Thriller | Fox, France 3 | 1991 |
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Avis sur l'épisode 1.20
Avis favorable | Déposé le 18 avril 2015 à 19:39 |
Ce qui est marrant parfois avec les séries à stand alones (et pas que celle là pour le coup, d'ailleurs ça marche même avec des séries ayant une partie stand alone et une autre fil rouge tel X-Files), c'est la proximité thématique que peuvent avoir certains épisodes diffusés à la suite (ou très proche dans l'ordre de visionnage) les uns à la suite des autres alors que la logique même des stand alone aurait plutôt tendance à l'éviter. Ici en effet, après un épisode sur un acteur déchu et un autre sur un illusionniste, on se retrouve avec la première partie d'un double épisode dont le personnage centrale est un acteur sur la pente descendante (avant de devenir à son tour déchu) qui a à sa disposition le moyen de se faire passer pour n'importe qui en modelant son visage selon celui de la personne imitée, soit une illusion parfaite. De même, c'est marrant de voir au générique que c'est Ron Perlman, interprète de Clay dans Sons of Anarchy, qui, 16 ans plus tôt, donnait sa voix à ... Clayface ! Le hasard est curieux parfois ... Mais bon, revenons à l'épisode de ce jour qui n'est quand même pas n'importe lequel dans l'histoire de la série. Car au delà d'être l'introduction de l'antagoniste Clayface (ou Gueule d'Argile si vous préférez), il est aussi dans le même temps le premier à montrer Lucius Fox ainsi que le deuxième grand visage de la criminalité de Gotham après Rupert Thorne en la personne de Roland Daggett, féroce concurrent de Wayne Enterprises aux méthodes bien moins scrupuleuses que ces dernières lorsqu'il s'agit d'obtenir ce qu'il veut. Certes ils restent assez secondaires lors cet épisode (tout en ayant leur importance dedans malgré tout), mais cela constitue un ajout de background non négligeable à la série l'air de rien. Mais ce qui fait la force de cet excellent double épisode, c'est bien entendu son antagoniste principal et la position dans laquelle il met Bruce Wayne ... dont, si on se limite purement à cette première partie on ne profite pas du tout du plein potentiel de ces derniers. Tout bonnement car cette dernière, clairement la moins forte des deux, est de la pure exposition pour la suite. Clayface n'est en effet qu'introduit ici en tant que Matt Hagen et on assiste au processus qui en fera ce qu'il deviendra, mais on ne le voit pas ici en action. De même, si l'intrigue Daggett / Bruce Wayne s'annonce fort palpitante tant elle met le justicier dans une forme de danger dont on se demande bien comment il va pouvoir s'en démêler, en soi c'est juste la situation initiale qui l'a posée. Non clairement, le gros du truc nous attends pour la prochaine partie aussi j'en resterais là pour celle-ci et ne pourrais lui donner qu'une note en conséquence, car contrairement par exemple à celui sur Double Face, il n'y a qu'une des deux parties qui est vraiment énorme (j'en avais pourtant le souvenir inverse, mais il est aussi vrai que contrairement aux deux précédents double épisodes de la série, les parties de celui ci sont indissociables l'une de l'autre). A noter toutefois une scène d'interrogatoire très musclée entre Batman et un sbire de Daggett qui est assez notable pour être la première de la série à être d'une telle violence. |
Vraimant pas mal du tout, je connaissais très mal ce villain qu’est clay et son origine est vraimant interessante.
Petit bémole quand même pour batman qui torture presque le mec de la radia. C’est pas Batman ça quand même !