Image illustrative de Doctor Who
Image illustrative de Doctor Who

Doctor Who

Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...

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En cours GB 45 minutes
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique BBC One, France 4, Disney+ 2005
13.19

3 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable

Avis sur l'épisode 6.04

Avatar MarieJeanne MarieJeanne
Membre
Avis favorable Déposé le 15 mars 2014 à 21:37

Transformer le TARDIS en personnage (en plus de ça qui est bourré de charisme et d'humour) est une idée de génie. Le jeu de séduction entre le docteur et le TARDIS (dit comme ça ça fait vraiment bizarre) est drole et l'univers est pas mal du tout, sa change et il y a de l'émotion, bonne surprise!


Avatar oberown oberown
Membre
Avis favorable Déposé le 25 novembre 2013 à 00:18

Bonne surprise de voir Neil Gaiman écrire un épisode pour le Doctor.

De bonnes idées, mais un peu déçu par certains points qui aurait pu être approfondi. Mais j'étais à fond dedans, malgré tout


Avatar Ostrya Ostrya
Membre
Avis favorable Déposé le 09 novembre 2013 à 14:26

Étrange épisode. On sort de l'univers?

Un astéroïde avec une conscience? Comme le soleil vivant? Mouais. Après tout.

Le Tardis personnifié, j'ai adhéré plus facilement. Parce qu'il a déjà été dis que le Tardis est vivant. Rose en avait aspiré l'essence et était devenue une déesse. Le Tardis au féminin, c'est cool.

La relation presque amoureuse entre le Docteur et sa "machine" en est que plus logique.

Très drôle d'apprendre que Sexy estime avoir "volé" son Docteur... ils sont fusionnels ces deux là.

Par contre, les vieux bizares, Amy et Rory perdu dans le Tardis mannipulé... bof, j'ai pas aimé.

J'allais oublier! La salle du 10e docteur est sauvegardée qq part, quel plaisir de la revoir! Et on visite bien le Tardis, et ça c'est super cool!


Avatar Dreamsteam Dreamsteam
Membre
Avis favorable Déposé le 02 novembre 2013 à 00:45

J'ai pas l'impression d'avoir vu le même épisode que vous.

L'idée de la femme Tardis était bien trouvé mais mal exploité. Au début, je pensais que je n'avais rien compris, mais finalement je crois qu'il n'y avait rien à comprendre.

J'ai trouvé le scénario, ou trop facile, ou pas assez détaillé. En gros un astéroïde qui parle et qui mange des Tardis ? Perso, j'ai trouvé cela assez... nul tout simplement. Et puis le couple m'ennuyait plus qu'autre chose. Reste le Ood qui est sympa, même si j'ai pas compris son utilité.

Je mets un 13 car l'épisode était mieux que le précédent mais franchement... (J'ai quand même bien aimé revoir la salle de Tennant et voir les couloirs du Tardis.)

Je dis pas que l'épisode est nul, juste que je comprends pas trop. C'est pas le scénario que je ne comprends pas mais plutôt l'univers qui m'a échappé. Et puis; qand on regarde bien il se passe pas grand chose; Le Tardis disparait et le Docteur vient les sauver...


Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 29 juin 2013 à 16:44

IDRIS: I just wanted to say... hello. Hello, Doctor. It's so very, very nice to meet you.

C'est un épisode quasiment parfait. De l’idée de base qui fait rêver, personnifier le TARDIS et le mettre dans le corps d'une humaine, à faire figurer un astéroïde conscient tout puissant qui prend possession du TARDIS et subvertit le lieu le plus "safe" de toute la série en quelque chose d'imprévisible, le scénario enchaîne les idées de génie.

Il est amusant de savoir qu'initialement, l'antagoniste "House" était le centre de l'épisode et le TARDIS n'était personnifié que plus tard dans l'épisode. Gaiman était en effet fasciné par l'idée de House, et Steven Moffat l'a incité à pousser l'idée d'Idris plus tôt dans l'épisode et en faire le centre d'intérêt. Choix judicieux pour que l'épisode soit vraiment élevé au statut de légende.

Quoiqu'il en soit, ce sont les deux points de l'épisode qui l'élèvent au-dessus de la norme, et pourtant on pourrait également citer ce concept d'univers secondaire accollé à la grosse bulle de l'univers principal, de la planète dépotoir aux humanoïdes reconstitués et à la décharge de TARDIS, en passant par les boîtes de message des Seigneurs du Temps ou le concept d'interfaces psychiques du TARDIS qui permet de communiquer à travers le temps.

L'épisode a un rythme dingue, intrigue constamment et est diaboliquement malin dans sa résolution également. Après Day of the Moon, cette saison enchaîne les excellentes solutions. Moi, il suffit que le Docteur piège ses ennemis pour se débarrasser d’eux et je suis conquis.

The Doctor's Wife est pourtant probablement l'épisode avec la production la plus chaotique de tous. Initialement prévu en saison 5, l'épisode était irréalisable, l'auteur Neil Gaiman étant constamment hors budget dans les idées (la décharge de TARDIS était initialement une scène avec des tas de TARDIS flottants), ou bien hors délai. Le script final aboutit à une co-écriture non créditée entre Gaiman et Moffat, qui forme un patchwork d'idées toutes plus brillantes les unes que les autres et miracle, ça marche sur toute la ligne. 

Les dialogues sont énormes, c’est du Gaiman, en gros. Mais c'est aussi du Moffat. On voit que tout est planifié minutieusement à l'avance avec un rythme de dingue : notamment le fait que l’un des personnages principaux de l’épisode disent des phrases du futur (dont un teasing très évident au fil rouge de la saison). Phrases prononcées ensuite par plein d'autres personnages, rend le tout très dynamique. L'humour est là, il y a 10 punchlines à la minute, et de l'auto-dérision à gogo. Neilman comme Moffat sont des purs fans de la série et cela se ressent à tout moment. Ainsi, tels deux gamins surexcités, ils taclent sans aucun souci plein d'éléments ou d'incohérences de la série, par exemple Sexy qui sermonne le Docteur qui pousse la porte du TARDIS au lieu de la tirer depuis le début ! Et ça ne se résume pas qu'à l'humour. C'est là où l'épisode devient extraordinaire : ce qu'il apporte comme nouveaux concepts et comme vision de la série.

The Doctor's Wife apporte tellement de choses au Whoniverse... On peut facilement dire qu’il y a un pré-The Doctor’s Wife et un post-The Doctor’s Wife dans la série, et ça c’est énorme.

On apprend des choses non seulement sur les Time Lords (première vraie canonification du changement de sexe), sur la première rencontre entre le Docteur et son TARDIS, mais surtout, plus personne n’aura la même vision du TARDIS, qui est vraiment personnifiée à partir de cet épisode. Qui ne pense pas à cet épisode quand le Docteur appelle son TARDIS "old girl" ? Même en remettant des épisodes classiques avec Tom Baker, où il l'appelait déjà "old girl", je repense à Idris et The Doctor's Wife ! C'est dire la portée de dingue de l'épisode, qui touche plus loin que son ère ou le futur de la série, mais remodèle complètement aussi le passé. Le tout sans changer une bribe de canon, puisqu'on a toujours su que la matrice du TARDIS était vivante, que le Docteur l'avait emprunté, qu'il s'adressait à elle et tenait à elle... 

Il y a tout de même cette idée assez novatrice et géniale, de dire que le TARDS a volé le Docteur et non l'inverse, car elle voulait voir l'univers. Cet épisode place finalement la série dans son entièreté comme une aventure du TARDIS, qui a permis tout ce que l'on voit. Et quoi de mieux que justifier au passage le fait que le TARDIS a toujours emmené le Docteur là où il avait besoin d'aller ? 

Il a juste suffi d'une étincelle de génie pour que Neil Gaiman se dise "eh, mais si on en faisait quelque chose ? si ce n'était plus seulement une blague, ou un concept mystérieux balancé à la va-vite, et qu'on se posait pour parler de ça ?". Et il a fallu Steven Moffat qui repère cette idée de génie et la pousse à être développée sur tout un épisode. Et bam, c'est une révolution de Doctor Who.

Avec tout ça, l'épisode aligne le fanservice astucieux : le Oood, l’ancienne salle de contrôle du TARDIS du 9ème/10ème Docteur... Et conclut toute son histoire par une touche d'émotion impeccable. La "mort" d'Idris est en effet sacrément belle, car elle n'est en fait qu'un véritable "bonjour" : nous allons en effet apprendre à redécouvrir le TARDIS pour toujours dorénavant, et même s'il est toujours triste qu'une relation se termine, c'est toujours le signe que quelque chose nouveau commence. La performance de Matt Smith et Suranne Jones est belle à en pleurer !

Il n'y a presque rien de négatif à dire. L’épisode aurait été encore mieux sans les restrictions budgétaires. On aurait dû voir la piscine au sein du TARDIS, une mystérieuse salle appelée "Chambre Zéro", un nouveau monstre et non pas un Ood (quoique cela aurait sans doute été trop de nouvelles choses ?). La décharge de la planète House fait parfois un poil cheap, surtout au début, et est surtout sous-éclairées, même si c'est le but pour un micro-univers sans étoile. Et de plus, cela permet un côté "bricabrac" réussi quand le Docteur et Idris construisent une petite console personnalisée de TARDIS (issue d'un concours pour enfants fans de la série !). Enfin, les jeux pervers de House sur Amy et Rory dans le TARDIS, même s'ils donnent du rythme à la seconde partie de l'épisode et retournent la sécurité du TARDIS contre les compagnons - une première dans la nouvelle série, ces scènes sont peut-être un tantinet répétitives.

Qu'importe, ce n'est rien en comparaison à la puissance du concept principal de l'épisode. Ce dernier se conclut sur une image ô combien touchante du Docteur dans son TARDIS, tout fou, tout heureux, tout mélancolique. La définition du Mad Man with a Box du Onzième Docteur n'a jamais autant pris son sens qu'avec cette scène et son TARDIS, tout en étant significatif pour tous les Docteurs passés et futurs.

Il est amusant de constater qu'il s'agit probablement du premier épisode de Matt Smith aussi riche en "lore" et en influence sur le personnage entier du Docteur. Comme Dalek avec Eccleston - qui mettait à l'honneur la Guerre du Temps, ou School Reunion pour David Tennant - qui mettait l'accent sur les relations avec les compagnons, on a ici un Doctor's Wife qui met l'accent sur une réinterprétation poétique d'un élément fondamental de la série. Ce qui est, comme pour 9, le Docteur de la guerre, et 10, le Docteur trop proche des humains, finalement très représentatif de 11 : le Docteur fou comme un gamin, seul mais entouré dans son TARDIS. Je pense d'ailleurs que ce n'est pas un hasard ce genre d'épisodes, et d'ailleurs, de futurs épisodes comme Listen ou Fugitive of the Judoon, seront aussi les premiers épisodes à s'attaquer à la mythologie de la série sous l'angle des futurs Docteurs, et seront aussi très représentatifs de ces derniers et de leur apport dans la série...

Quoiqu'il en soit, The Doctor's Wife est un chef d’œuvre qui a apporté tellement à la mythologie Who qu'il en devient culte. Bravo Neil et Steven !

11 réponses
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Avatar Jasper Jasper
Membre
Avis favorable Déposé le 19 mai 2013 à 00:42

A la base, je suis très fan de Neil Gaiman, alors l'épisode part avec un fort à priori favorable pour moi. Et force est de constater qu'il fait partie des tous meilleurs, avec Blink.

Il y a tout ce qu'il faut, la relation Eleven / Sexy est excellente, les dialogues sonnent juste à chaque fois, et pour reprendre l'expression d'un autre avis : on a des réponses à des questions que l'on ne se posait même pas.

Juste parfait pour moi.


Avatar dewey dewey
Membre
Avis favorable Déposé le 03 avril 2012 à 20:15

Un stand alone de folie qui est une excellente surprise, alliant une ambiance glauque qui génère une lourde inquiétude quand au devenir de nos héros (pourtant depuis le temps qu'on les suit, on devrait bien savoir qu'ils sont increvables ^^), avec un scénario tout bonnement impressionant, qui se paie le luxe de répondre à des questions qu'on ne se posait même pas, ou bien qui étaient très secondaires (ou tout simplement dont on ne pensait jamais obtenir la réponse un jour), chamboulant la série en restant entièrement cohérente avec elle. Je ne vais pas m'attarder sur cet avis car vous avez tous déjà énumérés un bon nombre de ses qualités. Un épisode tout bonnement génial, d'autant plus que je le sentait vraiment pas les 10 premières minutes, l'ambiance glauque me dérangeait alors pas mal jusqu'à ce qu'elle soit justifiée.

Qui plus est, le background est parfaitement maîtrisé, et l'épisode est émouvant, un pur bonheur !

3 excellents épisodes /4, la saison 6 démarre définitivement à merveille, et bien mieux que ses prédecesseurs. Le meilleur démarrage de saison de la série. Ce qui me fait craindre, par contre, que l'atterissage en fin de saison sera rude.

Car franchement, cette saison, Moffat est vraiment pas subtil pour câcher ses rebondissements, à en croire (et j'espère que c'est le cas, car sinon ça me décevrait venant de lui) qu'il le fait exprès de nous montrer explicitement le contenu de sa main avant même que le jeu n'est commencé.

Le rappel du fil rouge de cet épisode était certes beaucoup mieux inséré dans cet épisode que dans son prédecesseur (j'aurais sans doute enlevé un point si ça n'avait pas été le cas), mais franchement :

"The only water of the forest is the RIVER" (bon, elle était franchement pas difficile à crâmer celle là)

Et 1 élément de plus pour alimenter ma théorie ! 1 !

Je sens que je vais bien être déçu quand arrivera l'épisode où il va nous le vendre comme le cliff ultime ...

7 réponses
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Avatar Tan Tan
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 28 mars 2012 à 20:15

Neil Gaiman au commande, forcément c'est réussi.

Tout l'épisode baigne dans une espèce d'ambiance semi-baroque totalement jouissive, mention spéciale aux deux monstres.

La relation TARDIS-Docteur est une réussite. Car après tout, la véritable femme/compagnone du docteur, celle auprès de laquelle il passe tout son temps, et qui reste avec lui quoi qu'il arrive: c'est bien le TARDI.

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Avatar sin sin
Membre
Avis favorable Déposé le 06 novembre 2011 à 21:36

Un épisode très intéressant et qui apporte un certain nombre de réponse, ce qui ne peux pas être mal.

Globalement il n'y as que l'explication sur les timelords ayant survécu mais tuer par "the House" qui est un peu scabreuse. A l'origine il devais etre le seul survivant, puis il y'a eu the master, et maintenant tout les autres.


Avatar Aureylien Aureylien
Membre
Avis neutre Déposé le 17 août 2011 à 23:59

Seul le passage dans le TARDIS avec Rory et Amy m'a fait plaisir. L'épisode est super facile : on t'explique qu'il y a d'autre timelords qui ont survecu mais ce sont fait bouffer mais au final tout le monde s'en branle.

L'actrice du TARDIS est mauvaise je trouve. Elle est pas vraiment marrante.

Les petites révélations par ci par là ne m'ont pas excité. C'est expliquer à l'arrache. Dans pas longtemps on va te dire que quelqu'un a volontairement fait rencontrer le doctor et le TARDIS car c'était son destin blablabla. Trop Facile.

On dirait qu'ils ont plus aucun budget. Et pour ceux qui demandait pourquoi les premiers épisodes étaient aux States, c'est parce qu'ils ont de la lumière et qu'au moins c'est beau.


Liste des épisodes

Episode 6.01
L’Impossible Astronaute (1/2)
Episode 6.02
L’Impossible Astronaute (2/2)
Episode 6.03
La Marque noire
Episode 6.04
L’Âme du TARDIS
Episode 6.05
La Chair vivante (1/2)
Episode 6.06
La Chair vivante (2/2)
Episode 6.07
La Retraite du démon
Episode 6.08
Allons tuer Hitler
Episode 6.09
Terreurs nocturnes
Episode 6.10
La Fille qui attendait
Episode 6.11
Le Complexe divin
Episode 6.12
Tournée d’adieux
Episode 6.13
Le Mariage de River Song
Episode spécial
The Doctor, the Widow and the Wardrobe Prequel
Episode spécial
Best of the Christmas Specials
Episode spécial
Le Docteur, la veuve et la forêt de Noël