Super épisode! Moi aussi, tout comme presque tout le monde, j'ai cru que c'était River qui était arrivée en voiture, ça m'a fait rire en voyant les avis. Les scènes avec Hitler étaient drôles, même si je m'attendais à ce que celui ci soit plus impliqué dans l'épisode, le titre, c'est plus pour maintenir la surprise sur le personnage de Mel (fallait y penser vu son nom) mais j'ai beaucoup aimer l'épisode, en même temps, River est pour moi l'un des meilleurs personnages de la série.

Bon épisode. J’espère qu'il reste encore des points d'obscurité sur River.

C'est rai qu'il aurait pu être intéressant d'avoir mel dans des épisodes avant.

Je reprends le propos d'Herisson (cf. Commentaires), Au détriment du kitch et du second degré, la série se prend trop au sérieux.

Certes, il y a toujours de l'humour, mais la série devient feuilleton (pourquoi pas), et cet épisode bouscule la trame narative avec son explosion de révélations...

Trop, trop vite... Du coup, j'étais perdue et fatiguée.

Trop de choses non comprises.

Comme pourquoi River veut tuer le docteur si elle l'a déjà tué le docteur du futur... dans son passé à elle.

J'ai la nostalgie des premières saisons où la série était plus légère. Délurée mais facile à suivre.

L'apparition soudaine de Mels comme un gros poil dans la soupe...

Mélody qui sauve le Docteur grâce à un mot magique... retournant en 2 secondes un lavage de cerveau.

Le Docteur qui se meurt... encore une fois, mouais...

On n'y croit pas une seconde car il ne cesse de mourrir pour de faux dans la saison, alors ça frôle le ridicule.

Pourquoi nous avoir fait "la chair vivante" en deux épisodes et celui-ci en un seul? Il y avait tant d'idées à développer!

L'univers Nazi (on se demande à quoi sert le titre), les robots, la folie de Mels/Mélodie, sa regénération, sa prise de conscience de qui est le Docteur...

River Song est belle et charismatique. Sous les traits de l'insolante Mels, on reconnait la personnalité forte de River. Mais Mels disparait trop vite, Amy et Rory semblent complètement blassés, manquant d'émotion face à ces révélations...

Bon, il y a des scènes très drôles, qu'Amy pense Rory gay parce qu'il ne s' interresse pas aux filles... Rory donnant une droite à un nazi. Et Hitler qui finit au placard...

Et puis ces révélations trop rapides qui semblent bâcler le personnage de River m'inquiète quant à sa longévité dans la série. Pourtant j'aimerais qu'elle traverse les saisons, voir meme les regénérations du Docteur.

J'ai beaucoup aimé l'épisode ! Contrairement à certains avis je ne trouve pas que l'épisode pars dans tout les sens, j'ai réussi à suivre sans gros effort (en tout cas plus facilement que dans The Doctor's Wife).

En plus d'avoir des réponses à certaines questions, j'ai aimé le scénario même si certains éléments étaient moyens.

Je trouve que c'est assez bien trouvé de mettre l'univers d'Hitler sur ce plan puisque c'est un thème assez fort. Au final, il est resté dans le placard...

Et j'ai aussi aimé le fait que l'on en sache légèrement plus sur le silence.

Il s'agit d'un bon épisode auquel je mets 14 car il y avait quand même quelques facilités dans le scénario.

Steven Moffat est le champion des scénarios qui vont à 1000 à l'heure. Mais pour la première fois, il choisit de mettre son talent pour l'absurde, la punchline et l'humour au profit de son fil rouge et de l'histoire de River Song. Il tranche ainsi radicalement avec toute son ère, toujours emplie de poésie, de féérie et en saison 6 d'horreur et d'épique... pour quelque chose de burlesque, où River Song affronte le troisième Reich, tue le Docteur, le ramène à la vie et tombe amoureuse de lui. Blague de cul sont offertes. Et beh !

RIVER: I was on my way to this gay Gypsy Bar-Mitzvah for the disabled, when I thought gosh, the Third Reich's a bit rubbish. I think I'll kill the Fuhrer. Who's with me?

Ok, STOP ! Ça va trop vite cet épisode.

Il faut reconnaître que certaines failles du showrunning dans l'histoire de River apparaissent. Notamment : Mels. Si on avait vu le personnage avant, si on savait que le prénom de la fille d’Amy venait d’elle avant, si elle avait eu ne serait-ce qu'une mention, nous aurions tous vu le twist venir de loin, mais au moins, ça aurait été plus cohérent. Mais non, elle apparaît comme par magie, et pire, on la voit trop peu souvent avant qu'elle ne devienne River Song.

Oui mais voilà : Steven Moffat est mis face à une situation impossible, à la fin de l'épisode précédent. Il doit en 45 minutes écrire une origin-story satisfaisante pour River Song, régler la situation pour que le Doc et les Ponds repartent pour de nouvelles aventures au passage, et lancer la deuxième partie du run d'Eleven (qui entre officiellement dans sa deuxième moitié par cet épisode) avec de noueaux mystères. C'est tout de même un sacré tour de force que de réussir à faire toutes ces choses à la fois, dans une histoire cohérente et satisfaisante.

Mels donc, est une piètre solution à l'introduction de River dans la vie du Docteur... MAIS c'est une superbe solution au problème que pose le twist "River est la fille d'Amy et Rory" en termes de connexion aux personnages. Comment garder exactement le même type de relation que River entretient déjà avec les Ponds, tout en ajoutant une connexion émotionnelle ? La solution : créer un personnage qui a grandi avec Amy et Rory, mais qui devient déjà trop vite River pour rattraper le temps perdu. Une idée assez brillante et logique, qui explique le trou entre Day of the Moon et cet épisode.

Le premier acte est tout de même sacrément créatif, et le meilleur reste à venir quand River fait son apparition. Le montage est dynamique, l'humour délicieusement absurde de la situation, avec de superbes répliques de Rory et River notamment. Faire apparaître Hitler et lui faire passer l'épisode dans le placard, c'est sacrément génial. D'autant que son apparition n'est pas gratuite à mon sens : le parallèle "Let's Kill Hitler" / "Let's Kill the Doctor" est assez astucieux, les deux se révélant être d'impossibles paradoxes temporels car trop importants pour l'histoire.

Malgré tous les bons efforts de l'épisode, il y a quand même un petit manque d'émotion pour cette origine. Le préquel de l'épisode (dispo sur YouTube je pense) montre l'inquiétude d'Amy et est plus touchant que tout ce qu'il y a dans l'épisode. Et comme Steven doit absolument tout boucler avant la reprise de la saison ensuite, certaines choses sont trop rapides : River qui tombe amoureuse du Doc quelques instants après l'avoir tué, etc.

Malgré cela, l'épisode ne peut pas tout faire, mais son contenu reste délicieux. Il enchaîne les excellentes scènes et les dialogues mémorables, même s'il perd en humour dans la seconde partie. Le Teselecta, justicier inter-temporel, quelle idée géniale ! Le concept du robot miniaturisé et les anticorps mêlés à l'ensemble, ajoutent encore de la créativité à un épisode qui déborde certes déjà, mais qui est donc très généreux.

On peut aussi reprocher au fait que la mort du Docteur traîne en longueur, mais finalement elle ne donne lieu qu'à de belles séquencs : le passage dans le TARDIS où le Docteur retrouve ses anciennes compagnes, première référence à l'autre ère du show, logique une fois qu'Eleven a "chuté". Cette saison 6 continue de développer des enjeux énormes autour de son Docteur, solidifiant tout un mythe autour de lui, à nouveau avec les références au Silence, à un ordre supérieur, au Teselecta qui le reconnaît immédiatement. C'est franchement super jouissif. Tout ce qui ne devrait pas marcher sur la papier fonctionne finalement admirablement bien quand on regarde l'épisode sur le coup.

Tout l'épisode est ainsi une réponse à l'épisode précédent, que ce soit dans le contraste en termes de ton, d'attentes concernant River, ou même du Docteur lui-même : dans l'épisode précédent le Docteur disait "Good men don't need rules. Today is not the day to find out why I have so many". Dans Let's Kill Hitler, toute la relation s'établit avec River autour de règles, car on entre dans le territoire du spoilers. C'est très bien vu, d'autant que l'épisode se conclut sur une touche très satisfaisante avec le carnet bleu de River, donnant la sensation de depuis la bibliothèque, la boucle est bouclée. Ou plutôt, une première boucle est bouclée. L'histoire de River étant si fascinante et si peu linéaire, il reste bien sûr tant d'autres éléments à explorer : tout l'arc astronaute/prison/Silence notamment.

Nous avons enfin vu l’introduction de River. Nous savons qui lui a appris à piloter le TARDIS, d’où vient son journal, la raison de sa profession d’archéologue... des tas de petites révélations très efficaces, malheureusement très condensées au milieu d'un scénario qui, avouons-le, est un gros bordel. Mais un beau bordel. Pour pallier à cela, l'épisode reste assez simple dans sa structure : ça tient en 3 scènes (le champ de Maïs + le flashback / le bureau d'Hitler / le restaurant) ce qui diminue sérieusement la sensation d'une histoire à grande ampleur tout en évoquant des enjeux importants : ce décalage rappelle aussi que tout est une affaire de timeline enchevêtrées et d'une famille très spéciale.

Je pense finalement, que cet épisode est un peu la conséquence du dur retour à la réalité pour Steven Moffat, qui a fait une première partie de saison ô combien ambitieuse, mais qui se voit dans l'obligation de se ramener à des standalones très vite. Dans les contraintes que posent la série à l'époque, Let's Kill Hitler reste un sacré tour de force, qui nous en met plein la vue, suffisamment pour faire taire cette petite voix qui nous dit "eh attends, c'est pas un peu facile ça ? Oh bon, on s'en fout".

Tout de même, River Song, quel personnage ! Elle est un peu à l'image de l'épisode : plein de contrastes, trop ambitieuse pour son propre bien, mais terriblement généreuse et entraînante.

Le titre de l'épisode créait de nombreuses attentes, au point d'être franchement casse gueule. Challenge brillamment passé, Alex Kingston nous fait une Time Lord parfaite.

Seul bémol, la présence de Mels qui n'est amenée à aucun moment dans la série, et qui arrive comme un cheveu sur la soupe, alors que c'est une excellente idée