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Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Avis sur l'épisode 24.11
Avis défavorable | Déposé le 06 novembre 2020 à 10:08 |
Pas très intéressante, cette dernière partie. McCoy réussit à jouer un Docteur intéressant qui gagne progressivement en subtilité malgré la ringardise de ses histoires. Mel est définitivement une compagne inutile. Le duo d'amoureux était assez ridicule, le scénario n'essaye même pas de les rendre intéressants. Dommage aussi que tout le background des Bannermen soit totalement absent, difficile de s'investir avec si peu d'efforts du script... Mais encore une fois, l'aspect "stoppons une menace alien en pleine campagne" est rigolo, l'apiculteur et les 2 petits vieux qui cherchent leur satellite apportent un petit charme désuet à l'ensemble. Delta and the Bannermen incarne un certain renoncement, un Doctor Who de la petite semaine qui ne tente même plus d'approfondir son sujet. McCoy est décidément bien malchanceux avec ses premières histoires, le condamnant à jouer un Docteur bouffon sans grand intérêt. |
Avis neutre | Déposé le 28 avril 2020 à 15:49 |
Tout le cadre 50's fait qu'au moins cette fois c'est pas un épisode qui manque de charme. Et parfois il fait même un peu mouche dans son côté nanard/divertissant (une tite bière, le tour est joué). Mais l'épisode est clairement trop léger, ringard et bon-marché, et il est à des années lumières des standards de qualité minimaux de la série classique. (Même dans les années 60 le bébé vert et les aliens en coton ils auraient pas osé !) Déjà trois épisodes donc, mais l'ère McCoy piétine. A croire qu'il a fallu toucher le fond en 87 pour mieux rebondir ensuite. |
Tu sens que tout le cast s’est éclaté durant cet épisode : ils s’amusent comme des petits fous à conduire les motos à travers la cambrousse galloise. C’est aussi un peu le cas de l’audience : à défaut de trouver l’histoire intéressante, je la trouve amusante.
Heureusement car Delta and the Bannermen, c’est encore ici un pur vide frénétique. Personne ne veut savoir pourquoi Delta se fait pourchasser, ce qui est assez ouf. Et ce n’est finalement pas le but : l’important c’est le voyage et les amis qu’on se fait au cours du chemin ! Vu que la partie 2 m'a fait comprendre que c'est ce à quoi je dois m'attendre, je suis ici moins surpris. Il s'avère que le script de base était jugé trop long et qu'une partie a été coupée pour faire tenir en trois parties. Les scènes coupées incluent les explications des motivations des Bannermen (leur planète polluée les a fait fuir pour envahir celui de la reine des Chimerons, ce qui apporte un petit message écolo sympa et rend assez ironique le passage sur les abeilles), tout comme l'intérêt de l'intrigue B avec les deux espions et leur satellite concurrençant Spoutnik, dont il ne reste que les résidus comiques.
En tout cas, la galerie de persos loufoques est toujours réussie. Le vieil apiculteur Goronwy a quelques bons gags concon (le livre qu'il lit coûte que coûte), et c'est amusant de savoir que c'est ce personnage que Steven Moffat avait en tête en faisant dire à Eleven dans The Name of the Doctor qu'il pourrait un jour "prendre sa retraite et élever des abeilles". Dans le headcanon de Steven, Goronwy est un Docteur, et même si Delta and the Bannermen n'y est pour rien, ce genre de petits détails ajoutent encore plus de charme à l'épisode. Idem, le duo américain est toujours drôle - même si on n'a jamais appris leur mission (ce qui fait partie du gag pour le coup), et que leur survie est inexplicable, les méchants Bannermen devenant de plus en plus molassons au fil des épisodes.
Enfin, j’avais critiqué la non-relation Billy/Delta, et même si cette dernière joue toujours mal (dire qu'elle avait été considérée pour jouer Romana...), je me suis laissé croire à leur idylle ultra wtf où Billy boit trois fioles vertes pour changer d’espèce et adopter un costume blanc. C’est franchement con mais ayant ajusté mes attentes par rapport à la première partie, ça passe agréablement bien.
Tout ce beau monde est donc assez attachant. D’ailleurs, ils ont de la place pour exister même dans cette partie très courte (moins de 17 minutes), car Mel est totalement reléguée au rôle de plante verte : elle a littéralement trois répliques dans l’épisode : une question obvious, une onomatopée, et un “Goodbye”. C’est à un niveau jamais vu d’abandon de la part des scénaristes. Le Docteur se retrouve carrément à parler tout seul au lieu de partager avec Mel ce que l’audience a besoin de comprendre (tout le passage sur le champ de force tueur que les méchants installent sur le TARDIS notamment - une bonne idée au demeurant)...
Et il est clair qu'elle a été sous-écrite au profit de Ray, la rockeuse mécano cool qui était destinée à être un prototype de nouvelle compagne. Avec le réarrangement des épisodes au moment de la production, et Bonnie Langford encore incertaine sur son départ exact, Ray n'aura pas eu le rôle que prendra Ace, mais on n'a aucun mal à voir en quoi elle aurait pu le devenir. Et tant mieux car cela fait une personnage secondaire mise en valeur.
Enfin, la solution finale est sympa dans le genre ridicule, toujours très Benny Hill, et elle fait appelle à un peu tout : la fille alien de Delta avec son cri ultrason, les hauts-parleurs du camp, la cire d’abeille pour se boucher les oreilles, le piège anti-accès TARDIS qui se retourne contre le méchant… ça fait un peu parodique de New Who avant l’heure, tout est gentiment con et bon enfant.
Au final, Delta and the Bannermen n'a pas accompli énormément, mais je ne peux m'empêcher de l'apprécier pour ce qu'il est. Le lore est donc resté au point mort, voire a carrément rétrogradé depuis le premier épisode, et presque rien n’a de sens. Je peux tout à fait comprendre qu’on trouve ça ultra nul. Mais il y a ce côté feel good qui fonctionne trop bien sur moi. La bande-son est super sympa, c’est ambiance rock et champêtre, l’épilogue est joyeux - bien qu'un poil court, et l’épisode verse constamment dans le WTF sans être malaisant ou trop cheap, ce qui est rare. Il est triste de se dire qu'il s'agit de la meilleure histoire de McCoy pour le moment, mais apprécions un instant cette histoire fun qui est à l'opposé le plus complet possible de la prise de tête.
Note moyenne : 12.67
Pour moi il est tellement trop nul qu'il en devient trop bien.
Pourquoi ta note nulle n'en devient pas que trop bien ? ;D Assumons d'aimer ce Doctor Who-là !
En vrai, je suis pas trop d'accord avec ce que j'ai dit sur cette saison! J'ai revu il y a pas longtemps Paradise Towers, et c'était tellement n'importe quoi que je suis vraiment éclaté, et Delta and the Bannermen m'a aussi beaucoup amusé.