DOCTOR: But let us not forget what we have to do. We must find Mel and discover the mystery of Paradise Towers.

Cette phrase, le Docteur la dit… à 3 minutes de la fin de cet épisode…

C’est vraiment une partie de remplissage typique. Mel tourne en rond avec son preux soldat, rencontrer les Kangs Bleues qui la laissent partir pour qu’elle retourne chez les deux mamies cheloues de la fin du premier épisode. Et on se tape encore son cri de détresse en danger… Quel cliff dis donc. La vie de Pex le soldat qui s’est planqué et essaye de devenir courageux en cassant le décor en carton du studio, est assez marrante, mais s’éloigne des sujets lancés par la partie 1.

Dans cet épisode à fond les ballons “couloirs”, les idées sont moins nombreuses. J’aime l’humour très prononcé de l’échappée du Docteur (qui invente une règle du livret des soldats), c’est ultra con et plus c’est gros, plus ça passe. Idem, le twist sur les mamies cannibales me fait sourire. Voir les militaires toujours plus incompétents est aussi amusant

De cet humour, McCoy brille. Il m’amuse en bouffon malin, il a un certain charisme et surtout il joue très bien (ce qu’on ne peut pas dire autant des Kangs ou de certains militaires - les mamies et Pex sont très très charismatiques cela dit). 

Maintenant, le scénario ne tient pas la route. Les Blue Kangs, ça n’apporte rien. La pièce de monnaie, le distributeur de canettes et le nom du prétendu Grand Architecte sont les seuls nouveaux éléments de lore de la partie, c’est très décevant. Il y a notamment ce passage incompréhensible où l’épisode te révèle un peu direct qui est le méchant (tout en te révélant que quelqu’un d’autre est aussi derrière tout ça, soit) à travers une scène au point de vue étrange. Et la machine qui hurle “HUNGRYYY”, c’est éclaté pour l’instant.

A noter que la musique n'est vraiment pas déplaisante alors que j’entends toujours des critiques à son égard dans cette ère. Le thème principal est un peu balancé trop souvent sans raison, mais le score est réussi.

Bref, l’humour déjanté presque parodique sauve les meubles et rend la partie occasionnellement divertissante, mais le sérial doit sérieusement se réveiller. Et j’ai l’impression que le lore sur les tours est une arnaque... (spoilers du Galax du futur : oh que oui purée)