Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Avis sur l'épisode 24.13
Avis favorable | Déposé le 06 novembre 2020 à 14:32 |
Le design du dragon est sympa, très "Alien en carton-pâte", j'aime bien. Sinon, pour un épisode central - souvent les plus laborieux - l'ensemble est agréablement rythmé. On passe de groupe en groupe, chaque personnage a ses propres enjeux, on découvre encore de nouveaux éléments sur la planète ou le background du méchant (qui est grandiloquent mais pas trop ridicule comparé aux histoires précédentes). La fin rebondit avec un petit twist bienvenu, l'intrigue ne semblant pas avoir déjà dévoilé toutes ses cartes pour la dernière partie. Très chouette ! J'ai vu que Dragonfire était souvent raillé pour le cliff de cet épisode, assez incompréhensible effectivement. Mais ce serait dommage de rester sur un tel détail en ignorant l'efficacité du reste du script. |
Avis favorable | Déposé le 01 novembre 2018 à 01:22 |
Spoiler
Raah je sais pas ce que j'ai foutu à l'époque mais j'ai merdé dans mes avis. Bon, soit ... Ici c'est sinon une aventure assez sympathique. On a toujours un contraste entre l'intention de départ des scénaristes et l'exécution en production
Mais dans son côté chasse au trésor sans prise de tête, ou l'alchimie entre ses personnages, c'est une histoire qui marche assez bien, et qui sans vraiment élever la saison, la conclut au moins sur une note plus positive. |
Une partie intermédiaire qui démarre comme du filler à l’extrême et qui m’a fait très peur. Le cliffhanger naze reçoit une résolution naze en hors-champ où Glitz et le Docteur se téléportent juste en bas du précipice (j’ai beau prendre la scène par tous les côtés ça n’a aucun foutu sens). Et le gros problème c’est McCoy… j’essaye de me convaincre que c’est la direction d’acteur le problème, j’essaye vraiment.
Car il commence vraiment à m’insupporter, à trébucher H24, à faire des mimiques exagérées, à être juste ridicule. J’ai vu quasiment un tiers de son run et c’est presque constamment gênant, faut que ça change là. Il y a un passage très marrant où Seven doit faire diversion et occuper un garde, où il commence à lancer un dialogue philosophique avec lui. Mais à la surprise de tous, le garde qui s’ennuyait intellectuellement dans sa vie, lui répond et surenchérit ! Ce à quoi Seven… ne sait pas quoi répondre. L’idée est super, et l’épisode est rempli de quelques moments très bien écrits comme celui-ci… mais bordel, comment Cartmel ou JNT ou n’importe qui a pu laisser passer le fait que le Docteur a l’air d’un débile qui n’a pas compris une "simple" phrase de philo ?!
Je sais, je m’emporte un peu juste pour une simple réplique, un gag, sûrement le Docteur qui ne s’attendait pas à ce qu’on lui tienne la jambe, et ça m’a bien fait rire. Mais c’est un amas de tout dans la galaxie Seven qui contribue à ne pas le rendre “Doctory” pour moi. Le casting de McCoy est un mystère à mes yeux - il a passé une audition aux côtés de Janet Fielding (Tegan <3) qui revenait pour l’occasion, et je pense que l’actrice, ultra imposante, devait avoir la fièvre ce jour-là, pour que personne ne se rende compte que McCoy se serait écrasé devant une Tegan. Ou alors ils ont vu justement quelque chose, d’où la dynamique avec Ace, qui a l’air d’avoir un sacré caractère, qui me rend très curieux pour les deux ultimes saisons.
En fait, je ne comprends pas ce qu’ils essaient de raconter avec le personnage, je pense. Dans la partie précédente, Seven disait à Glitz :
Et je ne capte pas, c’est comme s’ils essayaient de dire que rien n’a changé malgré la régen’ abominable et express, le changement d’acteur total qui n’a rien à voir, et la différence de tons des deux personnages. Plutôt que de faire de cette différence une force, comme Colin Baker l’avait fait après Davison, et Davison après Tom Baker, la saison 24 est dans un non-dit alarmant depuis Time and the Rani qui osait faire 2 répliques dessus.
Bon, pour revenir au début un peu chiant de Dragonfire partie 2. Ace et Mel gambadent dans des décors comme en 1960, avec des course-poursuites inintéressantes où Mel trébuche et se cogne. Ace n’a pourtant pas besoin de ça pour être mise en valeur, tant elle est plus intéressante par défaut. Ils essaient pourtant de vraiment forcer l’aspect “bigger than life” du personnage, en lui donnant des onomatopées exagérées - sans doute encore une JNTerie.
Et puis, tout bascule avec ce monologue de Ace qui raconte son impression de ne jamais avoir appartenu à la Terre, d’avoir toujours eu envie de s’échapper vers les étoiles. Ennuyée par son train train de serveuse, imaginative et rêveuse, elle réalise son rêve et arrive sur une planète alien (de façon un peu brumeuse - Moffat ferait sûrement toute une saison autour, ici ça restera sans doute à l’état de mystère pour le charme du personnage). Et se retrouve… au même point, ennuyée, déçue, avec même plus d’étoiles pour la faire rêver à quelque chose de meilleur.
Cette vision à nouveau très moderne d’une compagne te fait comprendre tout de suite pourquoi elle avait autant envie de bousculer son train-train avec le Docteur, pourquoi elle va sûrement le rejoindre des étoiles plein les yeux, et pourquoi elle va adorer son temps dans le TARDIS. C’est assez super, probablement la meilleure introduction d’une compagne classique que j’ai vue pour le moment. Ace est toujours sinon autant perchée mais plus attachante. J’aime aussi le détail con qu’elle appelle le Docteur “Professor”, qui t’indique déjà qu’elle a un côté un peu différent.
Et le reste n’est pas si mal. L’intrigue B avec la méchante seconde qui se rebelle contre le grand méchant, se rendant compte qu’elle a été endoctrinée dès 16 ans contre son gré, est assez originale pour des antagonistes. Sa mort est assez prévisible, mais le méchant a du style. Le lore de la planète (dont le modèle est assez bien foutu) est cool : un dark side de la lune qui est toujours assombri donc froid, pour que cet ennemi exilé survive seul. Et le contraste entre le froid de l’ennemi et le feu du dragon est sympa, ce dernier étant d’ailleurs pas trop mal visuellement, un peu à la Metroid. Enfin, le mini-twist “dragon = trésor” n’est pas mal. Et puis il y a de bonnes répliques :
Ouf, ce n’est pas passé loin, mais ça reste prometteur pour l’ultime partie, surtout grâce à Ace et sa superbe intro.